Né en 1967 à Gihanga en province Bubanza, ce professeur de science politique est mort subitement ce jeudi 28 décembre 2017 à 50 ans. Tout le monde s’accorde pour dire que le monde universitaire vient de perdre un brillant professeur.
Des anciens étudiants parlent d’un professeur dévoué à son métier. Il était aussi d’une très grande rigueur.
Fabrice Manirakiza, son ancien étudiant aujourd’hui journaliste au Groupe de Presse Iwacu, témoigne : «Il s’investissait pour le développement du peuple. Il était doué d’une grande capacité d’écoute…il conseillait, voulait des hommes responsables et intègres, insistait sur la lecture. Il était surtout strict. Il n’aimait pas ceux qui badinaient au lieu de travailler. Je suis tellement sur-choqué».
Ce journaliste parle d’un intellectuel assidu au travail et hautement sociable. « Le Burundi, les facultés de sciences humaines et sociales, et surtout le département de science politique perdent l’une des grandes figures »
La rédaction d’Iwacu affirme qu’elle perd une personne ressource pour sa rubrique « politique ». Léandre Sikuyavuga, directeur des rédactions à Iwacu confie qu’il était toujours disposé à répondre aux sollicitations des journalistes. « Rare qu’un journal sorte sans sa réaction dans sa rubrique sur la politique ».
Interrogé depuis Bruxelles, Antoine Kaburahe confirme également la grande disponibilité du professeur disparu. « Nous savions que nous pouvions faire appel à lui pour un éclairage vraiment objectif. Il était très libre dans ses analyses », se rappelle le directeur des publications.
La direction et la rédaction d’Iwacu s’associent à la famille éprouvée dans ces moments de dures épreuves, dit avec tristesse M. Kaburahe.
Rip à cet homme intègre. la faculté des lettres et sciences humaines a perdu une des grandes figures. Que la terre lui soit légère.
Mes condoleances les plus attristees a son epouse et ses enfants.
Je garde de bons souvenirs d’un voisin integre, humble et respectueux.
Que le Seigneur lui accorde une place a ses cotes et donne du courage a sa famille de pouvoir surmonter sa douleur
Condoléances à toutes sa famille, ses amis, ses anciens étudiants et toutes ses proches.
Il était un des meilleurs d’entre nous,toujours disponible, intégre et rigoureux; ses collegues, ses amis et ses étudiants, au Burundi, en France, en Belgique et ailleurs en porteront témoignage, il poussait cette civilité universitaire en s’effacant nous laissant maître de nos analyses, ne ponctuant le plus souvent qu’en relavant la tête et en nous souriant, il avait compris mais il nous laissait comprendre. L’université, et pas uniquement celle du Burundi, celle qui est universelle, perd un de ses esprits brillants; son oeuvre attachée à la compréhension de la violence, dont on attendait tous et toutes la publication, reste inachevée mais elle nous passe le témoin.
Je suis très attristé par la disparition de Salathiel! Beaucoup de courages à se enfants et son épouse.
Kibwa
RIP Salathiel ! Ami depuis le séminaire de Mureke à Ngozi jusqu´au Campus Mutanga, souriant , amateur du football, suporteur de Vital´o de Malik Jabir, voilà quelques souvenirs que je garde de vous prof ! Courage à la famille !!!