Mardi 05 novembre 2024

Économie

Economie bleue durable : le Burundi n’est pas à la traîne

28/11/2018 Commentaires fermés sur Economie bleue durable : le Burundi n’est pas à la traîne
Economie bleue durable : le Burundi n’est pas à la traîne
Déo-Guide Rurema : «L’inaction dans la protection de l’environnement et dans la préservation de nos lacs, océans et mers entraîne des pertes économiques énormes ».

«Le combat et la mission du gouvernement du Burundi pour conduire son peuple à un avenir meilleur sont en parfaite corrélation avec les objectifs des présentes assises», a affirmé, lundi 26 novembre, Déo-Guide Rurema, ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

S’exprimant lors de l’ouverture de la première conférence mondiale sur l’économie bleue, à Nairobi, le ministre Rurema a rappelé que le gouvernement a récemment interdit l’importation des sachets plastiques au pays.

«Et ce, dans le but de lutter contre la pollution dite micro-plastique dont les conséquences sont néfastes non seulement sur les lacs et les rivières mais aussi sur leur biodiversité.»

M. Rurema a, en outre, évoqué la mise en place d’un Plan national de développement (2018-2027). Ses orientations stratégiques étant principalement centrées sur la restauration des paysages, la sécurité alimentaire, la sauvegarde de l’environnement, la lutte contre les effets des changements climatiques, la protection des lacs et sources d’eau ainsi que la promotion de l’énergie renouvelable.

Pour cet envoyé de Bujumbura dans ces assises de trois jours, cela permettra au Burundi de profiter des opportunités de l’économie bleue durable.

Néanmoins, il a souligné que sa mise en exécution nécessite des soutiens : «Nous sollicitons solennellement la Communauté internationale, l’ensemble des bailleurs de fonds, les investisseurs ici présents, à apporter votre soutien à notre Plan national de développement».

En effet, a-t-il motivé, ce document s’inscrit dans la logique de l’économie bleue durable. « Il concilie la lutte contre les effets néfastes de changements climatiques et le développement économique durable par la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations».

M. Rurema appelle à une action commune : «L’inaction dans la protection de l’environnement et dans la préservation de nos lacs, océans et mers entraîne des pertes économiques énormes. Il est temps d’agir et ensemble».

Pour rappel, ce genre de conférence est la première. Elle a été organisée conjointement par le Kenya, le Japon et le Canada.

Plus de 4000 participants y sont présents dont des Chefs d’Etats, des ministres, des chercheurs, des représentants de la Banque mondiale, des organisations non- gouvernementales, la société civile, etc.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 3 340 users online