Les clients d’ECOBANK Burundi détenteurs d’un compte en Fbu se plaignent de ne pas pouvoir faire de transfert ni de retrait d’argent par leur carte ordinaire à l’étranger. La banque rassure sa clientèle.
« Je suis au Rwanda, je n’arrive pas à retirer mon argent sur l’ATM. Quand j’y introduis ma carte ordinaire, la machine affiche que le service n’est pas disponible. C’est un problème. Je ne peux pas faire mes achats », se lamente un client de l’ECOBANK Burundi.
Quelques clients de l’Ecobank Burundi se plaignent aussi que depuis janvier dernier, ils connaissent un problème de retrait à l’étranger par carte « Visa Ordinaire » à partir de leurs comptes en Fbu et d’envoi d’argent.
Un commerçant abonde dans le même sens : « La banque m’a fourni la carte visa. Trois jours après mon arrivée en Ouganda, les ATM sont bloqués. Je suis obligé de retourner à Bujumbura pour pouvoir récupérer mon argent. »
Un autre client de l’ECOBANK témoigne : « Avant j’utilisais Rapid Transfer, comme transfert international, pour envoyer l’argent à mon petit frère qui étudie au Bénin à travers mon compte en Fbu de l’Ecobank et celui-ci pouvait retirer en CFA.» La banque m’a surpris, poursuit-il, en me demandant d’envoyer l’argent en dollars, alors que convertir sur le marché noir est exorbitant. « C’est désespérant. » Il demande à la banque de régler ce problème au plus vite.
« Le marché des devises doit être réglementé »
Pour sa part, l’Ecobank explique cette situation par le respect d’une mesure provisoire de gestion. Cet établissement financier fait savoir qu’elle est appliquée par la quasi-totalité des banques de la place et se veut rassurante vis à vis de sa clientèle : « Des nouveaux produits sont lancés pour faciliter les transactions à distance. » Et de les inviter à utiliser le Visa Gold pour leurs comptes en devises.
Bukuru Audace, président de l’Association des banques et établissements financier du Burundi (Abef), confirme la mesure : « Effectivement, l’ECOBANK doit suivre cette mesure pour permettre à la Banque centrale de contrôler ce marché des devises en circulation. » Des cas de spéculations de change en devises sur le marché parallèle s’observaient, explique-t-il, suite aux retraits effectués à l’étranger. Notamment en RDC où « des gens allaient en RDC faire des retraits en dollars pour, par la suite, les convertir en monnaie locale.»
Un article qui se termine en queue de poissons ou poison!!! Que devons nous comprendre par ce nouveau produit ecobank? Que dire à ces parents dont les enfants sont à l’éxterieur? S’il faut retirer le fbu, ensuite l’échanger au marché noir, pourquoi retourner à l’écobank ou à tout établissement de la place? Je confierai le montant à un ami qui voyage au lieu d’aller me faire spolier deux fois!!!!
Quant aux spéculateurs, ils existeront toujopurs, c’est la loi de la nature. quand un pays est mal organisé, sa richesse profite toujours aux mecréants, aux sans âmes, aux couritisans…….
KIBWA