Suite aux différentes crises politico-sociales que le Burundi a connues, 100.000 ménages se sont procuré au moins une arme, selon le rapport du Small Arm Survey, pour des raisons diverses. La 1ère phase de remise volontaire de ces armes prend fin avec des résultats encourageants…
« 42 armes d’équipe, 2.715 fusils d’assaut, 434 pistolets, 1.206 obus, 140 mines, 16.789 grenades et 299.221 munitions ont été collectées par la Commission Nationale de lutte contre la Prolifération des Armes légères et de Petit calibre (CNAP) lors de la 1ère campagne de remise volontaire des armes», précise son président Zénon Ndabaneze.
Un représentant du Centre d’alerte et de prévention des conflits (CENAP) rappellera pourtant que : « Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre(ALPC), on entend des cas d’insécurité, les actes de violences armées tels que les viols, les cas de banditisme à main armée, les assassinats multiples, etc. »
Réponse de M. Ndabaneze, le CENAP en collaboration avec la CNAP va bientôt procéder à une 2ème phase. « Celle-ci est réclamée par beaucoup de citoyens mais c’est aussi la volonté du gouvernement», affirme-t-il. Il ajoute que la 2ème phase sera coercitive et va aller au-delà de l’école de la défense de sécurité. Ainsi, dit-il, une forte sensibilisation de la population à travers les autres acteurs de la société civile est de rigueur. C’est le cas des confessions religieuses, les administratifs à la base, les associations des jeunes etc.