Les gouverneurs des banques centrales de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est ont accepté que les pays membres puissent faire des achats dans les monnaies des pays membres. Selon la Banque de la République du Burundi, la mise en application de cette mesure exigera une étude sur le système de paiement pour la convertibilité des monnaies.
Après le Kenya et l’Ouganda et le Kenya et la Tanzanie, les peuples des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est pourront acheter des biens et services en utilisant les monnaies de leurs pays d’origine. Le comité des affaires monétaires de l’EAC ont approuvé un addendum du Mémorandum sur la convertibilité des monnaies, ce vendredi, 17 mars au cours de la 26ème réunion ordinaire du Comité des affaires monétaires et des gouverneurs des banques centrales de l’EAC.
Selon Georges Ntangorane, le directeur d’études économiques et statistiques à la Banque de la République du Burundi, pour que la mesure entre en vigueur, les pays de l’EAC devront étudier un système de paiement. « Chaque banque centrale d’un pays aura un compte de sa monnaie dans un autre pays membre. La Tanzanie par exemple, pourra retourner et échanger les montants en BIF à la BRB », explique Georges Ntangorane.
Il ajoute que les pays comme le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda ont déjà terminé à étudier leur système de paiement et le mémorandum est aujourd’hui valable.
« Les autres pays analysent encore la connexion de l’intégrabilité du système de paiement », fait savoir ce cadre de la BRB.
Le Burundi a abrité cette réunion du Comité des affaires monétaires de l’EAC du 13 au 17 mars. Les gouverneurs des banques centrales ont répondu présents sauf celui de la République démocratique du Congo et les décisions prises concerne ce pays.
D’après la BRB, ils ont évalué le pas franchi dans la préparation de l’Union monétaire projetée au départ en 2024 mais reportée en 2031 par le Conseil des ministres de l’EAC dernier.
« Trois contraintes soulevées sont la hausse de l’inflation causée par la flambée des prix des produits pétroliers et alimentaires; ce qui a causé une diminution des réserves d’échange et perturbé le marché d’échange dans la communauté. La pandémie de la Covid-19 est aussi une des causes», a tenu à préciser le directeur d’études économiques et statistiques à la BRB, George Ntangorane.
La CEPGL avait testé cette stratégie dans le années 1980 , avec l’ EAC cette solution aurait un grand effet avec des états semi industries comme le Kenya , les besoins en US$ diminueront tandis que le business inter EAC augmentera et les crises sécuritaires baisseront …on peut se permettre de rêver Bien sûr….
Évidemment que l’espoir fait vivre !