L’Assemblée législative de la Communauté Est-Africaine est en pleine campagne de sensibilisation sur ses activités, une occasion pour les députés burundais de l’EALA de présenter les défis d’intégration.
Impôts et taxes relevant des barrières non tarifaires, problème de la corruption active, non ratification de certaines conventions par certains, ce qui entravent les échanges, entre autres défis d’intégration à l’EAC.
Jean-Marie Muhirwa, vice-président du groupe parlementaire des députés burundais à l’EALA reconnaît qu’il y a un problème de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.
Selon lui, la situation s’est empirée à cause de la pandémie de la covid-19. Des frontières ont été fermées empêchant ainsi toute libre circulation des personnes, des biens et des travailleurs dans la communauté.
Au niveau des réalisations, M. Muhirwa parle de la construction des infrastructures d’intérêt commun.
« Elles ont été construites à Kabanga, Kobero et à Gasenyi-Nemba dans le sens de faciliter les échanges. Avant les marchandises passaient 30 jours à Mombasa mais aujourd’hui trois jours suffisent ».
C’est le même cas quand les marchandises arrivent en Dar- es-Salaam où le nombre des jours est passé de 12 à 3. Au niveau des Etas enclavés comme le Burundi, note-t-il, il y a des agents de le l’Office burundais des recettes(OBR) affectés au niveau de ces ports pour aider les importateurs burundais.
Sur le plan sanitaire, le député de l’EALA Jean-Marie Muhirwa rappelle l’intervention de la Communauté Est-Africaine dans la lutte contre la pandémie de la covid-19. Il parle notamment de l’octroi des ambulances communément appelées « laboratoires mobiles ».
Notons que l’évaluation concerne les deux piliers d’intégration qui sont notamment l’union douanière et le marché commun. Les activités de sensibilisation se déroulent dans les capitales de chaque Etat membre.
Les groupes cibles pendant cette campagne sont des hautes autorités administratives dans différents ministères, le secteur privé, la société civile, les leaders d’opinion et d’autres partenaires clés.
Cette campagne sera une occasion d’informer et de sensibiliser ces acteurs sur le rôle de l’Assemblée législative dans le processus d’intégration dans la communauté après 20 ans de son existence.
Où en sont-ils avec l’utilisation du français dans l’EAC.jusqu’à maintenant certains de nos frères tanzanien négligent cette langue et pensent que c’est une langue vulgaire