A l’issue d’une conférence de presse de ce jeudi, 23 avril, le parti CNL a dénoncé la recrudescence de l’intolérance politique et le harcèlement de ses militants. Un constat amer fait à la veille du début de la compagne électorale prévue pour 27 avril 2020.
« Le parti CNL est plus inquiété par un phénomène nouveau de chasse à l’homme et de traque visant essentiellement ses candidats aux élections à différents niveaux ainsi que les mandataires aux différents bureaux de vote. Visiblement les responsables de ces actes ignobles sont certains responsables du parti au pouvoir et certains administratifs, responsables des services de renseignements et de la police », a indiqué Térence Manirambona, porte-parole du CNL.
Il a également dénoncé ce qu’il qualifie de ’’réunions d’incitations à la haine et à la violence’’ envers leurs militants qui seraient organisées. Il a déploré ’’des procès à la va-vite contre leurs militants arrêtés arbitrairement’’. D’après lui, des mesures administratives non-fondées restreignent les activités de CNL.
Ce cadre du conseil national pour la liberté a demandé au gouvernement de libérer les militants qui croupissent en prison pour des mobiles politiques.
Pour Térence Manirambona, il faut sanctionner les commanditaires des exactions ignobles tant décriées, perpétrées contre leurs partisans et faire respecter la loi pour déverrouiller l’espace politique. Il a aussi suggéré à leurs militants de ne pas céder à la panique et à la provocation.
Iwacu a tenté de joindre les autorités du ministère de l’Intérieur pour répondre aux appréhensions du parti CNL sans succès. Iwacu a cherché à joindre Tharcisse Niyongabo, porte-parole du ministère, en vain.