Dans l’interview qu’il a accordé au journal Iwacu le 1er mai 2023 (intitulé «Désormais, le temps joue pour nous»), Maître Maingain dit que «Stef Vandeginste méconnait les règles de procédure de la Cour pénale internationale lorsqu’il affirme qu’aucun mandat d’arrêt n’a été émis. Il n’en sait rien, tout comme nous». Pour une raison que j’ignore et sans m’avoir contacté, Maître Maingain m’accorde des propos que je n’ai pas tenus. A aucun moment, je ne me suis prononcé sur la compétence de la Cour pénale internationale dans l’affaire de l’ancien premier ministre Bunyoni. Dans mon interview avec Iwacu du 28 avril 2023 (publié dans l’article intitulé «Affaire Bunyoni: Rififi entre les frères»), je donne mon analyse en rapport avec la compétence de la justice nationale, c’est-à-dire la Haute Cour de Justice et la Cour Suprême.
Ensuite, Maître Maingain dit que mon opinion sur l’arrêt de la Cour Constitutionnelle* en matière du troisième mandat de l’ancien Président Nkurunziza était «aussi mitigée». Je ne comprends ni le mot ‘mitigée’, ni le mot ‘aussi’. Si vraiment il s’intéresse à mon opinion, il peut lire les deux textes suivants : (1) «Droit et pouvoir au Burundi: un commentaire sur l’arrêt du 4 mai 2015 de la Cour Constitutionnelle dans l’affaire RCCB 303» publié dans L’Afrique des Grands Lacs. Annuaire 2014-2015, Paris, L’Harmattan, 2015 (disponible ici : https://www.uantwerpen.be/en/projects/great-lakes-africa-centre/publications/annuaire/) et (2) “Legal loopholes and the politics of executive term limits: insights from Burundi”, publié dans Africa Spectrum, Vol. 51, 2016 (disponible ici: https://journals.sub.uni-hamburg.de/giga/afsp/article/view/976.html).
Stef Vandeginste, Université d’Anvers
* Dans son interview, Maître Maingain dit que c’est la Cour Suprême qui s’est prononcée sur le troisième mandat. Il est bien clair qu’il s’agissait plutôt de la Cour Constitutionnelle. Il me semble important de corriger cette information. Sinon, les lecteurs d’Iwacu pourraient avoir l’impression que Maître Maingain méconnait (sic) le droit burundais.
FIN
Voilà les combats d’opinion qu’il faut encourager au Burundi. Si les DD avaient mis en avant la non violence dans leurs methodes Je vous le dis franchement. Nkurunziza serait toujours en vie, General Adolphe serait encore en vie, Rajabu et Nyango ma vivraient tranquillement au BUrundi. Afsa mossi vivrait tranquillement avec sa fille. Kaburimbo serait toujours en vie. Ntasano vivrait tranquillement avec sa famille. BUNYONI ne serait pas aux arrêts. Enfin de conpte quelle évaluation vous faîtes de ces mandats qui ont emporté des vies humaines unitilement! Visiblement vous n’avez rien gagné tant au niveau collectif qu’au niveau individuel.
Cela veut dire que notre Burundi devient un enjeu de positionnement intellectuel entre deux Belges ?
Je serai ravi de voir deux Burundais se donner une telle querelle dans un média Belge !
Je parie qu’il y a plus de burundais qui s’intéressent à la Belgique que de belges s’intéressant au Burundi.
Quand le pays est dévenu jungle où la loi et le droit n’existent pas. Des gens s’y interessent soit pour leurs interêts personnels ou pour leurs pays. Ça peut être des intérêts assumés ou non avoués. Des belges comme des chinois. Le chaos attirent des gens. Ne t’étonne pas demain si tu croises des groupes wagner à Bujumbura