«L’élection du président de l’East African Legislative Assembly (EALA), a été émaillée d’irrégularités», a déclaré Isabelle Ndahayo, ministre des Affaires de la communauté Est-africaine. C’était ce lundi 8 janvier lors d’une conférence de presse sur les réalisations de son ministère de l’année dernière.
D’après Mme Ndahayo, l’élection de Martin Ngoga s’est faite en violation des procédures de succession à la présidence de ce parlement de l’EAC. Elle confie que les autorités ont soumis une demande d’explication.
«Par après le Burundi pourra aviser de la suite à réserver aux sessions de l’Eala». Cependant, tient-elle à souligner, cela n’implique pas le boycott des sessions par les députés burundais : «Nous attendons seulement la réponse à notre demande d’explications». Et d’insister sur le respect de la loi.
Mme Ndahayo espère que les sessions seront convoquées après que le Burundi aura eu les éclaircissements de la part de l’EAC.
Au cours d’une émission publique du 29 décembre dernier, le chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza n’y est pas allé par quatre chemins : «Nous ne reconnaissons pas le président élu». Avant d’ajouter que la participation des Burundais aux sessions de l’Eala sera conditionnée par des explications convaincantes.
Le régime DD a une deplomatie pittoyable, un ministère de l’EAC qui manque de vision pour le pays,avec des arrierés de cotisation N’oubliez pas surtout que le Rwanda, dans un passé recent, était venu au secours du Burundi dans le paiements de ses cotisations à l’EAC et dans la maitrise de l’incendie du marché central de Buja. La reconnaissance n’est pas de ce monde! !!!.Le president du Rwanda dans diriger l’UA durant cette année 2018.Vous risquez fort des mesures disciplinaire de sa part.Mais sachez bien que Martin Ngoga va diriger l’EALA malgré les émotions et agissements enfantiles des DD.
@Source du Nil
« Le president du Rwanda dans diriger l’UA durant cette année 2018.Vous risquez fort des mesures disciplinaire de sa part. »
Si vous croyez que l’Afrique va se faire mener à la baguette comme cela se fait pour le Rwanda vous risquez d’être déçu(e). L’UA n’est pas le FPR!
Et lorsque vous prétendez avoir pitié des gens que vous détestez comme la peste, vous risquez d’avoir besoin de pitié à votre tour.
En lisant cet article, mon coeur saigne. Je croiyais qu’une demande d’explication est adressée par un employeur à un salarié qu’il estime fautif dans le cadre de l’exécution de son contrat de travail. Me trompe-je?
@Bizarre
« Me trompe-je? »
Effectivement vous vous mettez le doigt dans l’oeil.
Où est le rapport? Qui est employé et qui est employeur?
Vous semblez être resté dans la mentalité féodale. Il est (grand) temps d’évoluer.
Libérez votre esprit!
@harimbari
Le Burundi n’a rien à faire dans cet empire.
Il doit rester une république autonome.
Laissez-moi rire….Le Burundi n’a plus les moyens financiers pour payer sa juste part du budget de fonctionnement de l’EAC….mais on demande des comptes!!! le ridicule ne tue pas….on aurait tout vu avec les DD!!!!
La CPGEL est cadavérée; l’EAC non plus ne résistera pas (très) longtemps dans sa composition actuelle (j’assume ma prophétie de malheur)!
Le Burundi est un beau pays et à malgré tout des dirigeants qui peuvent utiliser le bon sens.
La bonne diplomatie ne répond pas au jeux de la politique de la chaise vide.
Le Burundi n’ a pas encore appris malgré son expérience des négociations inter-burundaises d’Arusha depuis l’époque du président Nyerere jusqu’au président Mkapa.
Il faut avoir un esprit sportif pour enfin rectifier les tirs.