Le président Nkurunziza appelle les Burundais à contribuer pour les élections de 2020. A trois ans de ce rendez-vous crucial, le porte-parole du ministère de l’Intérieur parle déjà d’un devoir de sauvegarde de la souveraineté nationale.
Visiblement, les autorités burundaises sont prêtes à tout. Elles sont décidées à organiser les élections de 2020 sans les financements «sourcilleux» des partenaires occidentaux. L’appel à contribution pour la levée de fonds a eu l’effet escompté.
Lundi 7 août, Pierre Nkurunziza, chef d’Etat, est allé lui-même au guichet de la banque centrale, verser 5 millions de Fbu liquides. Il a saisi cette occasion pour demander aux Burundais de lui emboîter le pas.
Le président de la République parle d’un geste patriotique. «Un signe éloquent de l’indépendance d’un pays réside dans sa capacité de se mobiliser pour tenir des élections grâce aux contributions de sa population.
Pour le numéro Un burundais, un pays privé des institutions est sujet au chaos. Selon les possibilités de chacun, les Burundais peuvent contribuer de 10 Fbu jusqu’à 100 millions. «Nous voulons que le compte de mobilisation de fonds soit bien garni en 2020».
Et de rappeler l’expérience de 2015. Juste une semaine avant les élections, les partenaires se sont retirés du processus électoral. Il soutient que près de 70% des moyens pour la tenue des dernières élections sont issues des contributions de la population. «Elle a fait preuve de maturité politique.»
Il souligne que sa famille et lui ne s’en arrêtent pas là. Ce n’est que le début. Il compte contribuer jusqu’à quatre reprises.
«La contribution=un devoir »
Thérence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur, l’article 73 de la Constitution à l’appui, exhorte les Burundais à suivre l’exemple du Chef de l’Etat. «Tout individu a le devoir de contribuer à la sauvegarde de la paix, de la démocratie et de la justice sociale.»
Ce n’est pas l’argumentaire qui lui manque. Nul n’ignore l’existence des Burundais qui n’ont pas encore compris les principes démocratiques. «En collaboration avec certains étrangers, ils cherchent à accéder au pouvoir par la force. En témoigne, le putsch avorté de 2015.» Il croyait que la période des coups d’Etat était révolue. «Personne ne pensait alors à la possibilité d’une tentative de renversement des institutions démocratiques au Burundi.»
Avant de laisser entendre que lesdits partenaires ont canalisé des moyens financiers dans l’appui aux manifestants et aux «putschistes» du 13 mai 2015.
Pour lui, le geste du président Nkurunziza s’inscrit dans la sauvegarde de la souveraineté nationale dans la mesure où il contribue à la tenue des élections.
M. Ntahiraja soutient que les Burundais n’ont cessé de réclamer l’ouverture de ce compte bancaire. «D’ailleurs, une des doléances sorties du dialogue inter burundais piloté par Mgr Justin Nzoyisaba.» A ce propos, ce porte-parole indique que les politiques ont exprimé le même souci dans les réunions du Forum des partis politiques.
Il cite également le rapport de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Celle-ci recommande notamment la contribution des Burundais à l’organisation des élections de 2020 dans des conditions acceptables.
Et d’ajouter qu’elle a été à plusieurs reprises l’une des recommandations des ateliers des politiques, notamment ceux tenus dans la province de Gitega en octobre 2016 et en avril dernier, celui de juin dernier dans la capitale. Il ajoute la retraite de Kayanza, organisée par le bureau de l’Ombudsman.
>>>Réactions
Nancy-Ninette Mutoni : « Un acte de soutien à la démocratie et à la souveraineté nationale. »
Ce commissaire chargé de la communication au sein du Cndd-fdd affirme que la démarche du président de la République est un acte de soutien à la démocratie et à la souveraineté nationale. «Le Parti remercie tous les Burundais qui ont compris que leur destin démocratique n’attendra pas l’aide extérieure et qui ont déjà mis la main à la poche pour cette noble action. Et encourage ceux qui ne l’ont pas encore fait de rejoindre le mouvement. » Et de conclure en exhortant particulièrement tous les Bagumyabanga (militants du Cndd-fdd) à suivre l’exemple du Président du Conseil des Sages de son parti et servir d’exemple aux autres dans l’accomplissement de ce geste citoyen.
Abel Gashatsi : «Chacun contribuera en fonction de ses moyens.»
Le président du parti Uprona salue l’initiative du président Nkurunziza. M. Gashatsi rappelle qu’en 2015, certains bailleurs censés financer les élections se sont désistés à la dernière minute. Raison de plus d’appeler à la contribution afin de parer à toute malencontreuse éventualité. Et comme ce n’est pas obligatoire, chacun contribuera en fonction de ses moyens. Ceci, dans la seule optique de la tenue des élections sereines en 2020.
Tatien Sibomana : «Seule la sortie de la crise en cours est une priorité.»
Pour cet acteur politique, il n’est pas encore temps de penser au processus électoral. L’urgence est de trouver une solution à la crise actuelle. « Avant tout, la résolution de la crise serait la priorité.» Et la seule voie d’en sortir est d’engager un dialogue inclusif. Avec la paupérisation, faut-il saigner la population alors qu’elle a du mal à survivre ? Et de conclure : « Résoudre la crise permettra le dégel de la coopération. Avec ça, nous aurons des élections apaisées. »
Faustin Ndikumana : «Il s’agit d’une contribution extrabudgétaire.»
Pour le président de la Parcem, une dynamique interne d’autofinancement des élections de 2020 est bonne. «Cela rentre dans ce qu’on appelle les dépenses de souveraineté.» Toutefois, cette contribution ne doit pas revêtir un caractère contraignant parce qu’il s’agit d’une contribution extrabudgétaire. Il indique que la contribution citoyenne s’inscrit dans le paiement d’impôts et taxes. 20% du budget de consommation de chaque citoyen rentre dans les caisses de l’Etat. D’après lui, les fonds pour la préparation des élections doivent figurer dans le budget. Faustin Ndikumana se demande à quelle hauteur, chaque citoyen sera appelé à verser sa petite contribution dans un contexte de paupérisation. D’où la nécessité, d’après lui, de bien évaluer ce qu’il faut pour organiser des élections crédibles susceptibles de faire sortir les Burundais de cette crise politique : « Sinon nous aurons des élections dont les résultats seront contestés, créant des problèmes en plus de ceux auxquels nous faisons actuellement face.»
Venant Hamza Burikukiye : « Une façon d’encourager la population »
Pour cet activiste de la Société civile, c’est un bon exemple de la part du Chef de l’Etat. «Fidèle à son habitude, il joint toujours l’acte à la parole.» Le geste posé est une façon d’inciter toutes les autorités du pays à faire de même.
Tout ce que je sais, c’est que les apparences peuvent être trompeuses… et qu’elles le sont plus souvent qu’autrement. Rien à ajouter!…
Je pense que la poubelle est plus approprie que le blocage de l’Institut Pedagogique. Au moins la-bas on etudie.
Cher Dodo, ce sont les Batwa qui pourraient dire des Bantous: « on leur donne notre beau pays et en échange ils veulent fixer les règles du jeux » – c’est une histoire sans fin!
Shocking!
@Iwacu : combien de temps allez-vous encore laisser s’exprimer cet individu qui, à CHACUN de ses commentaires, en appelle à la haine ethnique ? Je demande publiquement le bannissement définitif de cet odieux personnage. Il en va des respect de votre propre charte (« Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, appelant à des divisions ethniques ou régionalistes ») et par conséquent de votre crédibilité !
Note de la rédaction
Dieu seul sait le nombre de commentaires abjects de ce Dodo que nous mettons à la corbeille… Ceci est est passé par erreur
@Iwacu 2 : je parlais bien entendu du sieur Dodo
@Iwacu : Je ne suis qu’à moitié satisfait de cette explication, désolé. Ce commentaire est passé par erreur, mais c’est loin d’être le premier… Est-ce si compliqué de bloquer une adresse IP ? Si ce ne devait pas être possible, est-ce si compliqué d’avoir le réflexe « dodo = invalider commentaire » ? Compliqué de définitivement enlever ce commentaire abject, présent sur cet article, maintenant que votre attention a été attirée dessus ? Enfin, vous faites ce que vous voulez après tout, c’est votre site et donc votre crédibilité qui est en jeu, pas la mienne …
@Yves,
Je pense que votre conseil est très utile mais il ne devrait pas être publié aussi car il est contraire aux principes démocratiques. Certes, un commentaire peut paraître contraire à la déontologie et/ou à la loi, dans ce cas, le Rédacteur en Chef peut juger qu’il est objet de censure ou non mais pas un autre commentateur. Personnellement, je crois avoir conseillé à Dodo de ne plus chercher à coller tout sur l’ethnie et je pense que c’est la meilleure façon de reprendre quelqu’un. Sinon, suggérer Iwacu de bloquer un IP d’un autre contributeur ça risque de créer, pour certains, un sentiment de méfiance de ce site.
Si possible, pourquoi Iwacu n’entreprendrait pas une discussion avec lui (inbox), peut être qu’il a été victime des crises ethniques et chercherait, à travers ce site, à exprimer ses douleurs. Mais moi, je lui conseillerais de saisir la Commision Vérité et Réconciliation.
@Fofo : je me fiche du sentiment de méfiance que cela pourrait susciter pour d’autres. Tolérance zéro pour les porteurs de haine, point barre. Et qui dit violation des principes régis par la charte du site dit sanction, surtout lorsqu’elle survient de manière systématique.
Je suis un jeune burundais fatigue de toutes les magouilles que les politiques font. ,je ne comprends pas pourquoi le pays recule .Donc on ne pourra jamais depasser nos differences? . Si l’on regarde les puissances occidentaux , il y a beau y avoir plusieures partis il ne ferront jamais rien qui ne puisse nuir a leur pays . Rappellons nous d’une chose l’histoire nous jugerons seulons nos actes que tu sois de l’opposition ou du gouvernement . Chaque personne a son propre heritage.
@dodo
Bien sûr qu’il ne faut pas être un abruti pour penser, à penser, à penser,… et à penser à écrire comme cela pour faire croire qu’on ne veut pas que cela paraisse qu’on est plein à craquer de division ethnique et non ethnique!
Essayez un peu cela de plus en moins, ensuite plus du moins! Vous verrez! Ça libère!
Finalement, Peter est genereux. Car il vient de contribuer pour moi et quelques milliers d’autres Burundais a la constitution d’un fonds de solidarite nationale.
@dodo
S’il est vrai que les autre tribus même bantu n’ont pas été créées là elles sont(autrement dit sont aussi fruit d’une immigration) où alors faut-il faire retourner tes fameux bantu?
On est parfois sans mot devant les déclarations et puérilités de ce personnage pestilentiel qui croit se faire valoir en jouant sur le tribalisme ethniste d’un autre âge.
Un peu de réflexion avant d’éructer tes balivernes cher dodo!
La seule raison que le ventre comprend c’est etre rempli. Et le cerveau de certains de nos compatriotes a ete remplace par le ventre. Ils vont se reconnaitre.
Je ne comprends pas pourquoi toutes ces polémiques. Tous les médias surtout internationaux, des soi-disant experts se sont tellement mobilisés contre la mobilisation des financements internes.
La question est de savoir si y-aura-t-il des élections en 2020 ou non? Si oui, pourquoi s’opposent-t-ils à la mobilisation interne des fonds pour financer les élections? Ou bien, les puissances occidentales ont peur de perdre complétement leur influence sur les élections en Afrique car le modèle burundais risque d’être exporté sur tout le continent et perdre ainsi leur main-mise sur les élections et les résultats qui en sortent!
Je suis pour ce dialogue inclusif mais je ne comprends pas pourquoi s’opposer au financement des élections. Pourquoi les politiciens comme Mr Tatien Sibomana, mettent en avant le dialogue inclusif ? Parce que effectivement, ils espèrent y obtenir ce qu’ils ne peuvent pas obtenir par les urnes.
@Fofo : dans quels médias internationaux exactement avez-vous lu ces supposées prises de position ? Des sources svp. De ce que j’en ai lu des « médias internationaux », les questionnements sont autres. Les critiques se portent sur l’opportunité de focaliser à outrance l’agenda politique sur des échéances lointaines alors que de très nombreux défis bien plus importants nécessitent un traitement urgent. Elles portent enfin sur l’opportunité pour un homme de vouloir se présenter pour un mandat supplémentaire alors que le précédent a engendré autant de dégâts. Questions légitimes. Ou pour le dire autrement : si nous étions dans une situation similaire mais en 2019 et que son Altesse nous donne l’assurance qu’elle passe le relais à un autre individu, alors je ne trouverais rien à redire à ce financement participatif. Mais pas maintenant. Et pas dans cette optique de pérennisation éternelle du pouvoir dans les mains d’un seul.
@Yves,
[dans quels médias internationaux exactement avez-vous lu ces supposées prises de position ?], RFI, Jeune Afrique pour ne citer que ça. Pour vous il s’agit des questionnements?? Certes, ce sont des questionnements effectivement dont l’orientation du débat est claire.
Je ne trouve aucune relation entre la stratégie de mobilisation du financement des élections et la crise actuelle. La crise actuelle trouve son origine dans l’interprétation de la loi. Certains ont voulu utiliser la rue pour lui contraindre mais ça n’a pas tenu, les autres ont utilisés les pressions diplomatiques ça n’a pas tenu également; enfin toutes les parties ont saisi les juridictions compétentes et ont donné leurs conclusions. De plus, je pense que la question de légitimité de Nkurunziza n’est plus à l’ordre du jour. Pour le Conseil de sécurité, l’UA, l’EAC et le médiateur lui-même, l’ordre du jour ce sont les élections de 2020. Certes, l’urgence c’est la mise en place des conditions favorables pour les élections libres et transparentes mais est-ce le financement des élections n’est-il pas une priorité aussi?
Un président qui se déplace en personne pour aller déposer une grosse enveloppe de billets dans une banque ! On ne nous dit pas s’il est allé lui-même retirer ces 5’000.000 de sa banque. Sans cette précision, on peut s’imaginer qu’il a dans son palais des caisses et des sacs pleins de billets dans lesquels il puise à volonté. On est loin des pratiques modernes qui offrent la possibilité de présenter un chèque (et non des billets) à la banque ou, mieux encore, de faire un transfert bancaire et présenter les reçus à la presse. Quelle image veut-on donner quand on se présente à la banque avec des « kabusunzu k’inzingwa » ?
Appeler les Burundais à contribuer pour les élections n’est pas forcément une mauvaise idée, mais ceux qui le font devraient d’abord expliquer le bien-fondé de ces élections et ce que notre peuple peut attendre de celles-ci. Personnellement, je ne donnerai pas un franc pour des élections qui n’ont pas vocation à changer le quotidien de la population. Je rappelle en passant que la démocratie ne se limite pas à la manière dont les uns et les autres accèdent au pouvoir. C’est avant tout la manière dont le pouvoir est géré. Aller aux élections pour donner légitimité à la mauvaise gouvernance, l’incompétence et autres crimes d’Etat, ca n’est pas assez tentant pour moi.
Cher Ayabu,
Oui nous vivons dans la dignité, sous le joug de quelqu’un ayant fait du Burundi le pays le plus pauvre et le plus corrompu au monde.
Plus de 79% de la pipulation vivant sous le seuil de la pauvreté n’émeut pas Ayubu.
Et notre cher Ayubu a la délicatesse de ne pas comparer le Burundi et le Rwanda.
C’est quand même de l’humour noir que de suggérer que tous les présidents devraient imiter notre cher Mutama.
Merçi à Iwacu au cas où vous publieriez ma réponse à Ayubu
Chers amis,
Ce président, vous pouvez l’aimer, le détester, tout ce que vous voulez, il reste exemplaire dans sa manière d’être, de faire et de penser. Il peut contribuer dans le processus de se libérer de la mainmise des donneurs de leçon en Afrique et aux africains…Depuis 2015, les donneurs de leçon aux africains ont boudé le pays parce que Nkurunziza n’a pas fréquenté Louvain-la-Neuve et être ainsi le pion de Louis Michel et compagnie! Le peuple survit avec (et dans) sa dignité légendaire…
Combien d’école, de centre de santé ont été construit sans l’apport de la banque mondiale qui, pour financer un centre de santé, il faut des éclaireurs, puis des éclaireurs, puis des experts, des superexperts, et enfin quelques maçons pour monter 4 murs au cout des millions! Mais voilà, avec quelques heures de travaux communautaires, une école, un centre de santé, voit le jour!
Et nous voilà devant une nouveauté, financer les élections sans recourir à l’ONU et à je ne sais quoi!
Mais bravo Monsieur Nkurunziza d’avancer – songa mbere-, au moment où les autres, ba Nderamaboko, hommes et femmes aux bras croisés, au lieu de s’en servir pour travailler continuent de parler crise, dégel de la coopération, alors que l’on peut s’en sortir sans cette coopération
@Ayahu
On le voit parfaitement sans ce président on ne pourrait pas avoir le bien être matériel dans lequel les burundais baignent : la trésorerie de l’Etat est pleine de devises etrangères , les hopitaux publics marchent à la perfection , aucune mauvaise odeur de ce coté, les écoles fonctionnent à merveil , bref tout est nickel . Tout va bien Il n’ y a rien à voir , circulez !!! Bravo . Le paradis C’est demain . Mr Ayahu portez des lunettes , votre état de santé Est préoccupante.
L’aveuglement des hommes est le plus dangereux effet de leur orgueil.Mr. Ayuhu! les bourundais croupissent dans la misere et Nkurunziza qui en est responsable n’a meme pas hote de ses echecs, il cherche une fois de plus à extorquer cette meme population malheureuse? Mr Ayuhu, suivre moutonement Nkurunziza est une hote. j’ espere que vous vous etes trompe de route, car lorsqu’on s’est évidemment trompé de route, la prudence conseille de revenir sur ses pas jusqu’à ce que l’on ait reconnu la véritable route qu’on aurait dû suivre. Nkurunziza n’a ni une vision pour le Burundi ni les capacites de sortir le Burundi dans le chaos qu’il a lui meme causé et veut se maintenir au pouvoir par la sueur des Burundais? Le bilan de Nkurunziza est negatif et ne sera jamais positif. Il n’y a rien de model dans Nkurunziza.
« … pour financer un centre de santé, il faut des éclaireurs, puis des éclaireurs, puis des experts … »
Pas forcément. Pour financer un centre de santé, il faut des donateurs, qui sont en majeure partie des collectivités politiques d’un quelconque pays européen. L’argent provient, indirectement et comme je l’ai toujours rappelé, des impôts, donc du travail de citoyennes et citoyens. Solidarité, de population à population.
Les finances ne font pas tout. L’administration communale est active – pour les relations avec les autorités de plus haut niveau, l’octroi de terrains, le choix d’entrepreneurs s’il ny a pas de comité d’initiative local, le défrichement lors de travaux communautaires, que sais-je encore …
Les experts-vampires n’apparaissent pas dans mon tableau.
Les éclaireurs peuvent très bien être des membres de la diaspora, avec leurs relations, leur connaissance des lieux et des besoins.
Dans ce modèle « ras-les-pâquerettes », les pertes son limitées à l’échelon communal et à la gestion du chantier. Avec un bon contrôle financier sur place, les risques sont limités. Les faux-frais sont minimes, parce que l’infrastructure européenne peut fonctionner sur une base de volontariat pour des projets de dimension modeste.
Solidarité de population à population. La construction profite à la main-d’oeuvre locale qui fournit par ailleurs des contributions non rémunérées et s’approprie ainsi « son » centre de santé.
@Ayuhu Jean-Pierre
Avec des justifications qui ne tiennent pas debout accouplées d’une effronterie prétentieuse du genre Ayuhu,Nkurunziza a trouvé un soutien de taille pour continuer à ruiner et endommager la vie du peuple burundais!
Le parlement Burundais ne cesse de clamer que les sanctions soient levées! Pourquoi continue-t-on aors à crier et à pleurnicher si vous pouvez vous passer de la cooperation de l’UE?
Vous perdez votre temps_cher Ayuhu à soutenir et à défendre l’indéfendable.Nkurunziza (avec sa mauvaise gouvernance) a fait du Burundi le pays le plus arriéré du monde! Rien n’a vanté à son sujet.
Je vous conseille de consulter un psychanalyse,des crises de mauvaises foi de cette ampleur, c’est souvent fatal!
Sorry! aor=alors
J’aime bien lire des réactions délirantes qui s’abattent sur quelqu’un quand il vient de toucher à un point névralgique ou remettre en question une idée qu’on considère intouchable.
@Ayahu Jean Pierre vient d’essuyer des tirs de feux croisés venant de ceux qui sont contre ses idées. Quand quelqu’un se résoud à des attaques personnelles, c’est que ses arguments viennent de le déserter.
Les arguments se désolidarisent toujours du colérique! Non pas parce qu’ils ne l’aiment plus, mais parce qu’ils sont jaloux de sa colère.
Le beau temps vient toujours après la tempête. Mais ce qu’on oublie, c’est que la tempête vient après le calme. Se calmer ou pester (ou l’inverse) ne change rien au temps : il est toujours là, impassible.
J’ai trouvé un moyen sûr de faire des tempêtes ephémères, sans significance et sans aucuns dégâts. Je prends un verre, le remplis d’eau (propre svp) aux trois quarts (3/4)… Ensuite, j’y introduis mon doigt et je fais des mouvements circulaires! Vous savez quoi? Un jour j’ai réussi à créer un vrai tourbillon « verrienne »!
C’était très impressionant à lire, n’est-ce pas? Mais… … C’était insignifiant et inutile!…
Bon! Disons que je ne parlais pas seulement de mon commentaire!
Allez! On recommencer!
@Meurisaut,
« ous perdez votre temps_cher Ayuhu à soutenir et à défendre l’indéfendable.Nkurunziza (avec sa mauvaise gouvernance) a fait du Burundi le pays le plus arriéré du monde! »
Meurisaut, le Burundi n’est pas ce que tu crois. Voici l’infographie de la dette publique des pays africains, le Burundi s’en sort mieux que les autres.
http://www.financialafrik.com/2016/06/16/infographie-inquietante-evolution-de-la-dette-des-pays-africains/#.WZVHolVJaUk
@Umurundi
Les USA sont le pays le plus endetté du monde tu ne vas quand même pas rêver que le Burundi va mieux que les USA parce qu’il a moins de dette publique! Si le Burundi a moins de dette publique c’est aussi parce qu’aucune institution financière ne lui fait confiance pour lui donner de son argent.A l’époque de Mobutu au Zaire,le FM ainsi que la banque mondiale ne voulaient plus donner de leur argent au Zaire parce que tout tombait dans les poches des vampires au pouvoir au lieu de servir le pays! Il en va de même aujourd’hui au Burundi! Les vampires au pouvoir savent bien se servir que servir le pays! Qui peut faire confiance a une administration qui a érigé la corruption en système de gouvernement?
Cher Umurundi, tu fais partie de ces dd qui voit tout en rose au moment où le pays continue à faire sa descente aux enfers… Pauvre Burundi!!
Iyo muba muzi aho les fonctionnaires bageze kubera les augmentations salariales et autres avantages vyahagaritwe, ntimuba muriko murayayata nkuko!
Très bonne idée Son Excellence Le Président de la République. Maintenant Son Excellence, utiliser les pouvoirs dont vous disposez pour ouvrir l’espace politique aux partis et personnalités non affiliés au CNDD-FDD afin qu’ils aillent librement rencontrer leurs militants.