Du 27 novembre au 1er décembre, 150 directeurs provinciaux et communaux de l’Enseignement, 2100 directeurs et préfets des études du cycle post-fondamental ont suivi une formation sur la pédagogie de l’intégration (PI).
« Avec cette nouvelle pédagogie, l’élève est au centre. C’est lui qui créé, qui construit les savoirs », explique Astère Ndayisaba, conseiller pédagogique au Bureau d’Etudes de curricula de l’enseignement post-fondamental, général et pédagogique (BECEPFGP). Or, avec la pédagogie par objectif, poursuit-il, l’enseignant était le seul détenteur du savoir, l’élève n’est là que pour écouter. « Avec la PI, l’enseignant devient un guide, un accompagnateur, un facilitateur ». Ce superviseur et formateur espère qu’avec cette nouvelle pédagogie, de bons résultats vont être enregistrés.
Organisée par Enabel (Ex-CTB-Agence belge de développement), cette activité entre dans le cadre de renforcement des capacités des acteurs de l’enseignement des métiers et post-fondamental.
« C’est pour appuyer ces cadres à mieux réaliser la mission de suivi-encadrement des enseignants et formateurs de l’éducation tant au sein des écoles, du post-fondamental général et pédagogique que des centres d’enseignement des métiers », a annoncé, dans un communiqué de presse, cette agence, vendredi 30 novembre.
Les bénéficiaires ne cachent pas leur satisfaction. Serges Bayagirimana, directeur de Lycée Bubanza, une des écoles pilotes, a confié que cette formation leur permettra de bien suivre, d’encadrer les enseignants qui ont bénéficié de cette formation.
Pour lui, cela prendra du temps pour obtenir des résultats, mais « le travail en groupe est très bénéfique pour les élèves ». Et de plaider pour la multiplication et l’élargissement de ces formations au niveau fondamental et universitaire.
Financée à hauteur de 205 mille d’euros par la coopération belge pour le développement, cette activité s’est déroulée simultanément dans quatre pôles : Bujumbura, Gitega, Ngozi et Makamba.