Du 8 au 26 novembre, les deux divisions de la cour de justice de la communauté de l’Afrique de l’Est vont mener leurs audiences publiques au niveau de la Cour suprême du Burundi. Cela a été annoncé par le président de ladite cour dans sa conférence de presse tenue ce mercredi 3 novembre, à l’occasion de la célébration de 20 ans de son existence.
Plus de 30 dossiers en provenance de tous les états membres vont être entendus. Nestor Kayobera, président de la Cour de justice de la Communauté Est Africaine a fait savoir que l’objectif est d’approcher ceux qui n’ont pas pu suivre leurs dossiers à Arusha.
« Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de plaignants qui ne suivent pas leurs dossiers à cause du trajet d’ici à Arusha. D’autres manquent de moyens pour s’y rendre. Nous les invitons ce 8 novembre jusqu’au 26, de venir suivre de près leurs dossiers », a-t-il annoncé.
Il s’agit de la division de première instance et la division d’appel. Les deux divisions feront une rotation dans chaque pays membre de la communauté, en vue de rapprocher la justice aux justiciables, faire comprendre à ses usagers la compétence de la cour et son rôle dans le processus d’intégration régionale, a expliqué le juge Nestor Kayobera.
Depuis sa création en novembre 2001, la Cour de justice de l’Afrique de l’Est a déjà reçu plus de 500 affaires, parmi lesquelles plus de 300 ont été clôturées. Selon Nestor Kayobera, 60 affaires proviennent du Burundi.
Malgré ces accomplissements, le président de la Cour de justice de l’EAC a relevé l’une des faiblesses de cette Cour : la mise en exécution des jugements rendus. Il appelle les États membres d’être responsables est d’appliquer le verdict.