Une nouvelle vague de violence secoue la commune de Ngozi. Deux individus, connus pour leurs activités de vol de bétail, ont été retrouvés sauvagement assassinés. Les autorités peinent à identifier les auteurs de ce crime.
Ce mercredi 13 août 2024, stupeur sur la colline de Gakeceri à Ngozi : les corps décapités de Jean-Claude Miburo et d’une autre personne non encore identifiées ont été découverts, portant des traces de coups de machette.
Selon des témoignage recueillis sur place et repris par l’administration et la police, les victimes étaient connues pour leurs activités de vol de bétail. L’officier de police judiciaire en charge de l’enquête, le Sergent Mamert Manirambona, a confirmé ces informations.
Il a toutefois souligné que les auteurs de ce double meurtre n’avaient pas encore été identifiés : « La population refuse de collaborer, car les victimes étaient considérées comme des voleurs de bétail notoires. Selon les habitants de cette localité, les deux hommes abattaient des vaches qu’ils emballaient dans des sacs avant de les revendre ».
L’OPJ Manirambona a également révélé que l’une des victimes, Jean-Claude Miburo, était un récidiviste : « Il avait été incarcéré à plusieurs reprises sous différentes identités et venait d’être libéré de prison il y a quelques semaines ».
Selon toujours l’OPJ Manirambona, les vols de bétail connaissent une hausse inquiétante dans l’ensemble de la province de Ngozi, et plus particulièrement dans la commune de Ngozi.
Contacté à ce sujet, l’administrateur communal de Ngozi, Jean Bucumi, a déclaré : « Les victimes retrouvées dans la rivière séparant Ngozi et Busiga n’avaient pas été tuées sur la colline de Gakeceri mais y avaient été transportées après leur mort. La présence de deux gros sacs à proximité des corps renforçait la suspicion que les victimes étaient impliquées dans des vols. » Cet administratif rappelle la population de sa commune qu’il est illégal de se faire justice.
L’OPJ Manirambona a assuré que les enquêtes se poursuivent afin d’élucider ce double meurtre et mettre la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.
je suis bouleversé par ce drame survenu sur ma colline natale. Il y a quelques mois j’y ai séjourné deux jours. Le chef de colline me parla de recrudescence de maraudage et d’effraction des maisons jusqu’en pleine journée.
« On va réorganiser les rondes nocturnes pour en découdre avec ce genre de forfait imputable à la flambée des prix des vivres ». Disait-il. Et voilà.
Ce genre de choses n arrive que dans des republiques bana… ou l impunité est roi
… impunité est reine. Pfuma uvuga ikirundi niba ata kifaransa uzi.
Dans d’autres pays on recourt dans ce cas à des empreintes digitales . Sait on le faire au Burundi ? Je n’en sais rien! On me dira peut être que « nta bitoro biriho »