L’école fondamentale de Rukaramu II a aménagé un jardin scolaire. Ainsi, grâce aux recettes des récoltes, elle a pu s’équiper. Découverte.
Il est 11 heures et demie, ce mardi 12 novembre, dans la cour de l’Ecofo Rukaramu II. Les élèves sont encore en cours. Derrière les classes, un jardin scolaire d’un hectare où sont cultivés du haricot, du maïs et du manioc. L’on y trouve aussi une rizière et une pépinière de choux.
«Depuis que la politique de gratuité de scolarité a été mise en application, on a connu un effectif élevé dans les classes», explique Hilaire Irabangaje, directeur de l’Ecofo Rukaramu II. D’après lui, avec les faibles revenus des habitants de la localité, les récoltes provenant de ce jardin aident l’école à financer certains besoins
Le directeur de l’établissement indique qu’avec l’argent gagné dans la vente des récoltes, il a acheté des bancs pupitres pour les classes qui en manquaient. En plus des bancs pupitres, différentes salles de classe et les bureaux de la direction ont été construits.
Hilaire Irabangaje explique que pour y arriver, les élèves de la 3ème année primaire à la 9ème effectuent des travaux pratiques agricoles (TPA) pour l’entretien du jardin. Pour les classes de la 1ère et 2ème année primaire, tout parent de chaque élève doit faire une heure de TPA, les samedis à la place de son enfant. Et d’ajouter que ces travaux ne sont pas pour l’intérêt unique de l’établissement car les élèves en profitent aussi pour s’initier à l’entrepreneuriat.
Depuis l’instauration du programme des cantines scolaires par le PAM (Programme alimentaire mondiale), l’école fondamentale Rukaramu II a été choisie parmi les 6 établissements bénéficiaires, dans la commune Mutimbuzi. Chaque élève a droit à une assiette de haricots et de pâte de maïs à la fin des cours.