Des représentants de la classe politique, de l’administration, de la société civile, des confessions religieuses, etc. ont échangé sur la nature du conflit qui divise la classe politique. Après un débat fructueux, les tensions sont presque apaisées.
« Agathon Rwasa, lèves-toi et cherche Jacques Bigirimana, Concilie Nibigira, lèves-toi et tends la main à Charles Nditije, Chauvineau Mugwengezo, Zedi Feruzi t’attend pour reconstruire l’UPD », lance Saturnin Coyiremeye, membre de l‘Initiatives et Changement Burundi Tugenderubuntu. C’est à l’occasion du 30ème atelier organisé par cette Asbl, du 25 au 26 juin 2014.
Cet appel de M. Coyiremeye intervient après l’exposé de Jean Marie Vianney Kavumbagu, consultant. Il révèle que la division des formations politiques constitue une menace réelle pour la démocratie.
Les divergences
Des réactions ont fusé de part et d’autre de la salle. Agathon Rwasa estime que la réunification ne doit pas être un souhait, mais un impératif : « Le pouvoir doit toujours se référer aux droits que nous confèrent les textes nationaux et internationaux en rapport aux libertés civiles et politiques. » Selon lui, le danger d’un monopartisme de fait est déjà là.
Serges Ndayiragije, du camp d’Agathon Rwasa, s’interroge : « A partir de quand peut-on parler de division d’un parti ? » Pour lui, il est incompréhensif que le ministère de l’Intérieur agréé comme partis politiques des ailes minoritaires. « Je parie que le FNL reconnu par le ministère de l’Intérieur n’a pas pu convaincre un tiers du bureau politique de notre parti. »
A côté de M. Rwasa est assis Stany Iranyibutse, du parti FNL (aile de Jacques Bigirimana) reconnu par le pouvoir, pour lequel « au sein du parti FNL, il n’y a aucun problème. Seulement, il y a des gens qui pensent que sans eux, le parti ne peut pas fonctionner. »
Et Jean Baptiste Manwangari, de l’Uprona (de l’ancien courant de réhabilitation), de « révéler » le nœud du problème : « Que l’on se dise la vérité. Aussi longtemps que la gestion des partis politiques sera confiée à un ministre de l’Intérieur très influent au parti au pouvoir, le problème de division va persister. »
Gélase Ndabirabe, sénateur du Cndd-Fdd est catégorique : « Les partis divisés doivent chercher le problème ailleurs. Le pouvoir ne peut pas diviser des gens unis. »
Quand les travaux en groupes portent conseil
La modération a alors constitué quatre groupes pour identifier les causes des divisions, la pertinence de la réunification, l’attitude à prendre par les concernés et d’autres acteurs. Des quatre groupes, on retiendra entre autres causes, les divergences sur la mission, la vision et les valeurs du parti, l’absence de démocratie à l’interne des partis, le non respect des textes en matière de réunion, l’immixtion de l’administration et du parti au pouvoir à travers l’interprétation biaisée des textes régissant les partis et de la loi, etc.
La cessation des hostilités verbales et médiatiques, la tolérance et la compréhension mutuelle, le rapprochement (médiation), la mise en avant de l’intérêt général, l’acceptation de la main tendue de l’autre, etc. auront été recommandés comme attitudes à adopter.
Je voudrais m’adresser à Gélase NDABIRABE. Il dit que le pouvoir n’est pour rien dans la division des partis politiques. S’il n’a pas la mémoire courte, pourrait-il nous dire pourquoi et surtout comment au CNDD-FDD on a chassé Rajabu et organisé même la chasse à ses sympathisants? Si les autres présidents de parti divisés n’ont pas de prisons où mettre les dissidents, le parti de Gélase en a une.
Ce que Evariste Ndayishimiye a fait contre le camp Rajabu est aujourd’hui poursuivi par Nduwimana Edouard dans la division des partis politiques. Gélase n’est pas très idiot pour l’ignorer, mais s’il a encore besoin de manger son morceau de pain, je comprends ses propos.
Quand Nduwimana, Mininter donne de la force à des politiciens sans estime, ventriotes comme Concilie, Zedi et Jacques!
La réunification ne sera pas possible tant que le pouvoir ne l’autorise et il ne va pas l’autoriser car elle est favorise l’opposition. Pourquoi le pouvoir n’autorise pas les comités centraux d’avant les divisions pour qu’ils mettent les choses en ordre! Le ministre le fait sciemment lorsqu’il donne comme cadeaux les partis à des gens impopulaires dans leurs partis pour remplacer des vrais opposants. Nous sommes dans une logique de parti unique avec des partis satellites pour tromper l’opinion tant national qu’international qu’il y a opposition. La clé de la réunification se trouve dans les mains du ministre qui doit autoriser le fonctionnement des comités centraux mis en place avant les scissions. Si non, penser que Concilie, Zedi et Jacques vont travailler pour la réunification des partis est une utopie. En effet, s’il ne collabore pas avec Nduwimana pour affaiblir l’opposition, ils seront limogés de leurs postes et ceux occupés par leurs amis. Ntibashobora donc Kwimena ijisho, abarundi turazinanye, uwugusumvya ibitobezo agutwara imbwa, le CNDD FDD a beaucoup à donner, il a la force de la police et des imbonerakure. Il est donc capable de tout dans ce pays où la pauvreté a rendu la vie compliquée avec les postes politiques devenus le seul gâteaux pour la meilleur vie. Ce ne sont pas les ventriotes qui manque pour saisir les cadeaux de Nduwimana en trahissant les leurs. C’est grave ce qui se passe dans la république bananière!!!!!!!!!!
Les élections approchent à grand pas et on parle encore de «tentatives» de réunification! On verra ce que ces échanges vont donner auprès d’une formation comme le Cndd-Fdd déjà prêt pour les affronter, et après bazovuga ngo barivye amajwi pour gagner!!!
La vraie cause: les gens ont faim, tellement faim qu’ils acceptent de tout avaler. Pour leur survie et surtout celle de leurs familles. On doit « enterrer » la fierte et surtout avaler tout ce qu’on est « nourri ». La transhumance politique existe partout au monde. C’est tres different de la division des partis. La Nyakurisation resulte du manque de principes personnels des politiciens. On ne saurait invoquer la notion d' »ubushingantahe » ici. Mais que ne feront-ils pas pour se dedouanner? La vraie victime dans tout ce processus c’est la democratie qui contue a nous echapper. Acceptez de mourrir pour vos principes au lieu de vous ridiculiser en quemandant ce qui est parfiis difficile a avaler.
La reunification est l’une des resolutions pacifique des conflits au sein de ces partis dit divises, est surtout concilie, jacques et feruzi doivent immediatement chercher cette unification. J’exholte rigoureusement a madame concilie et ses compatriotes de lutte de demander pardon aux badasigana car ils ont commis une erreur tres gvave. Merci a ces conferenciers sans oublier les participants , multiplier des ateliers de la meme sorte
Ivyo nk ibihenda maso kuko les ailes dures croient en des réalités mafieuses pour arriver au pouvoir.pour abo bacditse batabona ibintu kumwe, pour arriver au pouvoir, il faut travailler dur en respectant le programme du parti au pouvoir.uwugomba ubutegetsi ku gikenye nuwugomba ubwahawe nabene gihugu mwumva bohurira hehe? Sinzi.Ico bita réconciliation c’est en fait nkugufata ingwe(nditije) na concilie(intama) ukabihendahenda ngo bana ariko
murazi ko amarara yingwe
ntiyoyikundira kwifata akanya nakanya irikora kuriyo ntama