« Vérité, mémoire, et justice » sont les trois pistes proposées par la Commission Épiscopale Justice et Paix (CEJP) du Burundi. C’était lors de l’ouverture d’un atelier de 5 jours, ce lundi 11 novembre à Bujumbura.
« La réconciliation ne veut pas dire oublier le passé douloureux, mais consiste plutôt à regarder avec l’ancien adversaire ce qui vous a divisé pour trouver un remède durable », a souligné l’Archevêque de Bujumbura, Mgr Evariste Ngoyagoye.
Selon ce prélat, le Burundi a une expérience à faire profiter aux pays qui sortent des conflits. Il cite entre autres les négociations d’Arusha, le gouvernement de transition, les programmes de désarmement et de démobilisation, la mise sur pied des corps de défense et de sécurité, les élections de 2005 et de 2010… Mais il a martelé que cette expérience burundaise reste limitée tant que la CVR n’a pas encore été mise sur pied.
L’archevêque de Bujumbura a indiqué que les Burundais sont en train de profiter des dividendes de la paix en construisant des maisons, des routes, des barrages hydroélectriques, mais qu’ils sont aussi tenus à « reconstruire leurs cœurs ».
Les hommes d’Eglise venus des pays étrangers « espèrent pouvoir soutenir l’Eglise du Burundi dans son travail et son témoignage, surtout face aux défis politiques actuels », a dit un d’entre eux. Parmi les invités de marque figurait aussi Agathon Rwasa et le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
souvent nos églises font des choses , de bonnes choses , de la main gauche sans en tenir informé la main droite. Je sais certains autres préféreraient le faire à la radio avce trop de fracas et moins ……….
L’Eglise catholique est bien sur la force la mieux organisee, la plus informee, la plus eduquee, la mieux nantie, la plus sorciere aussi vis a vis d’un peuple aussi pauvre que le Burundi.
Si elle ne dit rien sur certains aspects vitaux du moment, ce n’est pas qu’elle est moins du jeu ou qu’elle n’en termpe dedans, c’est cela plutot sa force. Tu n’entendras rien d’elle. Pourtant elle fait la pluie et le bon temps.
Quant a la CVR je crois que c’est effectivement l’Eglise qui devrait sonner la glas de la fin de la recreation. Car elle n’en sait que trop sur le passe moins glorieux du peuple burundais. Ce qui cloche c’est que malheureusement elle ne peut pas jouer l’arbitre car elle a ete toujours associe de pres ou de loin par l’intermediaire de certains de ses prelats aux evenements qui ont endeuille helas ses propres fideles.
Si Jesus revenait aujourd’hui ceux qui manqueraient ou se cacher ne seraient certainement pas les infideles seulement. Malheureusement.
L église catholique est la première force au Burundi, l armée vient juste après, j attendais la position de l église sur le changement de la constitution mais il n’y a que diversion, l armée elle reste muette. Leurs intérêts passent avant tout.