En publiant sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos de l’ancien vice-président de la République et numéro deux du parti Sahwanya-Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira, juste au lendemain de son arrestation, l’intention était de salir ’’Monsieur propre’’, de l’assassiner politiquement.
Apparemment tout était préparé d’avance y compris les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) pour une large diffusion. Les agents de la marie responsables de l’arrestation de cet opposant pressenti comme le potentiel candidat de l’ADC-Ikibiri aux élections de 2015, ont voulu faire croire que tout s’est passé en direct. Ils ont pris des images, comme « preuves » et elles ont été postées.
L’on voit un Bamvuginyumvira, portant un ensemble en lin blanc dans une chambre d’hôtel assis sur un lit, confus. A côté de lui, une femme désemparée. Arrêt sur l’image. Cette photo semble avoir subi des retouches, taillée, il y a des superpositions d’images. Différents graphistes chevronnés interrogés convergent sur un fait : il y a eu visiblement bidonnage. L’image de la dame a été transposée et collée à côté de celle de M. Bamvuginyumvira. Même si cette dame est au premier plan, donc plus grande que l’image de Bamvuginyumvira en arrière plan, elle est disproportionnée.
Pour la vidéo où l’on voit, un Bamvuginyumvira se débattant pour ne pas être filmé, il y a lieu de se poser la question de savoir les coups de ciseaux administrés à la bande originale pour avoir la version postée sur You Tube. Il y a eu tout un travail pour avoir la version finale. Il y a eu un « laboratoire » ou pour parler dans le jargon du métier un banc de montage. Avec les techniques actuelles, un simple ordinateur et photoshop suffisent.
Par les temps qui courent, une des questions légitimes à se poser est de savoir si en politique tous les coups sont permis pour écarter, éliminer un adversaire, si tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Le machiavélisme, les intrigues, les montages ont encore de beaux jours devant eux.
Pour rappel, il existe en politique plusieurs manières de se défaire d’un opposant, dont cinq :
1. Le priver de sa liberté d’expression et de circulation par emprisonnement : dans un contexte comme celui du Burundi, il est vite oublié.
2. Lui intenter des procès imaginaires : le pouvoir l’accuse de tout et de rien, pourvu qu’il soit condamné en justice (c’est le cas d’Edouard Misago, fidèle à Agathon Rwasa et de Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du parti Sahwanya Frodebu)
3. L’appauvrir : le pouvoir fait tout pour ne pas lui donner du travail, le contraint à quémander. Une sorte de remise de soi
4. Colporter du mensonge à son égard : le montage porte sur des histoires liées à la culture du pays (au Burundi par exemple, le montage sur l’adultère va susciter une attention particulière de l’opinion)
5. Les purges physiques (assassinats) et des partis politiques (nyakurisation)
Sauf pour ce dernier cas, précise notre source, d’autres options n’auront pas d’effets dans l’opinion parce que le pays vient de passer à peu près dix ans dans un contexte politique où les montages prennent le dessus.
« Le dossier Bamvuginyumvira aura donc des effets contraires à ceux attendus par le pouvoir », constate-t-il. Et d’ajouter que la détention ne fera que renforcer politiquement le vice-président du parti sahwanya Frodebu.
La vtre professionalisme vient de fair. Honnetement vous devriez vous excuser. Ce que vous dites n’est qu’un dedouannement digne d’un avocat sans scrupule. Bravo quand meme pour vos cerveaux capable de telles fantaisies.
We sha Abbas nukuza uratangaza ivyo watohoje. Iyo ubona ari montage. Abo bahinga warondeye mu vya informatique baraguhenda.
Irabire nawe: http://www.youtube.com/watch?v=RvW8vqdlb18
Gusa wovuga ko bamukurikiranye mu buzima privé mugabo reka kuba l’avocat du diable.
Birababaje, Imana irabaharira ni basaba ikigongwe. Ubwo ni bwo butungane mwagwaniye ga mwa ba DD mwe. Birarengeye ubwenge mu gihugu gitwarwa n’u Révérand et Révérande Pasteur. Gira ikigongwe mumenyeko akarenganyo atawo kereye.
Monsieur Abbas,
Franchement, un tel article venant de toi, je n’en reviens pas. J’aurais bien compris si cet article émanait d’ Elyse Ngabire à elle seule. Comment voulez-vous nous faire gober toutes ces histoires de montage? Vous affirmez comme si vous étiez là vous aussi, mais allez demander aux gens qui ont été attrapé avec le couple vedette, parce que ce jour là, il n’y a pas que Bamvuginyumvira qui a été attrapé. Mais également, ce sont des gens bien connus même chez vous. Eux n’ont pas eu peur d’être embarqués dans la camionnette, ils ont payé l’amende et ont été libérés. Notre homme aux grandes allures quant à lui, a refusé d’être emmené à la BSR, craignant pour son image et sa notoriété. Malheureusement pour lui, en tentant de corrompre pour éviter ce passage obligé, il s’est embourbé d’avantage. Attendons que la Cour anti-corruption statue sur le fond. On pourra alors se régaler, a perto libro, car notre bel homme, si opposé à la restitution des biens spoliés par les assassins de nos pères, sera sans doutes éclaboussé d’avantage. Les latins disaient: »In cauda venenum » (Dans la queu, le venin), « Trahit sua quemque voluptas »(Chacun a son penchant qui l’entraîne).
Quant à sa valeur politique, cher Abbas, j’ai la conviction personnelle que cet homme avec qui vous partagez la province d’origine ne pèse pas assez lourd pour faire trembler le CNDD-FDD, raison pour laquelle tout ce montage dont vous parlez est impossible. Je ne crois pas qu’il préoccupe les dirigeants du CNDD-FDD.
Je constate tout de même qu’il s’est aliéné la sympathie des victimes du génocide contre les hutu, en s’inscrivant en faux contre le travail combien louable de la CNTB. Qui sait même si ceux qui l’ont arrêté ne sont pas de probables orphelins de 1972 et dont le patrimoine parental a été spolié?
Monsieur Abbas, quand on a posé pour la première fois la question de connaître les motifs de son arrestation, Léonce NGENDAKUMANA a dit que Sieur Bamvuginyumvira est détenu pour une affaire d’ordre privé. Comprendra qui peut comprendre. On se demande alors comment cette affaire a passé du privé au politique.
Cher Abbas, documentez-vous lentement, ne défendez pas quelqu’un sans argument, même s’il viendrait de la même province que toi. En investigation, qui est un métier se Seigneurs, il est conseillé d’aller lentement. Chi va piano, va sano.
En politique tout est permi mon ami. Bamvunginyumvira est le DSK burundais tt simplement. quant au trucage de videos et photos? j’y crois pas une seule seconde.