L’ombudsman n’a finalement pas tenu sa promesse. Il devait dévoiler les noms des personnes qui menacent de le tuer, ce 27 mai. Aucun nom n’a été dévoilé. Il se base sur la loi qui, selon lui, ne lui permet pas de briser le secret durant l’exercice de ses fonctions.
<doc4090|left>L’ombudsman burundais, Mohamed Rukara, déclare que le bureau de l’institution qu’il dirige lui a recommandé « de rester serein pour éviter qu’il y ait distraction dans l’accomplissement de sa mission ».
Il ajoute que l’article 5, de la loi portant organisation et fonctionnement de l’ombudsman, l’oblige à des réserves. « Il stipule que l’ombudsman ne doit révéler aucun secret pendant et après l’exercice de ses fonctions», précise-t-il.
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– [Menacé d’être assassiné, l’Ombudsman burundais demande une autopsie et un test ADN après sa mort->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2668]
– [L’Ombudsman, a-t-il raison d’avoir peur ?->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2751]
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Situation sécuritaire améliorée
M. Rukara rassure que sa sécurité s’est positivement améliorée. « Nous remercions le président de la République pour son soutien indéfectible qu’il a témoigné en renforçant ma sécurité et en nous encourageant d’aller vers l’avant dans la poursuite de nos missions », déclare-t-il. Il profite aussi de l’occasion pour remercier d’autres autorités du pays et le corps diplomatique qui l’ont soutenu dans ces moments.
Notons que l’Ombudsman a fait cette déclaration lors des cérémonies d’échange de vœux de 2012 du personnel de la fondation Salama, une institution qu’il a fondée, à Bujumbura.