• Un mois vient de s’écouler après l’arrestation et l’incarcération d’Agnès, Christine, Egide, Terence et Adolphe. Ce mercredi 20 novembre, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Ntahangwa, les quatre journalistes ont été maintenus en détention préventive tandis qu’Adolphe le chauffeur a bénéficié d’une remise en liberté provisoire. A la suite de cette décision, un des avocats des quatre journalistes et leur chauffeur, Me Clément Retirakiza, a annoncé que le dossier des cinq prévenus, par la voie du procureur de la République, doit être transféré au Tribunal de Grande Instance de Bubanza en charge d’ouvrir un procès en audience publique.
• L’Association Burundaise des radiodiffuseurs (ABR) estime que ce maintien en détention est un mauvais signal envoyé à la liberté de l’information surtout à la veille de la tenue des élections générales de 2020.
• Le fondateur du Groupe de Presse Iwacu, Antoine Kaburahe, déclare que sa déception est grande à la suite de l’annonce du maintien en détention des quatre journalistes mais que l’espoir demeure.