Depuis ce 30 juin, l’OBR a un nouveau patron : le Dr Domitien Ndihokubwayo. Optimiste, il rêve de voir son office financer à 100% le budget de fonctionnement de l’Etat.
Quel est l’état de santé de l’OBR à votre nomination ?
Au départ de mon prédécesseur avec qui j’ai eu la joie de travailler pendant deux ans et demi, l’OBR est bien portant. Si je regarde les objectifs que notre office s’était fixés et les résultats atteints, je dresse un bilan largement positif. En 2009, l’OBR récoltait presque 300 milliards de Fbu, mais il part nous laissant un bilan de 600 milliards. Mon objectif est d’atteindre cette année 643 milliards de Fbu. Et dans l’avenir, notre souhait est que l’office puisse financer le budget de fonctionnement de l’Etat à 100%. Au-delà des chiffres, l’OBR est une institution aujourd’hui bien organisée et respectée de par son personnel. La lutte contre la corruption est un succès.
Quels sont les grands chantiers que vous laisse votre prédécesseur ?
Un office des recettes ne se bâtit pas en un jour. Certes, il y a une très bonne base qui a été posée. Toutefois, pour pouvoir mettre l’OBR au niveau des autres offices de la sous-région, certains jalons doivent être posés.
L’office doit être modernisé avec l’introduction d’outils modernes de gestion dans le domaine de l’informatique, de la communication, etc. Il y a également la facilitation du commerce ou le Doing business en poursuivant les projets de postes frontaliers à arrêt unique et d’entrée dans le territoire douanier unique. Notre souhait, c’est de rendre effectif le territoire douanier unique dans de brefs délais.
Quels sont les domaines prioritaires ?
Notre première préoccupation, c’est de lutter contre l’évasion fiscale. Pour y arriver, nous allons concentrer nos efforts dans la formation et le renforcement des capacités du personnel pour être à la hauteur de la mission lui assignée.
La modernisation de l’OBR, en ce qui est de l’utilisation des outils modernes pour la collecte des recettes, figure parmi nos priorités. Par modernisation, il ne faut pas comprendre seulement les machines, mais aussi avoir des personnes qui comprennent le langage du contribuable.
Nous allons nous atteler également à l’éducation au civisme fiscal. Elle ne concerne pas uniquement les entreprises, les commerçants et les hommes d’affaires. Elle touche toute la société : les politiciens, la société civile, les confessions religieuses, les médias, etc. Nous avons l’impression que peu de gens comprennent le langage fiscal.
Pour certains commerçants, l’OBR, comparé aux autres offices de l’EAC, est très exigeant …
Partout ailleurs, les pays vivent du fisc. D’ailleurs ne dit-on pas que les pays les mieux organisés sont ceux où les citoyens paient l’impôt avec joie. Les contribuables ne devraient pas avoir peur de l’OBR. Il n’est pas là pour sévir. L’OBR ne constitue pas un fardeau, mais un service pour tout citoyen qui veut s’acquitter de son devoir. Il ne faut pas qu’ils pensent à nous fuir.
Quels sont donc les grands défis à relever pour concrétiser vos ambitions ?
Les moyens financiers pour mettre en œuvre tous nos chantiers nous font défaut. Pour maintenir le rythme d’entrée dans le territoire douanier unique et combattre la fraude, nous devrons être présents à Mombasa, à Dar-Es Salam, etc.
Toutefois, nous comptons sur l’appui de nos partenaires. Je n’ai pas de doute, nous y arriverons. Mon espoir se fonde principalement dans mon personnel qui est très dévoué. Avec cette base positive, nous pouvons faire plus et nous projeter dans l’avenir.
Ah oui, il est Docteur …! Il soigne où?? A l’O.B.R., je suppose…! Sinon, dans ce reportage, je ne vois que des mots, rien que des mots, un discours vide, non étayé d’aucun exemple pratique sur les réalisations et les résultats de ce Monsieur fut-il, Docteur…en je ne sais quoi d’ailleurs puisque ce n’est précisé nulle part dans ce papier de I Wacu…! C’est à mon humble avis donc, une publicité gratuite pour quelqu’un qui, jusqu’à présent, n’a montré aucun résultat. Tenant pays..!!!
Ariko nawe Ntegeyaha uranyomoje! Erega naho hariho urubuga abantu baganirirako( Net) si bibi gushira ubwenge muvyo twandika: none ga Docteur ni uwuvura abantu gusa? None ga nta wuba docteur mu bindi bisata atari ubuganga? Jewe data ubujuju bwanje ngerageza kubuhisha kuko ntaco vyomarira kwereka bose ko ndi ikijuju!!!!!! Mbega iyo nzigo ufitiye uwo mugabo iva kuki? None ga abarundi bose bize urabazi? Urazi n’ivyo bakoze vyose? Abarundi turi benshi kandi twaciye henshi!!!!!Nyegeza ubwo bujuju bwawe: yahora akora muri OBR: mbega abakorayo bose urabazi?
Mon cher, c’est clair que tu ne comprend pas le mot « Docteur ». Et dans ce cas, je me demande bien si tu es à mesure de juger un « Docteur »
Docteur n’est pas synonyme de médecin ou guérisseur. Il y a des Docteurs (ou PhD) aussi dans les autres sciences : en Informatique (Ex. Fulgence ENA), en Droit (Ex. Kiganahe ex-ministre), en Mathématiques Ex. NDIRAHISHA ENS), etc. Je ne pense pas qu’il est Docteur médecin, ce serait mal venu pour un médecin dans le fisc et comptabilité. Peut-être alors qu’il est Docteur en économie ou autre sciences similaires.
Uwo muntu yiyise « NTEGEYAHA » arateye ikigongwe…. C’est clair qu’il ne comprend rien du tout du mot « Docteur »
OBR est une vache laitières des dd
« Le civisme fiscal, le langage fiscal…. » J’aimerais que votre science soit mystifiée a jamais car la connaissance de ses rouages par le Gondwanais Lamda ne vous rendrait pas service.
Je trouve que votre interview est fait beaucoup plus de slogans que d’idées; tenez: L’OBR n’est pas là pour sévir mais pour….; l’OBR n’est pas un fardeau….le contribuable doit payer l’impot avec joie…. L’OBR va financer le budget de fonctionnement à 100%….
Tout ça c’est du déjà entendu tout ça, mais jamais réalisé! Payer la taxe au Burundi c’est un lourd fardeau du moment que les services publics sont en piteux état et que nos impots financeraient l’achat des …..!
Vous semblez oublier que l’OBR n’est pas un organe politique avec des idees à vendre. Qu’attendez-vous de cette administration si ce n’est de l’efficacite dans la collecte des taxes et impôts, selon la politique fiscale en vigueur?
Le rôle de ce monsieur n’es pas non plus à confondre avec celui de M. Kieran Holmes dans la mesure où ce dernier avait entre autres responsabilites la mise en place de l’OBR, ce qui necessitait une expertise qui n’est pas forcement requise pour un administrateur d’une administration deja en marche.
Donnons-lui la chance, et nous le jugerons selon ses resultats.