«Le ministère des Transports a déjà signé des accords avec certaines entreprises qui souhaitent importer des bus destinés au transport public en mairie de Bujumbura», a déclaré Jean Bosco Ntunzwenimana, le ministre burundais des Transports, au Palais des congrès de Kigobe. Il répondait aux questions des députés, ce jeudi 23 mai lors d’une séance de questions orales.
La députée Odette Habonimana se disait en effet préoccupée par la pénurie du véhicule de transport en commun observée en mairie. «Les quelques bus qui circulent à Bujumbura sont extrêmement en piteux état. Les gens sont obligés de passer des heures à faire la queue, ce qui les empêche de vaquer convenablement à leurs activités quotidiennes».
Le ministère Ntunzwenimana assure qu’une des sociétés va bientôt apporter au moins dix nouveaux bus d’une capacité de transport comprise entre 60 et 80 sièges. «Ces bus seront bientôt disponibles à Bujumbura et d’autres sociétés demandent déjà autorisation d’en importer».
Le manque d’autobus est une conséquence de la mesure prise en 2008 par le gouvernement interdisant l’importation des bus de la catégorie dite «main gauche».
Bien que le gouvernement ait accordée une exonération fiscale à l’importation de véhicules neufs de type main droite pour pallier ce problème, les conducteurs trouvent toujours chers cette catégorie de bus.