Dans le cours des Sciences humaines, une leçon sur la sexualité a été introduite dans les classes de 7e, 8e et 9e année. L’archidiocèse de Gitega parle de dégradation des valeurs humaines. L’avis diverge chez les éducateurs et parents.
« Les jeunes, l’amour et la sexualité » ou encore « Les droits des jeunes et les services adaptés en matière de sexualité et santé de la reproduction» sont entre autres les leçons comprises dans le cours des Sciences humaines de la 7e à la 9e année. Ce 4e thème (qui comprend 20 pages) du manuel de l’élève est réservé à la sexualité et santé reproductive.
Dans une lettre adressée au ministre de l’Education, l’archidiocèse de Gitega lance un cri d’alarme : « La leçon 12 intitulée ‘’Les droits des jeunes et les services adaptés en matière de sexualité et santé de la reproduction’’ incite les jeunes aux vagabondages sexuels. Elle apprend aux jeunes que le plaisir sexuel est un droit pour eux sans aucune explication. »
Le département de la pastorale et de la famille de l’archidiocèse de Gitega demande que cette leçon soit supprimée du programme pour être remplacée par une autre qui encourage les jeunes à l’abstinence comme prône la culture burundaise. « Il faut que le gouvernement arrête la distribution des contraceptifs aux jeunes. Ils sont réservés aux couples qui le désirent pour l’espacement des naissances».
Certains éducateurs pas du même avis
La directrice du lycée municipal Rohero, qui a aussi enseigné ce cours, affirme que cette leçon a une raison d’être, vu comment le monde évolue : « S’ils n’apprennent pas cela en classe, ils vont l’apprendre ailleurs. Par la télé, l’internet… » Elle évoque des cas d’élèves attrapés en train de regarder des vidéos pornographiques en classe : « Il vaut mieux que les élèves l’apprennent en classe ou par les parents. Sinon, ils feront ce qu’ils veulent et les conséquences seront fâcheuses». Mais si c’est un programme scolaire, il apprendra beaucoup plus les conséquences de ces actes, soutient la directrice.
D’après cette responsable, au cours de cette leçon, les élèves donnent l’impression d’avoir déjà des notions. « Mais ils sont très réticents à poser des questions, car c’est un sujet tabou ». Pourtant, elle a observé qu’ils sont très intéressés par la leçon.
Elle signale que même des enseignants sont gênés quand ils enseignent la leçon : « Au point que certains préfèrent passer le relais aux autres enseignants quand ils atteignent ce thème. »
Elle estime que cette leçon sur la sexualité est aussi un prétexte pour les parents pour oser parler à leurs enfants : « Avec notre culture, il est très difficile voire impossible que les parents parlent de la sexualité avec leurs enfants. Mais si l’enfant a appris une leçon en la matière, il sera plus facile d’évoquer le sujet. »
Même son de cloche chez un enseignant de ce cours en 7è, 8è et 9è année au lycée Notre dame de Rohero : « La santé sexuelle et reproductive est une notion très importante dans la vie courante des élèves. Il faut qu’ils sachent comment se protéger contre le sida ou les grossesses non désirées. » Et d’enfoncer le clou : « Il faudrait que la leçon commence dès la 5è primaire, car les enfants de cet âge sont aussi victimes de viol. »
Une leçon qui empire la situation
Des parents rencontrés parlent d’une leçon qui dépasse l’âge des élèves concernés.
Alors que son fils de 11 ans, élève en 7e, est en train de réviser, un papa de quatre enfants raconte qu’il est tombé sur le mot ‘’fécondation’’. « C’était trop pour moi. Il est trop petit pour apprendre cela».
Pour ce père, il faudrait commencer à parler de sexualité dès la 9e ou 10e année, à l’âge de 14 ans au moins. « Car un enfant de la 7e année est à l’âge de la puberté, de la découverte du changement de son corps». S’il commence à apprendre les notions de sexualité, souligne-t-il, il va chercher à essayer ce qu’il apprend et ainsi il sera incité à la débauche. En outre, il fait remarquer que cela va multiplier les grossesses non désirées.
Un autre père estime également qu’il ne faut pas enseigner ces notions à des enfants en bas âge : « Ils vont chercher à découvrir ce qu’ils apprennent car ils ne sont pas assez matures. »
Une maman de quatre enfants confie qu’elle était sidérée quand elle a appris que la sexualité fait partie du programme : « C’est détruire notre culture. » De surcroît, elle estime que cette leçon existe depuis longtemps, mais les grossesses perdurent.
Même les enfants semblent très gênés avec cette leçon, déplore cette maman. Elle affirme que quand elle tente de parler de cette leçon avec son fils, ce dernier ne veut pas en entendre parler. Il devient timide. Il change immédiatement de sujet. « Donc ils ne sont pas encore prêts. Les concepteurs sont allés au-delà de la culture et de l’éducation du Burundi. C’est la culture qui construit le pays et la société», conclut-elle.
Nous avons essayé de contacter, sans succès, le ministère en charge de l’Education.
De nos jours, l’éducation sexuelle devrait accompagner l’enseignement des mathématiques, de la biologie,de la santé de la reproduction…bref du monde vivant qui nous entoure.
La scolarisation accélérée des filles et la protection de ses droits permettraient également de régler un certain nombre de soucis de la société.
Et Dieu ne nous en voudra pas.
La seule chose qui nous met d’accord sur ces sujets de sexualité c’est que dans nos communautés il y a une épidémie de vagabondage sexuel et son corolaire les grossesses non désirées. Malgré l’éducation des parents, les prêches de l’Eglise et de l’école, les directives de l’Etat…le problème ne fait que s’amplifier. D’où la seconde question qui, aussi, nous met d’accord: il faut absolument faire quelque chose pour arrêter l’hécatombe. Mais quoi? il y a de nombreuses réponses soft and hard, sur lesquelles tout le monde n’est pas d’accord. Ne faudrait-il pas que la société organise un débat général sur le thème Culture et Sexualité, afin que, au moins la majorité des burundais aient une vision réaliste du problème?
Nos aïeux n’ont pas connu ce problème, car à cette époque la culture permettait une solution radicale: les coupables étaient punis de bannissement ou pire précipités dans le gisumanyenzi (abime). C’était certes très barbare mais très dissuasif: cela obligeait surtout les jeunes gens à réfléchir mille fois avant de passer à l’acte.
Ce n’est pas exclu qu’aujourd’hui nous soyons amenés à prendre des mesures jugées efficaces, mais qui vont à l’encontre de notre volonté de chercher à bien faire pour plaire à Dieux et aux humains et leur culture.
Pardon Dieu, l’Unique (sans pluriel x).
Mieux éduquer nos filles, bien sûr sans oublier nos fils, pourrait être une bonne partie des solutions.
Quoi de plus injuste que de toujours châtier une fille pour une grosse non désirée et laisser son copain continuer normalement son train de vie ?
Une éducation sexuelle et à l’égalité de droits et de devoirs entre nos enfants ( filles et garçons) est une nécessité absolue absolue pour améliorer notre condition de vie physique et spirituelle.
@Bavuga et Yan
Avec tout le respect dû à Bavuga, je pense que c’est un véritable illuminé. Yan a raison de le comparer aux islamistes rigoristes : Hors Islam point de salut. Pour Bavuga, hors Eglise catholique point de salut. Hélas, l’Eglise catholique et le christianisme sont en voie de disparition. Il a disparu au Moyen-Orient où il est né. Les derniers chrétiens des terres du Christ ont fait les frais de l’injuste invasion américaine. Il a disparu en Occident où il n’est plus pratiqué que par quelques vieilles percluses de rhumatisme. Il a perdu toute crédibilité suite aux crimes et atrocités contre des enfants et des jeunes femmes vulnérables. Il ne reste conquérant que dans la misérable Afrique mais en Afrique ce n’est pas le christianisme qui s’y pratique mais de la sorcellerie comme l’a affirmé le précédent prélat de l’Eglise anglicane, Rowan Williams, au grand dam des anglicans africains. C’est tellement vrai que les peuples où l’idéologie du génocide s’est implantée et est profondément enracinée sont majoritairement chrétiens et catholiques : Rwanda et Burundi. Ce n’est pas le christianisme qui s’y pratique mais un culte païen de célébration de la vie qui ne sait pas qu’une vie humaine est sacrée, surtout la vie d’enfants.
C’est André Gide qui a dit : « La foi peut déplacer des montagnes ; oui, des montagnes d’absurdités ! ». La foi bizarre et désincarnée de Bavuga charrie des absurdités.
Les plaideurs des droits sexuels doivent se frotter les mains en lisant cet article et en voyant que leur plaidoirie commence à porter du fruit dans notre pays grâce à l’éducation des jeunes dans le domaine de la sexualité. Pour ceux qui voudraient savoir de quoi retournent ces fameux droits, voici le lien:
https://www.ippf.org › sites › default › files › ippf_s…PDF
La première chose qui m’a frappé en parcourant ce site est que les auteurs affirment haut et fort que les droits sexuels font partie intégrante des droits humains. La deuxième chose est que toute personne a le droit de jouir au maximum de sa sexualité sans aucune discrimination (jeunes, gays, lesbiennes, transgenres, etc.). La troisième chose est le droit est reconnu à toute personne de choisir son partenaire (de même sexe ou non), de se marier ou non, de se faire avorter en cas de grossesse non désirée et j’en passe. Les Etats doivent s’abstenir de toute immixtion dans ces affaires qui relèvent de la sphère privée. Mais d’où cela est-il parti? Des Etats-Unis d’Amérique avec le mouvement de libération des femmes, des auteurs comme Simone de Beauvoir et son ami Sartre qui ont inspiré les féministes lors des événements de Mai 1968 en France avec le fameux slogan: »Il est interdit d’interdire ». Vive la liberté! Y compris la liberté sexuelle! Et enfin des auteurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Mon opinion sur ce sujet est que nous devons faire attention. Notre devons constamment garder à l’esprit que Dieu nous a mis sur cette terre pour apprendre à le connaître, à l’aimer, à l’adorer et à lui obéir. La vie sur cette terre ne dure que 80-120 ans pour les plus robustes. Mais après cette vie, il y a la VIE éternelle. Nos yeux doivent être braqués sur la Vie éternelle et le comportement que nous devons adopter pour y arriver. Certes, Dieu a donné à chaque personne un corps et une âme raisonnable. Mais avons-nous le droit d’utiliser chaque membre de notre corps comme bon nous semble? Non. Ai-je le droit de me servir de mes mains pour voler? La réponse est non. Ai-je le droit d’utiliser mes yeux pour regarder et désirer une femme d’autrui? Non. Si oui, je commets un acte d’adultère. Ai-le le droit de me servir de mon sexe comme je veux? Non. Il y a fausse liberté et vraie liberté. Suivons la vraie liberté, celle de la Vérité, que Dieu nous enseigne. En cela, je suis totalement d’accord avec la position de l’archidiocèse de Gitega de supprimer ce cours de sexualité insidieusement inséré dans les sciences humaines. Je n’en ai pas bénéficié dans mon cursus scolaire et je ne le regrette pas.
@Bavuga,
Il semble vous n’avez pas lu le gentil commentaire de Bellum. Le vôtre y est diamétralement opposé et sans aucune nuance.
Ca se voit que l’hypocrisie est le plus grand caractère de votre personnalité.
Avec tout le respect que je dois à l’Eglise catholique burundaise, je pense sincèrement que l’éducation sexuelle et la contraception ne sont pas son affaire. It’s none of their business. C’est l’Etat laïque et souverain qui décide de la politique éducative et contraceptive de la nation. A César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Tant qu’à faire, je pense plutôt que les clercs moralisateurs de l’Eglise ont autant besoin de l’éducation sexuelle et de la contraception pour empêcher tous ces enfants sacerdotaux abandonnés et ces nonnes engrossées et jetées comme du kleenex ou les avortements pratiqués tout en vouant aux gémonies l’avortement auquel les clercs ont souvent recours. Un populaire prêcheur de Bujumbura a un jour affirmé sur les ondes nationales qu’une femme qui porte un stérilet tue un enfant chaque mois. « Imaginez combien d’enfants elle aura tués jusqu’à la ménopause? ». Mon sang a fait un tour et je fus profondément révolté. Hélas, la parole de prêtre étant parole d’évangile, des femmes crédules ont enlevé les stérilets ont mis au monde des enfants qu’elles ne voulaient pas. Dans un Etat laïque et souverain, le prêcheur aurait répondu de ses actes devant les juridictions de la République. J’habite dans un pays où l’Eglise catholique s’oppose à la vaccination (avant Covid) et à la contraception. L’Etat se courbe comme l’Etat burundais se courbe devant l’Eglise catholique au lieu d’imposer son autorité. Refuser la contraception dans un pays où la croissance démographique est une problème grave de sécurité nationale est une folie et un crime économique. Nous serons dans quelques années 20 millions sans aucun espoir de survie. Les rats affamés se mangent entre eux et c’est le seul avenir qui nous attend. Nous nous mangeons depuis que nous étions 2 millions, puis 5 millions, puis 10 millions quel hécatombe nous attend lorsque nous serons 20 millions: sans emploi pour les jeunes, sans terres, sans scolarité, sans logement, sans nourriture, sans énergie pour la cuisson, sans santé. L’Eglise devrait s’occuper de ce qui la regarde (y compris les enfants abandonnés) et non de la gestion de l’Etat.
Connaissez-vous un seul pays au monde où les autorités politiques préparent sérieusement leurs citoyens à la conquête de la Vie éternelle? Moi je n’en connais aucun. C’est pourquoi à mon humble avis, le rôle de l’Eglise catholique est fondamental. Si nous continuons à agir de manière à rechercher un paradis terrestre sur terre pendant la courte vie de 80-120 ans, c’est que nous nous trompons de chemin. Dieu a fermé ce paradis depuis le péché d’Adam et d’Eve.
En dépit de sa toute puissance, le Roi de l’univers Jésus-Christ, n’a jamais cherché à jouir des délices de cette terre. Vous connaissez la condition de ses parents, les conditions misérables de sa naissance, la vie sombre qu’il a menée pendant 30 ans, son jeûne au désert, la faim et la fatigue qu’il a connues, sa passion et sa mort sur une croix. N’est-il pas ressuscité pour monter au ciel? Pourquoi a-t-il fait tout cela si ce n’est pas pour nous montrer le chemin à suivre? Dieu nous a donné un corps et une âme. Notre corps périssable nous incite constamment à rechercher les plaisirs terrestres alors que la composante la plus importante que Dieu nous a donnée est l’âme car celle-ci est éternelle. C’est elle qui sera jugée au jugement particulier et dernier.
En dépit des mauvais comportements de certains prêtres au sein de l’Eglise catholique, nous devons éviter de la critiquer. L’Eglise catholique est l’épouse du Christ, le souverain de l’univers. Nous en sommes les membres. Cette Eglise est la gardienne de la Vérité car elle enseigne la Vraie religion. Malgré les tempêtes qui la secouent, elle restera debout jusqu’à la consommation des siècles.
L’Eglise catholique ne peut pas voir des comportements déviants dans une société dans laquelle elle est implantée et se taire: concubinage, lesbianisme, avortements, prostitution, adultères, etc. C’est cette même Eglise qui devrait assurer une éductaion des jeunes sur la science du salut. En effet, à quoi cela me servirait-il d’aller sur Jupiter un jour si à la fin de ma vie terrestre je dois me retrouver en enfer parce que je me suis éloigné de Dieu? Sur cette terre, tout passe.
L’Eglise catholique est là pour préparer les gens à la Vie éternelle, une Vie qui sera une grande Société du Créateur et de ses créatures. On n’entre pas dans cette Société sans s’y préparer.
S’il m’était donné de trôner au pouvoir pour quelque temps, la première réforme que j’entreprendrais dans notre pays serait de remettre à l’Eglise l’enseignement du cours non pas de catéchisme mais de »Science du salut ».
@Bavuga
« S’il m’était donné de trôner au pouvoir pour quelque temps, la première réforme que j’entreprendrais dans notre pays serait de remettre à l’Eglise l’enseignement du cours non pas de catéchisme mais de »Science du salut ».
Ce point de vue est le même que celui l’État islamique « .
Que Dieu le préserve au peuple burundais qu’il aime tant.
Aie aie !!! Ca fait mal tout cela ! Je souhaiterais reprendre à mon compte une citation du célebre écrivain et académicien francais Mr Jean d’Omersson , lorsqu’il parlait de la culture. Il disait en substance ceci. Nous adorons la culture et faisons beaucoup de choses au nom de notre culture ou de celle des autres . Et lorsque certaines pratiques , mentalités perdurent , elles finissent par faire partie d’une certaine culture , de notre culture . Parfois certaines cultures peuvent parfois changer laissant donc place à d’autres manières de penser , de réflechir et devenant ainsi une nouvelle culture. Il faudrait que la « culture »soit suffisamment modeste pour comprendre qu’elle n’est pas immuable , qu’elle n’est pas toujours porteuse de la vérité , ni du bon sens ou de la logique.
La seconde chose que je souhaiterais souligner est la place et l’importance de l’éducation dans tous ce que nous sommes . Quelqu’un disait « Le passé est comme une porte placée à l’entrée de l’avenir ». Je pense que l’éducation est à la fois une porte et une clé pour l’avenir : la dépravation des moeurs n’est pas le fait de l’éducation , ni de la science encore moins de l’école , c’est le fait des hommes et des femmes qui n’ont rien appris de l’évolution des sociétés.
Et que dire de l’église ou de la religion ? Tout le monde sait que l’église et en particulier l’église catholique romaine n’est pas un modèle de dynamisme, et d’évolution dans les sociétés actuelles et à venir. Car si c’était cela , elle aurait pu empêcher l’existence des religieux pédophiles ou autres , elle n’a aucune lecon à donner ni à la science , ni à l’école et encore moins à la société burundaise actuelle. Attention , je ne parle pas de Dieu, Dieu a toujours existé avant l’apparition des religions , ne confondons donc pas les choses. Enfin je ne pense pas que ce soit la culture qui construit les nations , si c’était le cas , le Burundi n’en serait pas là.
J’ai lu pas mal de choses dans la vie , je ne savais pas si un jour je tomberais sur un article qui me ferait tant réflechir sur la vraie identité des burundais , de notre église catholique etc . J’en suis groggy à la manière d’un boxeur assomé par un coup de point
Tu as tout dit (ou presque)!
Une bonne réflexion mais qui nécessite des nuances. Exemple de votre affirmation: « je ne pense pas que c’est la culture qui construit des nations et si c’était le cas, le Burundi n’en serait pas là « . Alors, les nations se construisent et se développent sur quelles bases autres que culturelles? Si on regarde les pays de l’Est entre autre la Chine, Inde et autres qui, hier étaient taxés des pays du Tiers monde, si la Chine rivalise avec les EU d’Amérique actuellement, ma conviction est qu’elle s’est développée en s’appuyant fondamentalement sur son identité culturelle, bien sûr après avoir étudié minutieusement les cultures extérieures et ce n’est pas pour rien quand on vois des chinoises interpréter correctement les chansons véhiculant les valeurs culturelles burundaises de notre célèbre Canjo Amisi plus que des burundais de naissance! C’est pour comprendre les culturelles extérieures puis enseigner leurs propres valeurs culturelles qui finiront par marier puis engloutir si besoin est les cultures extérieures bien comprises et maitrisées.
« Il faut que le gouvernement arrête la distribution des contraceptifs aux jeunes. Ils sont réservés aux couples qui le désirent pour l’espacement des naissances».
A-t-on demandé leur avis aux filles-mères exclues de l’enseignement il y a un peu plus d’une année ? Quelle noblesse y a-t-il à condamner à la misère une jeune femme et un nouveau-né innocent ?