Du 2 au 3 août, l’Advocates Coallition for Development and Environment, ACODE, organise la 4è réunion des experts pour échanger sur l’état des lieux de la science, la technologie et l’innovation au sein des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Le Burundi est en arrière par rapport aux autres pays.
<doc4829|left>Julien Nimubona, ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, reconnait que le Burundi n’est pas avancé par rapport aux autres pays dans ce domaine. « Nous essayons de tout faire pour être au même niveau que les autres pays de l’Afrique de l’Est », indique-t-il.
Il affirme que son ministère est en train d’intégrer une nouvelle méthode d’enseignement, à tous les niveaux, pour la promotion de la science et de la technologie et de rassembler les moyens financiers nécessaires à l’aboutissement de ce projet.
« Malgré ces manquements, nous essayons d’équiper les différents centres de recherche avec du matériel adéquat. Des progrès ont été réalisés dans le domaine de l’agriculture, des sciences appliquées, de l’environnement, de la physique et de la chimie », se réjouit-il. Mais aussi, poursuit-il, les privés ont leur place, notamment le Centre Technique Agro-alimentaire, l’Agro Biotechnologie, etc.
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– [5ème anniversaire du Burundi dans l’EAC : il y a de quoi être fier->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3324]
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« Nous allons faire plus de mobilisation pour intéresser tout le monde et surtout les jeunes », promet Julien Nimubona. Il reconnait que la jeunesse peine à trouver du travail. Mais il reste optimiste en expliquant que dans les différentes universités, les professeurs incitent les étudiants à avoir des initiatives pour créer leurs propres emplois à la fin de leurs études : « Nous avons intégré, désormais, le cours d’entrepreneuriat dans toutes les universités pour leur faciliter la tâche. Aussi, le système Baccalauréat-Master-Doctorat est déjà fonctionnel. »
Il ajoute que des bourses de stage sont octroyées aux élèves qui terminent leurs humanités, en particulier pour ceux des sections scientifiques pour les inciter à faire de la recherche.
« Après cette réunion, les pays de l’EAC décideront quand et dans quel pays ils sortiront le rapport complet et détaillé », précise Tatien Masharabu, directeur général de la Science, de la Technologie et de la Recherche au Burundi. Selon lui, cela permettra d’adopter une politique sectorielle et un plan d’action sur cinq ans.