Domitien Ndayizeye déclare que l’abrogation de la Constitution consacre un va-t-en guerre. Selon lui, pour procéder au remplacement de la loi fondamentale de 2005, il faut au moins une génération.
Quelle lecture faites-vous des propositions d’amendement de la Constitution ?
Il s’agit tout simplement du refus de l’Accord d’Arusha parce que les principales orientations qui cadrent avec la réconciliation, l’inclusion politique ont volé en éclats.
Quels sont les points qui dérangent, d’après vous ?
Il y a la question relative aux mandats du président de la République. C’est une question qui tient à cœur le processus de paix d’Arusha, un engagement constitutionnel qui devrait être respecté. L’interprétation qu’on en fait ne cadre pas avec la réalité burundaise : le respect de deux mandats.Au niveau des quotas exigés lors de l’adoption des lois, Arusha préconisait les 2/3 du parlement pour que d’autres formations politiques soient consultées. La majorité simple telle que proposée ne suffit pas.
Constatez également le changement à la tête de l’Etat qui met en place de manière formelle un Vice-président qui n’a pas de cahier de charge. La probabilité est forte que la Constitution proposée ne soit pas inclusive, elle consacre un va t’en guerre.
Pourtant, des voix ne cessent de réclamer l’inclusion de tous les acteurs…
Une démarche dans ce sens a été initiée par la représentation des Nations unies au Burundi, lors des ateliers du Bnub et de Kayanza. Elle avait été saluée par tout le monde. Apparemment, cette décision d’abrogation de la Constitution émane du Cndd-Fdd. D’ailleurs, à entendre les déclarations du ministre de l’Intérieur, il est évident que le pouvoir ne veut pas qu’elle soit discutée au niveau des partis politiques. Plutôt au niveau de l’Assemblée nationale et le Sénat où les autres partis politiques ne sont pas représentés.
Dès 2005, la Constitution consacre deux mandats pour le président de la République, et nous avons accepté que le président soit élu, pour son premier mandat, par l’Assemblée nationale et le Sénat. C’est une exception qui cadre avec les deux mandats. Donc ce que le porte-parole a dit hier, c’est une fausse lecture qu’il fait de manière consciente. Probablement pour se tracer une route ou réclamer les faveurs du président. De tels individus existent un peu partout. Chaque fois que nous sommes à la fin des mandats, il ya de « bons conseillers » qui viennent demander au président en exercice de continuer non pas pour l’intérêt du président en question mais pour leurs propres intérêts. C’est moche, il faut le dire.
A la veille des élections de 2005, vous avez été également tenté. Comment êtes-vous parvenus à vous en sortir?
Une nuance. La tentative de vouloir continuer a été fort visible longtemps avant l’alternance entre Buyoya et moi-même. En 2005, la Constitution devrait être soumise au référendum, mais je n’ai jamais proposé de me présenter malgré les sollicitations de la population. Le président doit être très vigilant et refuser les sollicitations du genre. Sinon, il y a des dispositions constitutionnelles qui vont le frapper. Cependant, je garde l’espoir que le président de la République lira attentivement et correctement la Constitution pour mettre fin à la spéculation politicienne.
Et quelles peuvent être les conséquences directes ?
Le chaos, la désorganisation totale de tout un système. Je suis certain que la paix, la cohésion et la sécurité nationale vont en pâtir, en violation de l’article 299 de la loi fondamentale.
Quelle est donc l’opportunité d’abroger la Constitution actuelle ?
Aucune. A 13 ans de la signature de l’Accord d’Arusha, il est encore tôt. Il fallait attendre toute une génération. Nous avons connu une situation dramatique des années durant avec des affrontements ethniques et des exclusions politiques pour procéder au changement. Est-ce fini aujourd’hui ?
En tant qu’ancien chef d’Etat, trouvez-vous votre place dans cette nouvelle Constitution ?
Si le pouvoir actuel décidait de retirer la parole aux anciens chefs d’Etat, cela ne nous arrangerait pas. En outre, le Sénat se priverait de l’apport d’anciens chefs d’Etat dans la résolution de différents problèmes d’envergure nationale.
Parole d’un sage …
Lentement, mais sûrement.
Est-ce que l’église catholique ne voit pas qu’en retouchant la constitution, interdisant les partis politiques d’opposition d’exercer leur droit et en malmenant leurs membres jusqu’à les tuer, aujourd’hui la nyakurisation de l’adc-ikibiri,… est à la provocation.
Du temps de buyoya, vous vous organisiez EN DES TERMES CLAIRS pour aller lui présenter vos inquiétudes. Cette fois-ci, un grand silence règne et si vous voulez vous exprimez c’est par des déclarations lors des messes, SORTEZ S’IL VOUS PLAIT DE VOTRE SILENCE. Vous êtes responsable de tout ce qui peut advenir au Burundi aujourd’hui. Vous êtes une grande force dans ce pays, plus que la société civile, les bashingantahe, le cnddfdd, l’uprona,… et sachez-le vous avez plus de membres partout même les imbonerakure. Vous êtes le dernier recours pour éviter le pire, c’est bien prévisible que si vous n’agissez pas les élections de 2015 seront émaillées de fraudes et assassinats, ce sera trop tard quand vous allez vouloir agir.
Irekere gusarara, kurya ababoyi bamenya ingene bitunganya n’ingene batunganya ivya ba shebuja mugabo batamenya umusi bavanwa mu kazi ni uko nyene. Iba constitution, aba perezida, baba aba acteurs politiques, uwabahaye akazi niyabahimba ntawuzomenya i bus bafashe ibasubiza ku gatumba.
La face cachee de la revision de la Constitution
DECRET N° 100/ 254 DU 18 OCTOBRE 2013 PORTANT OCTROI DU PERMIS D’EXPLOITATION MINIERE SUR LES GISEMENTS DE NICKEL ET MINERAIS ASSOCIES DE WAGA ET NYABIKERE AU CONSORTIUM INTERNATIONAL D’AFFAIRES DE L’ALLIANCE MONDIALE DES SPORTS (CIAAMS)
L’AMS annonce la confirmation par Décret Présidentiel de l’octroi d’un Permis de Recherche, de type A, en faveur du Consortium International d’Affaires de l’Alliance Mondiale des Sports (CIAAMS) sur les gisements miniers de Waga et de Nyabikere en Républi
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
New-York, (É-U), mercredi le 28 août 2013 – Dans le cadre du Projet majeur de Partenariat Public-Privé dans le secteur des Richesses Naturelles Minières (PPP-RNM) récemment conclu avec la République du Burundi, L’Organisation Intergouvernementale Alliance Mondiale des Sports (AMS) annonce la confirmation par Décret Présidentiel (No 100/223 en date du 23 août 2013) de l’octroi d’un Permis de Recherche, de type A, en faveur du Consortium International d’Affaires de l’Alliance Mondiale des Sports (CIAAMS) sur les gisements miniers de Waga et de Nyabikere en République du Burundi. Ce Décret joint au présent communiqué, vient donc concrétiser cet important Accord de Partenariat, dont les retombées financières sont évaluées à plus de $5 Milliards de dollars USD.
L’invincible popularité de S.E. Président de la République Pierre Nkurunziza préoccupe dangereusement l’actuelle et future Opposition politique extraparlementaire. Lecteurs, bien merci de vous ressourcer : http://www.arib.info/constitution-burundi-revision-exposed-motifs-oct2013.pdf.
@Rugendo
«…supposons qu’il (Nkurunziza) décide de laisser la place à un autre, mais qu’il veuille quand même que cet amendement soit fait avant qu’il se retire; que diriez vous de ça? »
Moi, je dirais que c’est anti-démocratique et inconstitutionnel évidemment, parce qu’en lieu et place de ce que stipule la Constitution Nationale là-dessus, c’est Nkurunziza qui s’arroge le droit de décider sur son sort. N’est-ce pas qu’il est lié à ses fonctions par la Constitution Nationale? Qu’il s’y conforme cependant pour de meilleures prises de décisions. C’est par l’autruchement de cette Constitution qu’il (Sieur Nkurunziza) a été investi de ses fonctions de Président de la République et c’est par cette même voie qu’il doit sortir. Donc, ce n’est pas lui qui décide du temps qu’il doit faire au pouvoir ni quand il se retire AVEC ou SANS chambardement de quoi que ce soit comprenez-le bien!… Et si l’opposition ne veut plus la reconduction de Nkurunziza c’est tout à fait normal parce qu’il le considère comme adversaire. As-tu déjà vu ou entendu une opposition quelconque en politique soutenir une candidature présidentielle d’un parti politique adversaire quand bien même celui qui se présente est en droit de le faire?…
Le sénateur Ndayizeye a déjà compris que le mensonge et la haine ethnique ne pourront jamais et au grand jamais donné la paix, ni aux hutu ni aux tutsi au Burundi. C’est pour cela qu’il fait un clin d’oeil osé à ce jeune hutu de président plus à la merci des vautours de son entourage immédiat qu’aux pauvres Barundi qui ont voté pour lui. Contrairement aux ethnistes de tout acabit Ndayizeye a bien vu et il veut éviter le piège que les DD tendent derrière ces amendements de la constitution à savoir: écarter à jamais la minorité tutsi protégée par Arusha. Lui au moins il sait ou il sent que la mise à l’écart des tutsi avant une génération est un grand risque inutile. La minorité tutsi dort aujourd’hui avec un seul oeil, l’autre est ouvert. Les DD se contentent des épouvantails comme Nduwimana Edouard, Hakiza Gaston et d’autres vendeurs d’âmes pour se donner bonne conscience que les tutsi sont associés au pouvoir. Ndayizeye y voit un mensonge et il préfère que ça reste au moins comme ça. Il a raison
Kibwa
Je pense franchement que s’il faut parler de la minorite ce sont les twa et non les tutsi a moins que le nom minorite designe autre chose
En fait, tout ce qui dérange cette opposition, c’est la possibilité que Nkurunziza se re-presente en 2015! Tout le reste me semble démocratique. Alors supposons qu’il (Nkurunziza) décide de laisser la place à un autre, mais qu’il veuille quand même que cet amendement soit fait avant qu’il se retire; que diriez vous de ça?
L’idée de « sénateur à vie » ne me branche pas du tout
Monsieur Rabaneza, le dialogue doit etre inclusif. Le pays est dirige par un parti. Donc tout parti peut gagner les elections et diriger. Il en a le droit. Faire participer les partis dans une affaire aussi cruciale est essentiel. Et l’essentiel est que ces partis ne vont pas decider. Au dernier ressort c’est le peuple.
Entretemps, le gouvernement a interet a expliquer pourquoi il propose une nouivelle constitution.
Et peut etre il a raison. Simple tactique de communication.
Quant a Domitien, je regrete tout en me rejouissant de la situation de son parti.
A Arusha c’est le Frodebu qui defendait bec et ongles le principe de partis majoritaires. Ainsi il venait de consacrait la force de l’Uprona dont on savait d’ou venait sa force:le crime et le pillage. En faisant taire les innocents.
Que le Frodebu soit devenu aujourd’hui une peau de chagrin obligee de defendre d’autres petits partis qui ne le lui demandent pas d’ailleurs devrait amener notre senateur a reconnaitre au moins que Dieu est Grand!
« je n’ai jamais proposé de me présenter malgré les sollicitations de la population » dit-il. Mais de quelle population s’agit-elle? Si le Bureau politique du Frodebu se confondait à la population, on comprend pourqoui Arusha n’a pas été ce que l’on attendait. Mais comme j’aime bien vous faire quelques révélations, en voilà une qui vous montrera que ce M. n’est pas si démocrate qu’il dit et qu’il n’est mieux indiqué pour donner des leçons aux DD.
A la fin des négoces ( ce terme est voulu), il fallait désigner au sein du G10, groupe d’obédience tutsi, celui qui allait présider le Burundi, et au G7, le suppléant. Jusque là, ça va.
Au G10, ils ont désigné Bayaganakandi.
Le G7 s’appretait à désigner Niyonkuru Schadrack.
Uprona ( Buyoya), Frodebu (Minani), se sont dit « mwishwanje ».
Descente en Afrique du Sud et le tour fut joué là-bàs. Buyoya ou rien. Domitien ou rien.
Dans la foulée, nous avons hérité d’un sénat que personne n’avait imaginé.
Bonjour la Démocratie et les léçons des démocrates. Merci, Buyoya, pour ton profil bas.
Irambire
ndifuza ko ubu baca bashira mwo ubwoko bwose: abatwa n’ abaganwa. Bose
baronke ibibanza bibabereye.
Ko mutamubajije iyo yakuye THE WHITE STONE Building…!
@NZIGAMASABO »Ko mutamubajije iyo yakuye THE WHITE STONE Building…! »
HS
Ivyo vyose biterwa n’inambu y’ivyo ng’aha kw’isi. Ikibabaje ni uko abadutwara bama bagomba kutwereka ko ari abantu b’Imana baha agaciro ivyiza vy’ijuru. None raba : ukuri kuriko kuraja ahabona. Bafise inyota irenze urupimo yo kwihagira igihugu kugira bacifatire mu gifunsi atacamira. Rya jwi ry’Imana rivuga riti nyabuna ukaba ufise ingorane na mwenewanyu, tangura urondere ingene mwoshira hamwe hanyuma ubone kuja gufukama imbere y’Imana. Ivyo vyose nta valeur bigifise mu maso yabo, igikuru ni ukugumya ivyicaro vyabo, vyanka bikunda.
Emwe bagenzi! Jewe mbona bose bakwega bikwegerako. Quant aux déclarations de Son excellence NDAYIZEYE, je dirais ceci: « Ni ay’inda »!. Et au projet de Constitution auquel j’associe l’élaboration de certains textes de lois, nul n’ignore que chacun veut garder ou ajouter les dispositions qui l’arrangent. Et ce n’est pas NDAYIZEYE qui va me contredire.
Très intelligent commentaire de notre ancien Président. Le mal n’est pas de tomber, il faut se relever. En 2001, Ndayizeye a promu Nkurunziza au rang de « Représentant légal du CNDD-FDD ». Il voulait se venger contre le groupe de Nzojibwami Augustin, grand frère de Jean-Bosco Ndayikengurukiye, qui était devenu la marionnette de Buyoya II contre le FRODEBU. C’est toute la clique de Ndayizeye-Minani qui a soutenu Nkurunziza Rajabu lors de tout le processus de négociation, cantonnement et intégration des FDD.
Nous sommes heureux de constater qu’il a compris le jeu malhônnete et la fourberie de Nkurunziza. Mieux vaut tard que jamais, igiti ntikize kimukore mu jisho kabiri ngo bahave bamusubiza ku musaga guca iyindi Licence.
J’aurais souhaité que chaque Président ne fasse qu’un et un seul mandat.
Le pouvoir rend ivre, à peine nous étions avec eux portant des poux partout, maintenant ils n’oublient totalement, ils se battent juste pour leur pouvoir et leurs ventre.
Faites attention, le peuple qui a changé les choses ces deux dernières décennies est le même qu’aujourd’hui et plus aguerri qu’avant.
Au journal IWACU, vous avez oublié de lui poser la question sur les deux Projets de Constitutions de 2005, l’un soutenu par lui, l’autre par Kadege. Est-ce que c’était un consnsus entre tous les Partis politiques? Personne ne peut me contrarier que la version actuelle de la Constitution n »émane que d’une seule partie des politiciens, avec en tête ce même Domitien. C’est le peuple qui a tranché entre le texte pro- Domitien ( FRODEBU) et celui pro- Kadege ( UPRONA). Je me souviens qu’à cette époque, le CNDD-FDD aussi était pour le texte de Domitien. Entre les présidents des partis politiques et le parlement ( peuple), qui a une supprematie? Je le dis souvent et je le répète, laissons le peuple trancher. Mais que nous soyons prêts à accepter le verdict populaire ( soit via sa représentation:Parlement, soit directement:référendum).
ql peuple qi va trancher? Mukuja kwiba amatora ngo mwatsinze ql peuple vs parlez bamw mwirigwa mwica atacamira imvugo nkizo ni naivété tt simplement ql peuple ishigikiy c pvr d terreur… Nabandi baratuvuyeko namw muzogenda kuneza cank kunabi wait and see
Monsieur RABANEZA,
Je vois que tu es partisan de la démocratie du nombre et tu ignores que le nombre peut te rouler vers la dérive d’une certaine manière! Tu chantes la violation des lois par le truchement du nombre! Je crois qu’il faut vous référer au passé récent car vos prédécesseurs se sont eux aussi référés à leur passé pour arriver aux accords d’Arusha. Vous pensez gagnez le paris mais…
« Lentement, mais surement…. » il l’a dit!
le peuple a d’autres préoccupation que de voter les constituions qui n’apportent rien dans leur bien être. l’innnovation qui changerait le trait de la vie du paysans burundais se trouve où. après le vote et l’avant sera toujours le même; le Burundais petit et moyen n’a besoin que de se faire soigner, nourrir sa famille, et asssurer d’autres besoins vitaux pour les siens, autres choses n’est que le détourner de ses préoccupations essentielles.
@RABANEZA
Hamwe woraba neza vyogufasha. None nk’ aho uvuze iki? Ngo: »Je le dis souvent et je le répète, laissons le peuple trancher » Quel peuple?
Abarundi twibagira vuba.
Chaque chose a sa fin. Je crois que le Cnddfdd approche sa fin. C’est un parti qui porte en lui les germes de sa propre destruction et le changement de la constitution va certainment signer sa mort politique . J’ai fait pareil reve. Le peuple est tellement fatigue par ce pouvoir corrompu et incopetent pour lui permettre de continuer à faire du n’importe quoi