Après avoir déposé son dossier de candidature à la présidentielle du 20 mai 2020 à la Ceni, Agathon Rwasa, président du CNL s’insurge contre les arrestations dirigées contre ses partisans.
C’est surtout suite aux échanges de tirs entre un groupe d’hommes armés et les forces de l’ordre appuyées par les jeunes dans la province de Bujumbura.
« Notre parti ne compte pas dans ses rangs des rebelles qui perturbent la sécurité», a martelé Agathon Rwasa, président du CNL (congrès national pour la liberté) ce jeudi 27 février. Il venait de déposer à la Ceni les pièces exigées pour sa candidature à la pour les prochaines élections présidentielles.
D’après lui, l’identité des personnes arrêtées, après les attaques dans la province Bujumbura, n’est pas connue au sein de son parti. Et de rappeler qu’au lendemain de ces attaques, 23 membres du CNL ont été arrêtés.
Le président du CNL indique qu’avec les membres de son parti, ils se sont engagés à mener une lutte politique. Il se demande pourquoi impliquer les membres de son parti dans ces attaques.
« Selon les propos de l’administrateur de Kanyosha, les gens arrêtés, étaient des voleurs de chèvres. Pourquoi alors, faire des amalgames entre ces voleurs de chèvres et les militants du CNL ? ». Pour Agathon Rwasa, ces arrestations ne sont qu’un coup monté. Et d’ajouter que c’est normal que ce coup soit fomenté.
Il confie qu’il y a encore des gens au Burundi, qui veulent qu’il y ait un seul parti politique. Et de clamer haut et fort que cela est impossible, car «il y a une loi qui autorise la création de plusieurs partis et chacun a le droit d’adhérer au parti de son choix ».
Agathon Rwasa exhorte ces groupes d’hommes armés à se mettre à l’évidence et à déposer leurs armes. Il les rappelle que le Burundi ne pourra jamais se développer, s’il n’y a pas de sécurité.
À la veille des élections, le président du CNL appelle la Ceni à organiser un scrutin libre, transparent et crédible.