“All right, all right”… “Possible, possible” … A l’image de leur chanson phare de la soirée, il était fort « possible » et on était tous « All right » pour passer une belle soirée avec les Seraphim’s Song. C’était ce vendredi 7 septembre, à l’IFB.
Tous les courants musicaux y sont passés : des rythmes du fin fond du Maghreb, du rock, du rap, du ragamuffin, de l’a cappella et bien entendu le gospel avec cette fameuse chanson « Christus, Christus ». Les chœurs étaient tellement puissants et suaves qu’on a cru, un moment, que le Christ allait vraiment descendre de son trône pour trouver la provenance de ces belles mélodies.
Les chanteurs étaient sur leur trente et un pour la sortie de leur deuxième album, « Impundu ». Cinq garçons, en costumes noirs à gauche, deux au centre avec une cravate violette et trois filles en robes de couleur chocolat. En background, la lettre S qui brille par intervalles réguliers, des bouquets aux fleurs blanches et violettes. On sent la minutie dans le décor.
La comparaison avec les Eglises d’Harlem (Etats Unis d’Amérique) où le gospel est roi, est vite faite. Une chose est, sans doute, regrettable : la posture statique des chanteurs. Pourtant il suffirait d’un rien pour soulever le public. Tous les ingrédients y étaient.
« C’est l’heure de la salsa les amis ! Levez-vous et dansez », appelle, par intuition, Olivier Nduwimana s’adressant a un public qui ne s’est pas fait prier pour se lever. Il est vrai qu’il s’agit de paroles de Dieu, mais la salsa, ce rythme latino-américain, est tellement entrainant qu’on se met à chercher une Eve du regard ou du moins à l’imaginer.
Une petite pause musicale offre l’occasion de connaître Gilbert, bassiste du groupe qui nous interprète une chanson de son cru. « Elle évoque des situations difficiles, ou l’on a tout essayé sans succès. Une chanson du cœur, belle et sincère sur un rythme pop rock et la guitare », explique-t-il.
L’ambiance n’aura pas laissé indifférent Landry Mugisha, chroniqueur a la radio CCIB Fm+. Ne pouvant plus se retenir, il monte sur le podium pour haranguer le public et exprimer son admiration aux Séraphim’s. Et ca marche, nous voici revenu à Harlem, ça swingue, ça virevolte ; on y est quoi.
« Tugutambire », (Dansons pour Toi), un titre qui aura beaucoup plu aussi. Des voix en conformité avec l’album « Impundu » (Louanges).