A l’occasion du 71 ème anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, la CNIDH demande aux acteurs politiques de faire preuve de retenue pour la réussite du processus électoral.
La commission nationale électorale dit demeurer attentif à la question des droits den l’homme surtout en cette période électorale. « Le pays chemine vers les échéances électorales, période pendant laquelle les esprits s’échauffent », a indiquéDr Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH
Il fait savoir que dans cette période les risques de violer les droits de l’homme est sontélevés. Certains hommes politiques peuvent recourir aux moyens illégaux pour accéder au pouvoir. Pour lui, il est important que les acteurs concernés par ledit processus adoptent un comportement responsable.
M.Nimuraba appelle tous les acteurs politiques à la retenue et la sérénitédans la gestion de ce processus qui relève de l’expression de la souveraineté populaire. Et de les conseiller : « S’il y a des contentieux, il faut saisir les instances habilitées».
S’exprimant sur des actes de violation des droits de l’homme notamment les disparitions et les passages à tabac qui se rapportent, le président du CNIDH les déplore et promet de se saisir des cas.« Il est vrai que les abus existent. Mais ce qui est important, les auteurs sont punis quand ils sont appréhendés. Des décisions sont prises pour décourager les autres,le pays dispose d’un arsenal juridique important pour la protection et la promotion des droits de l’homme».
Invité à réagir sur le rapport de l’ONG Human right watch qui indexe les jeunes affiliés du parti au pouvoir d’avoir procédé à des contributions forcées pour les élections de 2020, le président de la CNIDH n’a pas été très prolixe. « Parmi les plaintes recueillies, verbales ou écrites, aucune plainte spécifique de ce genre ».