Après la sortie de l’ordonnance fixant les modalités de collecte de la contribution aux élections de 2020, les langues se délient.
Pour Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu, c’est la confirmation d’un impôt forcé. Selon lui, elle revêt un caractère obligatoire. Et ce, souligne-t-il, bien que le ministre soutienne que la contribution est volontaire.
Il rappelle que le salaire est un acquis. Il appartient seul au salarié d’en disposer à sa guise : «Ce n’est pas normal de décider sur le salaire d’un fonctionnaire sans discuter avec lui sur ses charges».
Cet ancien président de l’Assemblée nationale évoque l’indifférence des autorités à la misère des Burundais : «Ils ont déjà du mal à nourrir leurs familles ou à envoyer leurs enfants à l’école». D’après lui, au lieu d’exiger de son peuple une contribution, l’Etat devrait l’aider pour sa survie.
M. Ngendakumana rappelle que le gouvernement prévoit un budget destiné aux élections. Et de s’interroger ce que les autorités compteraient faire si ces cotisations ne suffisaient pas ?
Il prédit l’opacité dans la gestion de ces cotisations : «Elles visent le financement du parti au pouvoir». Car, insiste-t-il, les fonds pour la préparation des élections doivent figurer normalement dans le budget.
Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), appelle la population à ne pas donner cette contribution : « Celle-ci est un vol organisé de l’Etat envers la population».
En outre, le président de l’Olucome évoque une réglementation anticonstitutionnelle. Il soutient qu’elle n’est pas du domaine de la loi.
M. Rufyiri exhorte le gouvernement à prévoir cette rubrique de financement des élections de 2020 dans les lois budgétaires exercices 2018 et 2019.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur, conjointement avec celui des Finances, a sorti le 11 décembre une ordonnance sur les modalités de collecte de la contribution aux élections de 2020.
uyo mbe koko arakomeye??vyose aravyanka ??ejo naho bazovuga ngo dusambure palais presidentiel.!!!
abo ba opposants nibabashire muri constitution baze barabahemba barashonje.
nore everyday kwanka vyose utanaterere uti nuku vyogenda?!!!
J’aimerais faire un effort patriotique pour contribuer, mais je me demande si cela vaut vraiment la peine de se saigner à blanc pour des élections dont le résultat est connu d’avance.
Je comprends la vision de cette opportuniste affamait, il peut dire n’importe quoi!! Et pourtant on a donné une chance et ils n’ont rien fait. Alors, il peut aller quemander où pour organiser les élections? Les barundi nous avons compris Qu, aussi longtemps nous allons demander des aides à ces blancs, ils vont nous exigent même l’impossible. D’où nous allons serrer la ceinture pour contribuer à nos élections. Merci Léonce, vas s’assoire nous savons que vous êtes fatiguées. Komera naho warai wagerageje!!!
Quelqu un qui a empoché l’argent de Falcon 50 cotise seulement 5 millions deFbu, mais il est demandé à un chômeur qui meurt de faim des sommes exorbitantes.
Qui comprend cette équité?
Courage @ Hon Leonce Ngendakumana!
@KAAZE
« Courage @ Hon Leonce Ngendakumana! »
Lui-même a eu l’occasion de mordre dans le gâteau (plus de 10 ans en plus).
Et il n’a pas réalisé de miracle. Vous aller me reprocher d’être sceptique à son égard?
Hari ubudasa hagati ya Micombero ni ntwaro yaba dd bose barota kwonka imiguta yabarundi
Du jamais vu
@Prophète
« Hari ubudasa hagati ya Micombero ni ntwaro yaba dd »
Hari ubudasa nyene! N’ijoro n’umurango!
Il faut etre griot pour le dire. Nous vivons les tenebres nous autres qui sommes en dehors du cercle des DD.
Le phénomène d' »Ugusagata » qu’on utilisait à une certaine époque refait surface en bonne et due forme!
Pour ceux qui conseillent de refuser …comment refuser pour ceux dont la contribution sera retenue à la source….mu kindi gihugu abantu boca baja mwibarabara …mais au Burundi Documentation yobafunga ikanabica…..que faire ..? Mais ce système est entrain de s’enterrer tout seul doucement mais sûrement il y a des limites à ce qu’on peut faire subir à un peuple…