« La jeunesse doit s’engager fermement dans le processus d’intégration pour profiter de ses avantages économiques, politiques, sociaux et culturels », a déclaré la ministre à la présidence chargée des Affaires de la Communauté Est Africaine, Léontine Nzeyimana, ce vendredi 3 août, à Bujumbura.
<doc4847|left>La ministre affirme que les jeunes sont des acteurs, d’aujourd’hui et de demain, une force vive pour mettre en œuvre les politiques, les projets et les programmes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (CEA).
C’est pour cette raison, précise-t-elle, qu’ils doivent bénéficier des avantages multiples de l’intégration du Burundi au sein de cet ensemble.
La jeunesse doit jouer, poursuit-elle, un rôle prépondérant, au présent comme dans le futur, et sa place doit être spéciale et la sensibilisation à son endroit doit se faire de façon permanente, organisée et ciblée.
Léontine Nzeyimana rappelle que le marché commun de la CEA présente des enjeux et offre d’énormes opportunités en faveur des jeunes. Il s’agit d’après elle, de la libre circulation des personnes et de la main d’œuvre, des services, des capitaux et des droits d’établissement et de résidence.
Par exemple, indique la ministre Léontine Nzeyimana, les jeunes burundais qui vont poursuivre leur scolarité en Ouganda, au Kenya ou au Rwanda ont droit au traitement national, qui les met au même pied d’égalité que les ressortissants de ces pays dans les institutions publiques. D’après elle, il n’y aura plus de discrimination ou des restrictions basées sur la nationalité.
« Les jeunes burundais doivent connaître leurs droits, conformément au dispositif juridique et réglementaire du protocole portant création du marché commun de la CEA. L’avenir de l’intégration au sein de cette communauté dépendra, en grande partie, de l’engagement de cette grande tranche de la population Est Africaine », conclut-elle.