Même si le président de la République salue le travail accompli par la CNTB, l’Uprona reste vigilante. C’est l’avis du député Charles Nditije, président de l’Uprona, qui considère que les agissements de la CNTB visent une réforme agraire opérée en catimini.
Quant à Gertrude Kazoviyo, analyste du discours politique, « le président de la République a de nouveau mis de côté l’aspect judiciaire pour les victimes des crimes commis au Burundi dans le passé. Cela se reflète dans son discours à la nation prononcé à l’occasion du nouvel an. »
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Inutile de tergiverser outre mesure sur cette question. Un voleur est un voleur, une victime est une victime et elle doit être rétablie dans ses droits, tandis que le voleur n’a que le droit, plutôt le devoir de restituer les biens d’autrui avec un bonus de prison quelque part. Point à la ligne. « L’Uprona reste vigilante ». Qu’elle soit vigilante, d’accord! Mais pourquoi doit-elle être vigilante seulement quand les intérêts des Tutsis sont menacés? D’ailleurs, je ne sais même pas s’il faut parler d’intérêts. Pourquoi, n’a-t-elle pas été quand on spoliait les gens innocents durant les années tristes de notre histoire ? C’est la même sauce que nos fameux Bashingantahe qui crient au scandale du CNTB comme si la spoliation dont certains d’entre eux ont été les exécutants n’était pas un scandale historique. L’unique vérité dans cette affaire est que les ténors l’Uprona, dont les grand faucons sont encore en vie, ont orchestré toutes ses spoliations, mais l’histoire est en train d’avoir raison d’eux. Ils veulent alors se cacher derrière la fameuse « réconciliation » qui n’en est pas une pour se tirer d’affaire. C’est tout. Je le répète: on oblige pas une victime à se réconcilier avec son bourreau. A la rigueur, le mouvement devrait être contraire, mais je ne vois pas un Tutsi qui est prêt à demander pardon à un Hutu, étant donné que les victimes étaient dignement spoliées parce que c’était le mérite des « Bamenja ». Alors les « Bamenja » ou leurs fils survivants sont entrain de réclamer leurs droits. C’est ça le drame que vit l’Uprona depuis quelques années. Malheureusement, notre justice qui a toujours été « éminemment impartiale » envers une seule partie de la population a du mal à digérer la relecture de ses forfaits. Mes chers amis de l’Uprona, mes chers justes juges, évoluez avec l’histoire et dites-nous la vérité sur notre passé, parce que nous en avons tant besoin, sinon votre dissimulation à peine voilée va coûter cher à notre partie pour longtemps encore. A bon entendeur, salut!
Je pense qu’il est temps de briser les tabouts; l’Uprona devrait se dissoudre et laisser place aux nouveaux partis et mouvements politiques. Pourquoi?
1. A sa création, l’Uprona n’etait pas un parti tutsisant, il etait surtout nationaliste et progressiste.
2. Après la disparition où la mise à l’écart de ses fondateurs; il a été utiliser pour sursoir les differentes dictatures.
3.L’Uprona ne réprésente pas les interest de Tutsis, bref on ne peut pas d’un coté ; vouloir sauvegarder les accords d’Arusha et de l’autre laisser la chaise de la representation de cette communauté à l’Uprona.
Les Tutsis doivent pouvoir désigner leurs Réprésentants démocratiquement comme le font la communauté Hutu.
Pourquoi les Twas sont réprésenter par des groups au parlement et au sénat?
Je crois que la communauté Tutsie a droit aussi à une representation digne de son nom et pas par ce club férmé qu’est l’Uprona.