Ce mardi 14 janvier, à Bujumbura, dans une conférence de presse, les syndicats Conapes, Sleb, Steb et Synapep ont fait front commun pour formuler leur objectif : « Contraindre le gouvernement à corriger les disparités salariales ».
Emmanuel Mashandari, président du Conseil national du personnel enseignant du secondaire (Conapes) indique que chaque 24 du mois, les enseignants vaqueront à leurs activités, en tenue de deuil. Une façon de se rappeler le 24 mai 2013, « date de la signature du mensonge », à Rumonge. En outre, il signale que les enseignants seront en grève, trois jours par mois.
Il rappelle qu’une commission avait donné un rapport contenant 52 milliards comme impact budgétaire en cas d’harmonisation effective. Et il a été validé et contresigné par les parties gouvernementale et syndicale respectivement le 20 mai et 24 mai 2013. Il a été intitulé « Scénario consensuel à présenter au gouvernement pour analyse et adoption ». Néanmoins, le gouvernement a préféré l’ignorer, selon M. Mashandari. Pour une issue pacifique, il signale que les syndicalistes ont tenté d’avoir une audience auprès des plus hautes autorités, en vain. Ils demandent alors au gouvernement de tenir sa parole en programmant dans l’urgence l’analyse et l’adoption du scénario consensuel.
Le président du Conapes montre des disparités inexplicables : « Un fonctionnaire du titre foncier avec le niveau 7ème réussi a percevoir un salaire net de 185.000Fbu, alors qu’un enseignant licencié n’a que 142.000Fbu.»
Une question de longue date
Selon Emmanuel Mashandari, depuis 2000, des mouvements de revendications ont eu lieu pour exiger la justice salariale. En 2009, une commission a été mise en place par le président de la République avec la mission de proposer des corrections à ces disparités. Malheureusement, déplore le syndicaliste, le rapport est resté secret. Entre-temps, il soutient qu’une politique de « diviser pour régner » a été appliquée par des augmentations salariales dans certains secteurs.
Dans le but de jouer les prolongations, poursuit-il, le gouvernement a commandité une étude portant sur le programme national de réforme de l’administration (PNRA) avec trois axes prioritaires : la politique salariale, le guichet unique de formalité et la reconversion post-carrière. Un consultant international en politique salariale a été recruté. Un rapport a été validé, malgré les contestations des leaders syndicaux. Des sorties médiatiques ont été faites par Annonciate Sendazirasa, ministre de la Fonction publique, promettant que les corrections des disparités seront une réalité à partir de l’exercice budgétaire 2013. Promesse non tenue. Idem dans la loi budgétaire 2014.
Les leaders syndicaux rejettent certaines clauses du travail du consultant, notamment la place réservée aux diplômes et à l’ancienneté. Une autre voie est empruntée pour une issue consensuelle. A Gitega, du 7 au 9 février 2013, un atelier regroupe les représentants du gouvernement, les syndicalistes et les observateurs dont la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH).
A la sortie, une lueur d’espoir. Une commission technique est mise sur pied avec mission de proposer un scénario consensuel. Cette dernière fait un travail apprécié par la ministre de la Fonction publique et le rapport est présenté le 5 avril 2013, à Bubanza. Comme l’impact budgétaire était jugé élevé par la même ministre, une période additionnelle a été accordée pour une quelconque rectification. De 106 milliards de Fbu, l’impact passe à 52 milliards. Et le rapport est validé à Rumonge par les deux parties.
Les quatre syndicats demandent aux enseignants de rester vigilants et de constater que l’Etat fait peu de cas de leur place dans la société. Néanmoins, ils restent ouverts au dialogue.
Sur la photo, il me semble que Arusha n’y est pas. Comme disait l’autre dans un commentaire sur un autre article, je ne vois pas de nez courts sur la table. Qu’est-ce qui se passe?
Mon Dieu! Toujours les grèves interminable. Nous ,les élèves nous sommes de qui? C’est domage, même le gouvernement oublie que ces élèves sont le Burundi de demain!
Une chose est certaine,l’Etat fait semblant de payer les enseignants et ces derniers font semblant d’enseigner.Et c’est l’avenir de tous ces enfants que l’Etat joue avec sauf que les enfants de ces corrompus sont envoyes en Europe,USA,….
Voilà les consequences lorsque tout les couches de la societe ne Sont presente a l’assemblee nationale.c’est pourqui les syndicats doivent avoir leurs representants au parlement. C’est eux qui vont defendre leurs interets.
Voilà les consequences lorsque tout les couches de la societe ne Sont presente a l’assemblee nationale.c’est pourqui les syndicats doivent avoir leurs representants au parlement. C’est eux qui vont defendre leurs interets.
leta nirabe uruhara umwigisha murezi afise mugihugu yongere yihweze agahembo imuha niyasanga bikwiranye ntimwongere!iconzi neza ntakekeranya,ABATEGETSI booose biki gihugu:bahari ku bwa MWIGISHA!
Ni akamaramaza ubusumbane bugeza hiyo hose. Nukuvugako abiga maremare bata umwanya nako sinzi umutegetse ntavuze yivugiyeko dukeneye enseignement professionnel guko abize kaminuza bagarariza ubutegetsi en d’autres mots pas d’élites pas d’ennuies: wovuga gute waraye ubusa? Ariko abo baduza imishahara y’abamwe bakareka iyabandi bari bakwiye kumenyako nabo bashikanywe aho bari nabo bigisha basuzugura. Mana fasha Uburundi!
Deux poids deux mesures: c’est la politique du gouvernement CNDD-FDD. Saviez-vous qu’il y a des contractuels qui ont le même niveau, la même ancienneté mais qui ont signé des contrats différents dans un même poste? Pourquoi? Parce que l’un est du parti présidentiel , l’autre non. Et cela commence au plus haut niveau! Ni akamaramaza. La lutte syndicale doit triompher même si les obstacles sont majeurs. Pour questions d’harmonisation des salaires, ce n’est pas comme les élections caractérisées par l’appartenance aux partis ou aux ethnies. Les enseignants sont unanimes pour arracher leurs droits. Que les DD ne perdent pas de temps à corrompre les enseignants hutus et tutsi du CNDD-FDD pour qu’ils se désolidarisent soit disant qu’ils prêtent main forte au pouvoir en place. Amahera ni yaboneka bazovuga ngo twebwe ntibituraba yahe abagize grève? Ntimucumuzwe n’akamanyu k’umutsima bigisha dusangiye kurera abana b’igihugu cacu nta wurya akatamugoye. Bizoza n’aha tugeze siho twahora!
C’est dommage : quelqu’un de 7e réussi à 185.000 FBu et un Licencié en train de former les autres à 142.000 FBu ! Quels écarts ? Autrement dit les études ne valent rien, il faut seulement être bien casé. J’aimerais que Iwacu publie tous les salaires de tous les secteurs et les variations possibles (salaire plus petit au plus garant). Que le peuple le sache et ainsi il pourrait bien réclamer.
AHUBWO NAJE LE 24 NZAMBARA IZIRABURA KUKO NDANKA AKARENGANYO NAHO GATURUKA.
KANDI NAGIRE NSABE UMUKURU WIGIHUGU YIBUKE KO YIGEZE KUBA UMWIGISHA I MURAMVYA HAMA YUMVE AMARIRA YUMWIGISHA.
NDONGEYE GUKEBURA ABIGISHA BOMU MIGAMBWE YOSE KO UMUGAMBWE BAFISE IMBERE YUWO BARIMWO UBU ARI UMWUGA WABO, IRYA MURIMWO IRASHOBORA GUTSINDWA CANKE IGAFUTWA ARIKO URYA MWASOMEYE NTUGEZA, RERO NDABASAVYE MWIBUKEKO NAHO BOKWEMERERA UBU DPITE KO ATARUBWIMYAKA YOSE. HAMA MUGIRE URUNANI MURWANIRE AGATEKA KUMWUGA WANYU KUKO POLITIKE YO NIGIKOKO KIKURYA IGIHE GISHAKIYE KANDI NTABUGENZI IGIRA.
UTAVYEMERA UZEWEGERE RAJABU, MANASSE,……………………………………….