La méfiance entre politiques, l’insécurité, des irrégularités dans l’enrôlement des électeurs… sont les principaux défis, selon l’Eglise catholique, au bon déroulement des élections de 2015.
Dans une déclaration sortie ce dimanche 7 décembre, le Conseil des Evêques catholiques du Burundi revient sur certains défis. « Les élections arrivent au moment où le climat est malsain entre les politiciens. (…). Le dialogue, origine de la mise en place de la feuille de route, semble actuellement au point mort. » Les comparutions répétitives des opposants et les divisions des partis politiques constituent également des handicaps au rendez-vous de 2015, selon les responsables de l’Eglise catholique. Des cas d’assassinat, de vols rapportés ici et là dans le pays sont des preuves d’insécurité. Ce qui crée une situation d’incertitude et de panique. D’après eux, vu la pauvreté grandissante dans le pays, les jeunes au chômage cèdent facilement à l’instrumentalisation. Cela fait qu’au moment des élections, les bons projets ne deviennent pas prioritaires.
Des conseils ont été également prodigués. « Chacun doit apporter sa pierre à l’édification de la démocratie et les chrétiens doivent être des piliers de la paix, de la vérité et de l’unité ».
Aux jeunes, il leur est recommandé de ne pas adhérer aux sollicitations visant à leur inculquer des idées divisionnistes.
L’Etat est le premier responsable pour le bon déroulement de ce processus. Ainsi, « il doit prendre les partis politiques au même pied d’égalité et ne pas s’ingérer dans les affaires des partis ayant l’intention de se réunifier ». L’Accord d’Arusha doit rester sa référence.
A la Ceni, les Evêques lui rappellent son rôle irremplaçable dans la préparation des élections : « Elle doit être neutre… » Pour ce, les Evêques lui rappellent qu’elle doit éviter d’adopter un langage pouvant créer la suspicion. Aux politiciens, l’Eglise catholique leur recommande de ne pas mettre en avant leurs intérêts : « Il faut vous rappeler de votre rôle dans le renforcement de la démocratie et faire une compétition des idées…».
Néanmoins, les responsables de l’Eglise catholique notent quelques signes d’espoirs : le code électoral consensuel, la mise en place des différentes commissions électorales ainsi que l’appui de la communauté internationale au processus. Ils se réjouissent également du fait de l’arrivée de ce rendez-vous et de l’engagement de tous les politiciens à participer à ce processus.
Le climat a toujours été malsain entre les politiciens avant les élections, mais cela n’a jamais empêché qu’elles se déroulent bien. Je me souviens comment des membres de l’Uprona avaient empêché Ndadaye de tenir son meeting de fin de campagne en 1993 : ils avaient pris des milliers de coqs et s’en étaient servi pour barrer tous les chemins convergeant vers le stade Prince Louis Rwagasore!
Seulement aujourd’hui il semble que l’opposition a adopté une autre tactique : s’attaquer aux élections elles-mêmes et éventuellement les faire annuler ou échouer, de préférence avant qu’elles n’aient lieu! Ils essaient tout simplement de faire la même chose qu’en 2010, mais cette fois-ci à l’avance!
Alors comme le gouvernement est le premier responsable comme le prétend le clergé catholique burundais, il doit s’assurer de mobiliser les citoyens et les services de sécurité pour qu’ils restent vigilents et alerte pour sécuriser les élections et les électeurs, autant les opposants que les pros de chaque côtés.
Mais je n’aime pas quand l’Église catholique se met à se mêler de ce qui ne la regarde pas! Pourquoi ne ferait-elle pas comme d’autres Églises présentes au pays?
Au dernières élections ils utilisaient exactement le même langage que l’opposition en parlant de leaders et dirigeants sans vision et patati patata… Vous vous imaginez si un dirigeant se mettait à critiquer ouvertement dans les médias les pratiwues de l’Église catholique? Bagaza avait osé, et même si c’était pour de mauvaises raison et qu’il en a en parti payé le prix, il a montré qui était le patron. L’Église aussi y a laissé des plumes : Ella a été dépouillée d’écoles et de terres qui n’ont jamais été les mêmes, s’ils n’ont carrément jamais été restituées!… même après le départ de Bagaza! Mais espérons que personne n’aura la même folie que Bagaza, même s’il me semble qu’on continue à les provoquer…
Mise en garde : Ceci est une opinion personnelle et je n’assume ni n’assumerai aucune responsabilité si quiconque s’en est pris ou s’en prend à l’Église (Toutes) après l’avoir lu!
Vuba Imana y’Ukuri igiye gufuta ubucuti buri hagati y’amadini n’abanyapolitiki batwara za Leta,ikoresheje ONU nabo banyapolitiki nyene( Ivyahishuriwe Yohani 17:12- 18). Uwudashaka gushikwako n’ishavu ry’Imana y’Ukuri yokora ibikurikira dusanga muri Ivyahishuriwe Yohani 18: 4- 5, no muri Zefaniya 2: 3.
Impanuro zabo ba seigneurs ni nziza cane. Ari bibuke neza ko les églises zifise uruhara mu maraso y’nzirakarengane yasesetse mu Burundi n’ahandi henshi kw’isi. Akarorero, Adolphe Hitler, umwicanyi karuhariwe w’ikinjana ca 20 yarashigikiwe na Ekerezia gatolika.Ama couvents( ibigo vy’aba seigneurs) rimwe rimwe biarakoreshwa mu kunyegeza imbunda zikora ishano ryo gusesa amaraso. Akandi karorero, benshi murabo baramutswa Uburundi bize mu mumashure yabo basenyeri, guhera mu primaire gushika muri za kaminuza: none ukunyotora itunga ry’igihugu, za intimidations, … nivyo bakuye muri ayo mashure?nik kuki muzi amanyanga yabategetsi bamwebamwe bari muri Ekerezia, ariko bakakomeza gusangira? Ni kuki batabaca za sakaramento canke ngo babafute kurutonde rw’abakirisitu? ( 1 Abikorinto 5:9- 13). Amabi ari kuri iyi si saya politiki gusa rari nayandi menyi nka za pédophilie no gushurashuza ibibondo, vyagirizwa « abihebeyimana », urubanza rwabo rukaba rugeze muri ONU(loni). Abakora amabi nkayo bitwaje Bibilia canke Ikorowani Imana y’Ukuri irababona, ntibagire ngo irasinziriye, vuba igiye kubavugutira umuti
Jewe sinkunda abavuga abarundi nabi .Abarundi benshi barabatijwe ariko KUBESHA,KUBIBA URWANKANO,GUHEMUKIRA NIRA ni vyo bituma Abarundi tutazotera imbere.
Pepe,
Je suis d’accord avec toi uvuze yuko le pays a besoin du sang neuf aux postes de dirigeants mugabo bien sure bataje nabone kwikenura canke kwironderera ayo bazorya muri pension yabo.
Ariko ce qui me trotte toujours la tête et qui m’étonne beaucoup nuko personnellement je pensais que le CNDD FDD avait les moyens de gagner facilement (peut être avec pas une majorité écrasante) en 2015 mais visiblement ce n’est pas la même assurance qui se manifeste dans vos faits et magouilles sur le terrain depuis un certain temps surtout à l’approche des élections. Ils ont surement des données que probablement toi et moi ne savons pas.
Je vois mal Le Real Madrid corrompre la FIFA, tout le corps arbitral ainsi que les fans pour gagner contre Vital ‘ô tout en disant qu’il est sure de remporter la victoire après le match. Sans oublier corrompre l’équipe adverse, semer la zizanie dans le team qui dirige de cette même équipe adverse.
Quelque chose cloche et je suis sure yuko nawe ubibona
Je ne suis pas de ceux qui se suiciderons après la victoire du CNDD FDD loin de là car je ne vis et ne compte pas vivre de la politique mais je voudrais sincèrement qu’on ait un pouvoir qui aime réellement (atari kumunwa gusa, canke agahemo n’uruhendo) son peuple dans son ensemble, ubutegetsi budasomera canke ngo butore agatiro abarundi bariko bararira cane cane budahimbarwa ibindi bihugu nk’u Rwanda ruriko ruradusiga économiquement kandi dufise plus de potentialités et que le Président soit hutu tutsi, twa, pepe, Mutima, vuvuzela cela m’importe peu et je ne suis pas naïf pour croire que l’opposition actuel fera du Burundi un eldorado en 5 ans.
Peace !!!
uRUWAHE WEWE? bakeneye ayazotuma bahindura constitution atacamira…
@Nzobandora ‘
Je suis desole, namba ugitanga u Rwanda comme un exemple, je m’execuse tu n’es pas de cette planete terre. Come on, je pense tu as oublie ibiziga biriko birahambwa, aha bantu batavuga, ou il n’y a pas d’opposition. Une dictature au haut degree n’umwana ari munda avuze baca bakurayo. OOOh mon ami cherchez moi un autre exemple.
Pepe,
La moindre des choses est de lire tout avant de commenter un autre commentaire.
Le Rwanda est loin d’etre un model ou exemple en terme d’ouverture politique et libertés des citoyens.
J’ai uniquement considérer l’aspect économique et arrete d’ammener le débat aho itari.
Mbe womenyera kubindi navuze twahuje?
Juste une précision d’appellation : Il s’agit de la CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU BURUNDI. Et non du « Conseil ». Cette dernière appellation appartient à une autre organisation d’Églises.
Chers lecteurs d’Iwacu, Amahoro! Jewe ikintu gitumye n’andika n’icerekeye urwaruka. Turagize imisi twumva havugwa ko aba directeurs b’ama ecoles primaires na fondamentales ko boba bariko barahindura inyaka y’abana bataragera gutora ngo bazotore. Au cas ou cette information, yoba ariyo, ntarindi zina twovyita, ni GENOCIDE iruta ama genocides avugwa ko yoba yarabayeho. Coba ari kimwe abasokuru bavuga bati « UWANKA AGAKURA ABAGA UMUTAVU » pour dire que iyo ufashe umutavu ukawubaga bibabiheze ninacokimwe no guca ikibondo umwana. Ivyo ndabivuze kubera iki? Mubintu vyose nagiye ncamwo mubuzima barashiraho imyaka limites. Ube uriko urondera bourse, ube uriko urondera akazi ukaza wumva ngo UTEGEREZWA KUBA UTARENZA IMYAKA nka 32, par example. Urabona ko na education yamaze kwononekara, uyomwana shobora guheza amashure abandanije dufate na universite afise imyaka 30 cad 26+4 (bamushiriyeko) ni kuvuga arahejeje mugabo ubuzima bwiwe bwaze broque kubera wa mu directeur ou umwigisha yamushirirako imyaka. None uwo yamuhinduriye imyaka azomwendaminiza? Bientot, azoheza amashure basange kuri diplome imyaka ntisa yirigwe arazembagira diplome bayimwime canke atware identite bace bashirako yayindi bamwandikira zice ziba ingorane. Kandi ndibaza ko muzi ko hariho n’abanyeshure bari muri universites ariko bitemewe kubera ingorane zavuye bamwe mubintu n’ivyo nyene bakabimubwira aje umwaka awurangije muri universite, kandizi ko muzi ko bariho ubu bari mungorane. Nosaba vraiment, abamenyesha makuru mu ma emissions yanyu umuzoze murababwira abobana canke abavyeyi babo bavyemere kwihebera abandi mugabo babizi ahandi murazi igihugu batize ntavyo bazi ko uba ari nk’uko w’ishize akagozi mw’izosi ngo kugira wihebere abandi. Jewe umwna wo muri famille nzosanga babigiriye tuzoburana n’uwabigize gushika na hehe mpaka amuhe indaminite kko azoba yamwishe.
Naratangaye n’umuntu ngo aserukira agateka k’abana « AYONS PITIE DE LUI » muvyo yavuze yivugiye ngo boba babigishije kw’iba ntavuge ingora nyamukuru aho umwana baba bamuciye umutwe. Niba mutari mubizi hako umuntu yo kwongererako n’igice c’umwaka, yopfuma akwica kko n’ amabi masa. Nkajewe, je vs l’assure ku myaka mfise uwonkurirako umwaka umwe hari noca nogorora.
Mugabo murantunga sinzi ko tuvyumva kumwe numva atamuntu n’umwe akivuga, bavuga gusa amatora ariko iyo « Genocide intellectuel » ari hamwe vyoba arivyo ntibayivuge. Kandi birumvikana kko niba abadirecteurs bariko bazaniora abana uburangamuntu, bategerezwa kuba bafise attestation de naissance zabo ahandi ho ni kwa kubaca imitwe nyene.
Ceci est un petit clin d’oeil à nos hommes en robes blanches et mauves. Je pense que nous attendons toujours un mot de leur part sur le drame de leurs confrères assassinés sauvagement en 1972 parce que nés d’une ethnie différente de celle des assassins. Sinon, il y a suffisamment de politiciens au Burundi pour s’occuper de la politique. Voici la liste des victimes:
Archidiocèse de Gitega
François-Xavier MUTERAGIRANWA,Gabriel NGEZE, Emile NDIGIRIYE Thomas SAMANDARI, Théophile KARENZO, Michel KAYOYA
Diocèse de Ngozi
Gervais NDARUKEREGE, Sébastien NGIRUKUBONYE, Pascal KAYEHE, Marcel SIMBANDUMWE, Jérôme NSAGUYE
Diocèse de Bujumbura
Marc GAHUNGU, Joseph NIKOYANGIZE, Donatien NZEYIMANA, Melchior BIVANDA, Astère HAKIZIMANA
Diocèse de Muyinga
Paul NTIRAMPEBA, Martin GAKWAVU, Protais RUHAYA
Sœur HYACINTHE, Supérieure du Couvent de Ruganza
Oui la liste est effectivement longue. Il faut y ajouter les 3 sœurs assassinées très récemment à Kamenge car ici les enquêtes iraient beaucoup plus vite que celles des assassinats de 1972, je crois ; l’affaire étant récente mais je crains qu’il n y ait pas suffisamment de volonté politique pour la justice burundaise par ailleurs aux ordres du CNDD-FDD et non de la population de ce pays malmené depuis 2005 par un petit groupe de gens corrompus, incompétents qui bloquent le développement de toute une nation… !! Par ailleurs le CNDD-FDD qui est au pouvoir depuis 10 ans tarde à ouvrir les dossiers de ce qui s’est réellement passé en 1972, 1988, 1993, Buta, Bugendana, Taba, Teza etc…Le dossier des mines anti-char posées contre des cibles civiles sans armes, un véritable crime de guerre puni comme tel par la loi internationale….!!! L’assassinat sauvage aussi de Monseigneur de Courtrey et les sœurs assassinées très récemment au nord du pays à Matongo, je crois…. !!! Et Monseigneur Joachim RUHUNA l’archevêque de Gitega? Que faites-vous des massacres de ces religieux-là, cher AYUHU?
Par ailleurs vous êtes complètement à côté de la plaque en termes de sujet à débattre car on est en train de parler des tricheries de masse organisées par le parti au pouvoir dans les préparatifs des élections générales de l’année prochaine et à ce qu’on sache les religieux sont aussi des citoyens burundais qui ont droit au débat en cours au pays qui les a vus naître et grandir. Le Burundi n’est pas le monopole du CNDD-FDD à ce que je sache… !!! Vous êtes vraiment ridicule aussi quand, par manque d’arguments qui tiennent la route, vous détournez le débat en essayant de l’éthniser mais là aussi le bilan du CNDD-FDD n’est pas très luisant avec les massacres de milliers de Hutus du Palipehutu-FNL en 2010, 2011 et jusqu’à ce jour….! Les Burundais surtout la jeunesse ce qui l’intéresse ce n’est pas la taille des nez des Burundais mais un système éducatif qui marche, une justice sociale, un système de santé pour tous et des emplois…… !!! Noter aussi que quand vpous pillez, vous pillez seuls pas avec toute la jeunesse burundaise qui, j’en suis sûr, se réveillera un jour et vous balaiera comme pour un certain Blaise COMPAORE qui a été obligé de plier bagages et de fuir son pays en juste 48 heures après 27 ans de règne sans partage sur le Burkina…. !!! Merci et continuez de tricher
wobufise naya ba fonctionaire bose gantuze we
Question de triple survie : physique, économique et politique (PEP) de tous les opposants au système DD après les élections de 2015.
Pour un Vaste Mouvement de Changement (VMC)
Dans mon précédent article publié sur le site web Arib, je soulignais que le Burundi est très sérieusement en danger à cause de la légèreté avec laquelle il est géré. Je plaidais pour un changement de cap dans la gouvernance démocratique et socio-économique du Burundi. Je soulignais que ce changement de cap n’est possible qu’à la seule condition : tous les Burundais doivent comprendre la nécessité de s’investir et de participer activement dans un Vaste Mouvement de Changement (VMC) autour d’un projet unique de « redonner de la dignité et de la grandeur au Burundi qui en perd de plus en plus. De contribuer à asseoir une démocratie véritable, faire du Burundi un Etat de droit dans lequel tous les citoyens ont un mot à dire, dans lequel les droits et libertés sont respectés et la dignité du pays est défendue aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Mettre fin à l’impunité et défendre le pays contre toutes sortes de menaces qui risquent de l’affaiblir et contre lesquelles il n’est pas défendu pour le moment : détournements, corruptions, refus des libertés et des droits, pillages, braderie, divisions, appauvrissement, maladies, famine, chômage des jeunes, manipulation des juges, une insécurité entretenue et permanente. De relancer l’économie et de restaurer la confiance des bailleurs. De réconcilier les Burundais en paroles et en actes, etc.».
J’insistais sur le fait que ce VMC n’est possible que si les hommes et femmes politiques acceptent de se faire violence et de mettre de côté leur égo, de mettre en avant l’intérêt général de tous les Burundais et pas la recherche d’un raccourci pour s’enrichir sur le dos du bas peuple comme certains l’ont bien fait.
Tous les acteurs politiques burundais ainsi que les hommes et femmes de la société civile et des médias ; bref, tous ceux qui sont opposés au système DD instauré par un club de quelques généraux, du Président Nkurunziza et de ses proches fidèles ont un choix entre deux scénarios :
1. Participer aux élections de 2015 de façon dispersée avec plusieurs listes ; ce qui reviendrait à dérouler un tapis rouge au système DD du club de rester aux commandes du pays avec toutes les conséquences de menaces sur la triple survie de tous les non membres du parti CNDD-FDD et plus particulièrement les leaders de l’ADC-IKIBIRI mais aussi des membres du CNDD-FDD-UPD qui sont opposés au système DD du club Nkurunziza. Manassé NZOBONIMPA, Alexis SINDUHIJE, Léonard NYANGOMA, etc. seront condamnés de rester en exil pendant encore 5 ans. Hussein RADJABU et d’autres prisonniers politiques comme les membres du MSD seront condamnés injustement à rester dans les geôles de Mpimba. Agathon RWASA reprendra encore une fois le chemin de l’exil ou rejoindra Hussein RADJABU à Mpimba pour plusieurs années en tout cas pas moins de 10 ans pour l’éloigner de la scène politique, les élections de 2020 seront préparés dès le lendemain de la victoire du CNDD-FDD en 2015. De toutes les façons, le dossier des BANYAMULENGE qui pèsent sur lui et qu’on vient de réactiver alors qu’il a été Directeur de l’INSS pendant quelques années sans être inquiété devait interpeller RWASA et tous les hommes politiques. Un autre exemple parlant est de celui de Pasteur HABIMANA qui vient être lâché par le système DD qu’il vient de servir pendant cette législature et comme récompense accompagnera RWASA en prison si ce dernier échappe à un probable attentat DD. Eh oui, le cas de Manassé NZOBONIMPA, un militant de première heure du CNDD-FDD, qui était bien haut placé à côté du cas RADJABU montrent à suffisance que les membres du CNDD-FDD ne sont pas épargnés non plus et que leur triple survie PEP peut être menacée. Les prochains membres du CNDD-FDD qui seront dans le collimateur sont certainement les deux nouveaux directeurs de l’INSS et de la SOBUGEA. L’histoire nous le dira. Je ne reviendrai pas sur le cas de Frédéric BAMVUNGINYUMVIRA qui traîne un dossier judiciaire monté de toute pièce pour le discréditer. Léonce NGENDAKUMANA n’est pas aussi épargné car il vient d’être jugé avec un an d’emprisonnement. Quid des Upronistes, les perquisitions qui viennent d’être opérées à leur domicile en violence flagrante de la loi est un message fort qui s’adresse aux Batutsi pour les intimider. Charles NDITIJE lui aussi n’est pas épargné, c’est un Hutu qui dérange les hommes du système DD dans la mesure où il est à la tête d’un parti tutsi et qu’il n’aurait pas rempli le cahier des charges de casser l’UPRONA. Enfin Jacques BIGIRIMANA doit comprendre lui aussi que sa mission de leader de l’opposition touchera bientôt à sa fin et que par conséquent, il devrait penser à sa triple survie PEP après les élections de 2015 car rien ne dit qu’il sera toujours dans les bonnes grâces du club système DD. Je n’oublierai pas les hommes et femmes de la société civile qui sont aujourd’hui intimidés et menacés soit de mort ou d’emprisonnement : Pacifique NININAHAZWE, Pierre-Claver MBONIMPA, Gabriel RUFYIRI, Bob RUGURIKA, Domitile KIRAMVU, Innocent MUHOZI et d’autres journalistes de la RPA, de Isanganiro, de la TV Renaissance, etc.
2. Les hommes et femmes politiques acceptent de se faire violence et de mettre de côté leur égo, de mettre en avant l’intérêt général de tous les Burundais et acceptent de se mettre ensemble et animer le VMC malgré la différence de vision et des intérêts divergents. Autrement dit, tous les hommes et femmes mentionnés ci-haut et bien sûr d’autres auraient un et deux objectifs communs : sauver la Patrie en danger et garantir leur triple survie PEP et des membres de leurs partis ou organisations. C’est la seule voie pour honorer la mémoire de tous ces burundais, membres du FNL, de l’UPD, du MSD, etc. qui ont été assassinés pour des raisons d’appartenance politique avant et après les élections de 2010. Qui peut oublier Léandre BUKURU, un hutu du MSD qui a été décapité par les envoyés du club système DD ? Qui peut oublier Ernest MANIRUMVA ? Je ne prends que ces deux exemples mais tout le monde sait très bien qu’il y en a plus de milliers de tels cas. La seule garantie de votre triple survie RWASA Agathon, BAGAYA Alfred, BIGIRIMANA Jacques, MIBURO Emmanuel, KENESE Jacques, HABIMANA Pasteur, NYANGOMA Léonard, François BIZIMANA, Alexis SINDUHIJE, NZOBONIMPA Manassé, KAMPAYANO Pascaline, BARAMPAMA Marina, NDITIJE Charles, NGENDAKUMANA Léonce, BAMVUNGINYUMVIRA Frédéric, RADJABU Hussein, NININAHAZWE Pacifique, RUFYIRI Gabriel, MBONIMPA Pierre-Claver, MUGWENEZO Chauvineau, MANWANGARI Jean-Baptiste, NGAYIMPENDA Evariste, SIBOMANA Tatien, NDIKUMANA Victoir, SAHINGUVU Yves, GASUTWA Bonaventure, NIYOYANKANA Bonaventure, NDAYIZAMBA André, NDIHOKUBWAYO Jean-Claude, MASENGE, MINANI Jean, NDAYIZEYE Domitien, NTIBANTUNGANYA Sylvestre, BAGAZA Jean-Baptiste, BUYOYA Pierre, etc. est de vous mettre ensemble et lancer ce VMC autour d’un projet crédible qui garantit la triple survie PEP de tous les citoyens burundais et ainsi sauver la Patrie en danger. La politique n’est pas statique, elle est dynamique et par conséquent rien n’est impossible. COMMENT ?
Cesser immédiatement des attaques, accusations ou critiques sur les ondes et dans les médias de toute personne ou parti politique opposé au système DD ;
De toute urgence instaurer un dialogue entre membres des différentes tendances d’un même parti, même les belligérants qui se sont combattus pendant des années finissent par dialoguer.
D’urgence, toutes les tendances du FNL c’est-à-dire Mossieur Agathon RWASA avec Monsieur Alfred BAGAYA ; Monsieur Jacques BIGIRIMANA avec Monsieur Emmanuel MIBURO ; Monsieur Pasteur HABIMANA avec Monsieur Jacques KENESE, etc. s’il vous plaît si vous aimez réellement le Burundi et les Barundi, si vous vous aimez vous-même, je vous invite rapidement à vous rassembler au tour d’ne formule consensuelle pour vous retrouver dans un FNL réconcilié et reconnu par la loi. Que chacun d’entre vous adopte un profil bas, mette de côté son propre égo, privilégie sa triple survie et celle des autres, de l’intérêt général de la Patrie. Ce rassemblement doit se faire dans un délai très cours, vous n’avez plus assez de temps à perdre. Faites-vous élire en tant que parlementaires vous Tous y compris RWASA (sur la seule liste du VMC). Votre triple survie sera garantie. Je vous en prie, vous en sortirez rehaussés et renforcés, vous aurez aussi sauvé le peuple burundais et la Patrie.
D’urgence, Messieurs NGENDAKUMANA Léonce, MINANI Jean, BAMVUNGINYUMVIRA Frédéric, NDAYIZEYE Domitien, NTIBANTUNGANYA Sylvestre, s’il vous plaît s’il vous plaît si vous aimez réellement le Burundi et les Barundi, si vous vous aimez vous-même, mettez votre expérience au service de la Patrie. Donnez un bon exemple, reconstruisez votre famille politique en une seule entité. Monsieur MINANI Jean, faites-vous violence et rejoignez les autres avec tous vos membres au FRODEBU initial. La question de positionnement ou de liste est une question technique. Faites-vous tous élire en tant que parlementaires. Je prierais Monsieur NTIBANTUNGANYA d’user de sa sagesse pour réconcilier les tendances. Le FRODEBU en sortira renforcé et c’est la seule façon d’honorer le Président Ndandaye et tous ses compagnons de lutte emportés par la crise de 1993.
D’urgence, NDITIJE et ses amis de l’UPRONA, merci de tenter l’impossible de trouver le terrain d’entente avec le camp NIBIGIRA-BAZOMBANZA. Concilie NIBIGIRA et BAZOMBANZA doivent comprendre que leur mission regrettable prendra fin avec les élections de 2015. Et après ? Et si le CNDD-FDD n’arrivait pas à tripoter pour vous. Pensez à quelle sauce vous allez manger. Cessez vos manœuvres sans issue et faites-vous violence, remettez le parti au camp NDITIJE conformément au jugement de la cour de justice de l’EAC. A défaut de cela, j’invite le camp NDITIJE à constituer une liste des indépendants avec toutes les forces vives de la Nation et de se concerter avec le VMC pour se partager les communes et les provinces pour les communales et les législatives. Aucune commune et aucune province n’aurait deux listes pour ces élections du moins pour tous ceux qui sont opposés au système DD et qui ont un seul objectif de sauver le Burundi de la dérive. Les membres de l’UPRONA sont priés d’encourager les autres partis politiques à se réunifier.
Aux membres de l’UPD FELUZI et MUGWENEZO, merci de concrétiser et finaliser rapidement la réunification de l’UPD. Après réunification, merci de continuer le dialogue avec tous les déçus du CNDD-FDD pour qu’ils rejoignent l’UPD. Je pense d’ores et déjà à Manassé NZOBONIMPA qui est déjà à l’œuvre. Monsieur Hussein RADJABU devrait faciliter ce travail.
Aux hommes des Eglises, vous avez une lourde responsabilité dans la mesure où pas mal de membres des églises sont fortement représentés dans les CEPI et CECI. Le plan de tricherie des élections mis en application dans l’enrôlement des électeurs ne peut en aucun cas être accepté par les églises burundaises et plus particulièrement l’église catholique. Le Burundi va très mal et la seule solution pour le sortir de cette situation est « le printemps burundais » qui doit passer par des élections libres, démocratiques et transparentes dans le strict respect de la constitution actuelle. Si l’Eglise catholique ferme les yeux sur les tricheries en cours dans l’enrôlement des électeurs et sur le troisième mandat du Président Nkurunziza, il y a risque de déception de la part des chrétiens. Je prierais les Révérends Archevêques Ntamwana et Ngoyagoye d’user de leur sagesse pour plaider auprès du Président Nkurunziza pour qu’il renonce au troisième mandat et qu’il organise des élections libres et transparentes. Pour cela, il faut le plus tôt possible de créer un climat apaisé en remplaçant l’équipe de la CENI et en désarmant les hommes au manteau qui sème la zizanie et l’insécurité à travers tout le Burundi. C’est le moment de « laisser partir le peuple burundais » sur la voie d’une véritable démocratie, préalable à un développement intégral et durable du Burundi.
Enfin, aux hommes et femmes des médias, de la société civile et à tous les Burundais, les élections sont les vôtres. N’acceptez pas qu’on vous vole votre démocratie. Merci de vous préparer à superviser vous-même les élections car elles sont vôtres kandi ak’imuhana kaza imvura ihise. Nous saluons d’ores et déjà les citoyens de Musaga et des autres coins du Burundi qui ont pris en flagrant ces voleurs et tricheurs du système DD.
A la jeunesse burundaise dans son ensemble, préparez votre avenir. Votre avenir passe par le changement de cap au Burundi dans sa gouvernance sécuritaire, économique, démocratique et politique. Le CNDD-FDD a échoué lamentablement. Mobilisez-vous et exigez de la part des responsables de vos partis respectifs une forte coalition et un Vastement Mouvement de Changement qui aura comme seul objectif de sauver la Patrie en danger
Le 06 décembre 2014
@Espoir Mwiteriteka,
Ndabona wacometswe. Abo bose uvuze sibo bagize igihugu gusa, il ya des leaders tranquilles, qui sont en gestation. Abo nyene nibo bononye iguhugu. Mon opinion nuko abose bose bova kuri scene politique maze hakaza de nouveaux visages, le sang neuf. Nayo ayo yose n’ama brouhaha. Je pense pas que tu vas te succider après que Le CNDD-FDD sera porte au pouvoir avec une majorite absolue. C’est le peuple qui vote mon ami, ce n’est pas l’electorat de Bujumbura.
Détrompez-vous,…bose ni bamwe.
Quand les éléphants se battent, l’herbe souffre; quand ils font l’amour, l’herbe souffre.
La seule chance qui nous reste en tant que Burundais, c’est la prise de conscience de nos chers politiciens de passer les intérêts supérieurs de la nation avant les intérêts de leurs ventres.
Mais,…changing the team just for changing,… ntaco bimaze.
But at the same time, our politicians should know that if they don’t want to change, change will change them.
Murakoze murakagira Imana n’inama.
Uravuga ntuvura. Courage!
Ahubwo ngira washaka kwerekana ko DD atacoyibuza gutsinda kuko abuvuze bose ngo baje hamwe ni nko kurotaukanura
Des hommes respectables qui parlent avec le coeur! Conseillez nos leaders, surtout monsieur Nduwimana,Ndayicariye et son porte parole…de diminuer leur arrogance. Quand je les ecoute, j’ai la chair de poule. Ils pensent que le Burund est leur propriete et que’ils peuvent imposer leurs iniquites en toute impunite. Quant au commandant, il est toujours dans la kibira!
Je vous aime bien quand vous parlez.
Continuez comme cela.
Peut-être que nos politiciens reviendront un jour sur le droit chemin?
iyo abo basenyiri babivuganukuri vyogiye mungira.ariko,nuko no muribo nyene hari abashigikiye iyo jntwaronkurya musenyeri wigitega muribaza yuko avugishukuri?ntibibaho.ariko,iconzi coco niko ivyo bakora vyose,bizoja kugahanga kiyo leta yibaza yuko izubwenge.ariko iyo ntintango yuko ibintu biyasngara.muzobe mubimbwira
Ko mwatevye mukabona yuko bamwe mu bapatiri bakingiye ikibaba ubusuma bw’amatora en 2010, ni mugume muhanura kuko nimwe musigaye Nkurunziza na Nduwimana batarabacamwo Eglise Nyakuri. Ngira bazobumvira. Ariko umugabo Ndayicariye sinzi ingene muzomukonya, yasaze.
[email protected]