Le Burundi a commémoré ce jeudi 6 avril le 23ème anniversaire de l’assassinat du successeur du héros de la démocratie. Il a trouvé la mort dans le crash de l’avion du président rwandais Habyarimana. La vérité se fait toujours attendre.
«Le dossier sur la mort du président Cyprien Ntaryamira est complexe. Son traitement doit être fait minutieusement tout comme la préparation de l’assassinat l’a été», a fait savoir Philippe Nzobariba, porte-parole du gouvernement.
C’était juste après la messe de requiem à la cathédrale Régina Mundi et les cérémonies de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Ntaryamira au Palais du 1er novembre.
Il regrette que le Burundi ne puisse pas mener des investigations sur le territoire rwandais. Cependant, il assure que le dossier sur la mort de Ntaryamira ne sera pas jeté dans les oubliettes. Il s’agit, affirme-t-il, de la justice pour la vie des hommes et celle des intérêts des citoyens burundais, français et rwandais.
M. Nzobonariba dit que les relations entre le Burundi et le Rwanda ne favorisent pas l’enquête. Et de soutenir que la lumière sur ce dossier nécessite la coopération entre Bujumbura, Kigali et Paris.
«Les Burundais ont perdu leur président et deux ministres. Le Rwanda dans la mesure où l’attentat a été perpétré sur son territoire et la France en raison de la nationalité des deux pilotes».
«Cyprien Ntaryamira n’était pas un citoyen ordinaire»
Pierre-Claver Nahimana, secrétaire général du Frodebu, famille politique du président Ntaryamira, rappelle que le successeur de Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu, n’était pas un citoyen ordinaire. Il exhorte les autorités à se mettre en contact avec l’Etat rwandais pour clore le dossier. Il dit que son parti ne compte pas cesser à réclamer des enquêtes.
«Quand bien même il était de notre parti, Ntaryamira était président de la République. Il appartient au gouvernement de s’investir pour que la lumière éclate sur ce dossier».
Dans son homélie, Mgr Evariste Ngoyagoye, archevêque de Bujumbura a déploré la recrudescence de la violence. A un parterre d’autorités politiques, diplomatiques, militaires,… il a rappelé le caractère sacré de la vie humaine.
«Beaucoup de gens meurent au Burundi. C’est regrettable. Quand nous tuons, nous nous disons que c’est terminé. Cependant, nous oublions l’au-delà».
Signalons que le président Ntaryamira et deux de ses ministres ont été victimes, avec le chef de l’Etat rwandais Juvénal Habyarimana, d’un crash du Falcon 50 avion de ce président, dans la nuit du 6 avril 1994, en provenance de Dar-Es-Salaam où s’était tenu un sommet régional des chefs d’Etat.
Explications politiciennes! Pourquoi ne pas commencer par enquêter sur la mort de Ndadaye qui a été tué en premier lieu et de surcroit au Burundi?
Sinon, Pierre Nkurunziza, si il était vraiment intéressé par cette fameuse vérité sur la mort de Ntaryamira, aurait pu poser la question au Rwanda quand il y allait régulièrement pour jouer au foot…
Bien dire mon frère, comment ils veulent les enquêtes de celui qui est mort en pays étranger, alors qu’ils n’ont pas encore cherchés ceux qui ont tués son prédecesseur Ndadaye et pourtant ils sont dans pays. Un dossier très important comme ça, nous ne pensons pas que serait placer dans les mains de CVR? À moins qu’ils veulent que ça chaviler!!!
Dans ce monde il y a tjrs des paradoxes!!! Quand est ce que tu demanderas à un piromane de devenir pompier?
Mes chers amis, arrêtons de dire n’importe quoi? Quand est ce que le temps a été favorable pour dire la vérité? Il n’y a pas un moment favorable quand il s’agit de dire la vérité. None combien de temps temps et quand est ce que il faut dire cette vérité? Alors, que celui qui est supposer de dire cette vérité c’est lui le coupable, Pensez-vous qu’il y aura un bon moment pour sortir le vérité? Les exemples nous avons assez, prenons la CVR au Burundi, ça pris combien d’année avant d’être fonctionnel? 12 ans alors, qu’elle devrait être mis en fonction en 2003? Pourquoi ce retard? parce qu’il y avait des gens à cet époque qui n’étaient d’accord d’être jugés? et on n’a du enlever dans cette commission la 3ième étape (Justice) pour la permettre de pouvoir commencer. Et la suivre nous en savons tous, coup t’état et autres pour l’empêcher ou la déssoudre pour empêcher qu’un jour le Burundi verrait la vérité. Et ce n’est pas encore fini et qui vivra verra???
Un fait qui m’a beaucoup marqué (et énervé) lors de ces cérémonies: On n’a vu qu’ un nombre très éléve d’athés / infidèles avaient bien pris place à l’intérieur de la Cathédrale Régina Mundi alors que nous autres chrétiens (les habitués de la place) sommes restés à quelques kilomètres). Est-ce qu’on va continuer à les voir venir prier Jeudi Saint, Vendredi Saint par exemple et autres dimanches? Ou bien c’était seulement pour encombrer la Belle Cathédrale? A un certain moment je me suis posé la question de savoir si la cathédrale n’ était nyakurisée ce jour!
@Mafero
Un bon chrétien n’aurait pas été énervé par des athés qui investissent la maison de son Dieu. Vérifiez bien si vous ne seriez pas un faux chrétien, afin de changer avant le dernier jour, si vous y croyez (encore).
Le moment n’était malheureusement pas propice pour qu’ils envahissent le temple de Dieu! Je parie des boutons contre des dollars que Dimanche ils ne seront pas là.
Mais Président Ndadaye a été assassiné au Burundi mais on ne sait pas par qui depuis 1993. C’est le Rwanda qui empêche les investigations ? Kubesha ushaje ni akamaramaza .
Excusez-moi, je voulais dire **qui pourrait vous donner un verre d’eau.
On avait compris!!!!
Merci!!!
Nzobonariba vient de prendre sa cure annuelle sur Feu Président Ntaryamira. Son enquête dure le temps d’une journée par an, juste le temps de faire le cérémonial, et il perd sa mémoire le reste de l’année. « M. Nzobonariba dit que les relations entre le Burundi et le Rwanda ne favorisent pas l’enquête. » Est-ce que ces relations ont toujours été défavorables? Si non, qu’a-t-on fait dans le sens de l’enquête? Rien! Donc, M. Nzobonariba, à défaut de pouvoir faire quelque chose de concret, gardez votre langue [en poche s’il le faut] mais cessez de mentir. Parce que le jour où le contrat de mentir ne sera pas renouvelé, le sevrage sera dur et vous chercherez en vain celui qui pourrqit vous donner un ver d’eau.