Quatre ans après les derniers scrutins, le président Pierre Nkurunziza dresse un bilan positif de ses réalisations. Néanmoins, son analyse des prochaines échéances électorales est teintée de pessimisme : la mauvaise volonté politique peut engendrer le chaos et le vide institutionnel …
Le compte à rebours, pour Pierre Nkurunziza, a commencé en 2010 : « C’était le 26 août 2010, lorsque nous avons été investis par le peuple à la magistrature suprême pour un mandat de cinq. » Selon lui, quatre ans plus tard, il y a de quoi être fier.
Il révèle que la paix et la sécurité ont été les priorités et le cheval de bataille de son gouvernement. Elles ont permis, poursuit M. Nkurunziza, de réaliser plusieurs projets. Entre autres, « la construction de plus de cinq mille écoles primaires, secondaires et techniques, plus de 1000 dispensaires et hôpitaux, des villages de paix, des stades de jeux, des salles de réunions, des bureaux administratifs, des sites touristiques, etc. »Sans mentionner le nombre, le numéro un Burundais fait savoir que des arbres pour la protection de l’environnement et fruitiers ont été aussi été plantés.
Sa fierté, c’est également la construction des routes macadamisées reliant les chefs-lieux des provinces et les routes pavées déjà achevées dans beaucoup de villes.
La santé et l’éducation, sources de développement
Pierre Nkurunziza estime que pour arriver à ce développement, il a fallu initier une série de mesures visant à améliorer les conditions de vie des citoyens : la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans, la gratuité des soins en faveur des mères qui accouchent, l’utilisation de la Carte d’Assistance Médicale (CAM), ainsi que la lutte contre le paludisme par l’octroi des moustiquaires imprégnées.
Dans le secteur de l’éducation, le président de la République insiste sur la réforme des programmes d’enseignement : « Désormais, tout jeune qui termine un cycle d’enseignement acquiert des compétences intellectuelles et techniques lui permettant d’être compétitif sur le marché du travail. »
Mais tout n’est pas rose
M. Nkurunziza dénonce la malversation, la corruption, le commerce illégal, les violences sexuelles, la dégradation des mœurs, etc. Toutefois, il fait savoir que le programme de formation à l’amour patriotique est déjà lancé. Il ne doute pas qu’il est d’une importance capitale.
Il relève également le non respect des institutions élues par certaines personnalités qui vont jusqu’à se substituer à celles-ci.
Le chômage juvénile, constate Pierre Nkurunziza, constitue une préoccupation du gouvernement. Pour ce, il explique que son gouvernement a mis en place la politique nationale de l’emploi et de la main d’œuvre.
Il regrette, en outre, qu’il y ait encore des fonctionnaires de l’État qui n’ont pas encore compris que les grèves ne sont pas la première étape pour faire valoir leurs droits et libertés.
Quant au travail de la Commission Nationale Terre et Autres Biens, le président de la République apprécie le travail jusque-là abattu. Toutefois, le Chef de l’Etat lui recommande d’analyser les dossiers, cas par cas, « pour ne pas prendre une mauvaise décision ou appliquer de façon inappropriée la décision prise. »
Crainte du chaos et du vide institutionnel
Contexte politique oblige. Par rapport aux prochaines échéances électorales, le président de la République rassure : « À voir les élections déjà préparées et organisées avec succès, ce ne sont pas celles de 2015 qui vont nous être impossibles à tenir. » Les préparatifs, insiste-t-il, vont bon train. Son espoir se fonde sur le climat de paix et de sécurité, la feuille de route et le code de conduite issus d’un consensus, le Code électoral déjà disponible, etc.
Toutefois, il estime que des obstacles ne manquent pas. Entre autres, le manque d’expérience et la mauvaise volonté des politiciens, mais aussi le manque de moyens pour les organiser et les suivre du début à la fin. Il appelle au soutien et à l’engagement de la communauté internationale. « C’est très important qu‘un pays ait des institutions fortes », déclare Pierre Nkurunziza. Le peuple burundais, annonce-t-il, doit rester vigilant.
Sinon, il craint que le pays ne sombre dans le chaos et dans le vide institutionnel. Alors que toute la classe politique et les acteurs politiques se sont déjà prononcés sur leur participation aux élections de 2015, M. Nkurunziza reste persuadé qu’il y en a qui veulent les boycotter : « Ceux qui désirent plonger le pays dans le désordre et l’anarchie sont des ennemis de la paix, de la démocratie et du pays. Ils seront combattus avec force et détermination. »
Il exhorte les membres des partis politiques, en particulier les jeunes, à éviter toute attitude de nature à perturber les élections.
Mais dans la salle de conférence, un journaliste a rappelé au président de la République la question de sa candidature aux prochaines présidentielles. Et M. Nkurunziza de lancer : « Laissons les organes en charge s’en occuper. » Là, comprenez son parti, la CENI et la Cour constitutionnelle.
« La santé et l’education, sources de developpement »
1. Avoir acces aux soins de sante et a l’education font partie de toute une liste de SERVICES SOCIAUX DE BASE.
Il est dit que le Rapport sur le developpement humain 2014 « appelle de ses voeux un acces universel a des services sociaux de base, en particulier dans les domaines de la sante et de l’education, une protection sociale plus forte, incluant assurance chomage et retraites,… »
(Voir PNUD: « Rapport sur le developpement humain 2014. Pereniser le progres humain: reduire les vulnerabilites et renforcer la resilience. http://hdr.undp.org) (a la page IV).
2. Le sources de developpement sont les SECTEURS ECONOMIQUES (a des degres differents).
Ainsi une etude de 35 pays sub-saharien por une period allant de 1996 a 2010 montre que
– la croissance de l’agriculture de 1% va sortir, de la pauvrete, 0,41% de la population;
– la croissance des services de 1% va sortir de la pauvrete 0,28% de la population;
– les autres secteurs economiques (= manufacturing, extractive activities, construction) ont une elasticite de la pauvrete (par rapport a la croissance) qui est beaucoup plus faible.
(Voir International Monetary Fund (IMF): « Regional economic outlook. Sub-Saharan Africa: Fostering durable and inclusive growth », April 2014, http://www.imf.org (Table 2.3.1).
Merci.
Je ferai remarquer en toute objectivité que notre cher président a rarement fait des promesses portant sur des programmes politiques de développement. Il est par conséquent difficile d’évaluer ses réalisations faute de repères . En effet depuis 2005 le pays est en mode de navigation à vue. Contrairement à notre voisin du nord, des hommes capables d’élaborer des projets ont été relégués au second rang. Des critères partisans ont pris le dessus sur le savoir et compétences techniques ou scientifiques. Et tenez bien , de ces hommes formés et compétents , le cndd-fdd en regorge un nombre importants, mais qui sont délaissés voir méprisés par ceux qui se nomment : Abarugwanye. En clair, c’est la négation catégorique des valeurs basées sur la culture et le savoir.
@NAHIMANA: Le Burundi était deux fois plus avancé que le voisin du nord, dans les années 80, sous la direction du président BAGAZA. Les deux pays ont connu des guerres civiles dans les années 90, mais le nordiste a pu décoller, tandis que le sudiste n’a pas encore atteint la vitesse de croisière pour entamer le décollage. Le pouvoir DD devrait placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, sans considérer le critère de militantisme aux idéologies du parti CNDD-FDD, en considérant uniquement les critères de compétence, intégrité, patriotisme. Oublier les critères tribales et politiques, vous verrez que notre pays va vite décoller et dépasser même les autres membres de l’EAC
Pourvu que Amasekanya ne fassent plus la loi en ville
Tubirekere Imbonerakure?
Tuzobagwanya, Umu … umuvura amaso bugaca akayagukanurira …
Buca mubibona, comme 65,72 ,93 et apres inkota izosogota uwasokoye
Ntituzozimangana i Burundi, abapfa bazopfa uburundi bukire
@Umurundi
Nkaho ushatse kuvuga iki mu vy’ukuri??? Penses-tu que le Peuple burundais a déjà oublié ihonyabwoko ry’umuhutu sous Uprona??? Namba uzogwanya ibiti n’amabuye canke wigwanye peke yako. Umviriza ndakubarire, urugamba en nos jours se joue sur la démocratie responsable et le Cndd-Fdd en est le porte étendard!
Gutwara abarundi muri démocratie biragoye.
Aba DD barakora amakosa y’umurengera kandi bitebe bitebuke bamwe bazobihanirwa.
Ariko ga bagenzi, ubu mu Burundi muri rusangi hari amahoro. Umuntu araryama agasinzira ata masase amukanguye. Abaja mu gihugu hagati barabona icahindutse ku ma barabara. Mu bisagara ububandi ntawobugereranya n’ibiri muri Kenya, Amérika, i Buraya. I Burundi n’amarame.
Abarundi baza mu buruhuko bavuye mu mahanga ni bampnuyze.
@Karikera Antoine: uti abarundi baba hanze baguhinyuze: hahaha… Reka reka nturonke témoignage zabaje muburuhuko bagaca barara bibwe ama dollars yose baje bazanye iryo joro bashika. Reka reka nimba ukeneye témoignage ishimangira ugo ruvyino wariko utuyagira, egera abagumyabanga muri permanence ariko nabo nyene si bose bashikirwa. Hari abiba bagaca bakubitwa k’umunwa, n’abiba bagaca baronswa promotion.
Komera
Mr le PDt, Je plain le gars qui te compose tes discours dans des circonstances pareilles d’evaluation de BILAN. Si c’est une personne intelligente impregnee des notions de communication politique, je suis sur qu’elle a du mal a composer un texte profond. A lire ton discours, c’est pathetique!
Moi simple citoyen burundais, qui n’est dans aucun parti politique, je veux te poser de simples questions, je ne vais pas te critiquer negativement kuko ntivyubaka. Je reconnais bcp de succes dans certaines de tes realisations, mais permet moi de te poser ces questions:
– Quand tu nous parles que la paix et la securite ont ete les priorites de ton gouvernement, n as tu pas l’impression que tu es vague Mr le Pdt, montrez nous les dividendes de cette paix, qu’en fais tu? quels sont les resultats, quelle est le taux de nutrition? parle nous de la maitrise de la montee des prix (pr en pas dire inflation qui est contre ta theorie de parler populisme),bref parle nous des exportations du cafe burundais, demontre le nbre de jeunes barons akazi grace a cette fameuse politique nationale de l’emploi que tu as juste inaugurE (sans parler de l’absence de profondeur de ce document, quelles sont les mesures faites pr accompagner ces mesures), aussi evitez de nous parler des moustiquaires distribuees, mais evoque le nombre de cas de malaria zagabanutse grace a ca,. remplace ta chanson classique de gratuitE par des chiffres concrets (ni bangahe bahatorey akoyokwe, mbe izo ngingo zafashij iki le niveau d’education? les stades construits ici, a par le show, quelle est la strategie de rentabiliser ces stades, par ex en approchant la FIFA afin d etre sur la liste eligible coupe africaine d ici 50 ans, liste au moins 1 seul investisseur etranger ayant construit une seule usine ou un hotel international ici, parle nous de la fermeture de toutes ces compagnies aeriennes (Air Uganda, South African Airways, etc) censees nous amener des touristes et employer les fils du pays.
bref, mon cher Pita, juste dire qu il y a la paix et la securitE grace a ton gouverbnement, tu nous fais pitiE…
Une chose sur laquelle je te soutiens, je veux a tout prix que tous les enfants du pays soient scolarisEs et soient capables de peser tout ceci, car a un certain moment, danser avec eux, parler leur langage, faire les travaux communautaires chaque samedi sans impact palpable sur leurs revenus, tt cela ne suffira plus mr le PDt… ils exigeront des cas concrets, demanderont des resultats sur les vrais problemes qui ne sont que la nutrition, le chomage, la lutte contre la corruption etc..
Enfin, demandez a vos conseillers, d essayer au moins de vous inspirer lors de vos discours….
http://www.echos-grandslacs.info/productions/rwanda-message-bilan-du-president-paul-kagame-la-population
Merci. Ndavuga simvura
@Chemsa Bongo
UN MINIMUM DE RESPECT QUAND MEME,
A l’ecole primaire, on disait « Vous » a nos chers enseignants.
Pourquoi aujourd’hui vous vous permettriez- vous de TUTOYER LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI (surtout que votre niveau du francais ne me semble pas etre celui de quelque gamin qui ignorerait cette regle)?
Il y a quand meme un minimum de respect (ne fusse que pour l’institution qu’il represente).
Meme les chefs des partis politiques de l’opposition vont dire Mr le President, Nyakubahwa Umukuru w’Igihugu.
Merci.
Ubugabo burihabwa.
Merci cher ami Chemsa Bongo pour ton commentaire on ne peut plus pertinent! En effet, notre Peter doit etre capable de distinguer les notions d’efficacité et d’efficience. Car c’est malhonnête et inefficace de nous chanter chaque jour qu’il y’a eu plus de distribution des moustiquaires sans nous donner les chiffres sur la baisse du taux des décès de la malaria sur la meme période.
Et plus ridicule encore c’est ces stades qui sont construits ici et là alors que le niveau du football burundais baisse par rapport à la sous-région,
Monsieur le président tu prenne les barundi comme des idiots lorsque tu dis qu’il y a des politiciens sans expérience. Peux-tu alors nous expliquer en quoi consiste ton expérience??? Ikinire umupira hanyuma ube urarimba imana utazi kandi utigeze umenya.
Le CNDD, CENI, Cour constitutionnelle, … c’est comme demander a Jonathan!
La prise de decision au Cndd est devenue comme a FPR de kagame, qui peut contredire ce que veut le chef apres le depart de Nyandwi, Radjabu, Manasse, Ngendahayo, … c’est une parcelle peterienne!
le Ceni et la cour, ces gens sont comme des ministres du gvmt, qui peut oser contredire Peter?
On a aucune institution au Burundi aujourd’hui qui peut balancer le chef de l’executif!
Peter ne veut plus semer de doutes sur sa candidature, il l’a confirme!
Pour lui, sa date historique, c’est le 26!
C’était le 26 août 2010, lorsque nous avons été investis par le peuple à la magistrature suprême pour un mandat de cinq. »
Avant, il ne se rappelle pas, ntawomwibutsa?
Et rappelez vous qu’en 2010, il a ete elu sans competition, tous ses potentiels concurrents ayant ete persecutes et contraints a fuire, ce qui est exactement le contraire de ce que l’on peut appeler !!!!
Il ferait mieux plutot si pour legitimiser sa prochaine candidature, de nous dire que le seul mandat qu’il a eu est celui de 2005 et qu’en 2010, on n’a pas pu organise des elections libres et democratiques, donc on ne comptera pas ce mandat qui etait un coup!!
Il nous chante toujours les histoires du passé comme si on ne veut pas vivre le présent et le futur. Ils nous agace avec ses bla bla bla de toujours comme si le kilo de haricot n’est pas de loin plus cher aujourd’hui d’il y’a 10 ans et que le taux de chômage aujourd’hui n’est pas plus élevé d’il y’a 10 ans!
Ndasavye abanonosoye ivya interpretation du langage et des discours nka ba Kazoviyo Gertrude batubwire mu nca make ico umukuru w’ igihugu yashatse gushikiriza Abarundi. Jewe ntaco ndatahura.
None nk’ abo avuga ko bashaka gusabota amatora, avuga imbonerakure canke abanyazwe imigambwe nka Nditije, Rwasa, n’ abandi? Canke yoba ashaka kuvuga abo CENI yavuze ko batazitoza canke ngo batore kuko bafise casier judiciaire (Nyangoma, Bamvuginyumvira, Ngendakumana, Sinduhije, Rwasa,………? Ingwe igutwar’ impene ikagusumvya kuraka.
@ D ebola concilie
Mbe wewe uriko urondera amata mumatako y’igihori? Kazoviyo yogira interprétation du vide gute? La seule et unique interpretation qu’on fait d’un discours vide est de l’envoyer à la poubelle.
C’est un optimisme ridicule, amatora ya 2010 yari bacemwo ntibabona, mta hakwishima woshimwa nabandi. Termine et part 10 ans ubukene bwiyongera, waj isukari, essence bigurwa angah? Dévaluation continue, absence de leadership tutibagiy mauvaise gouvernance gugera hejuru gushika hasi, tolérance 0 après 4 ans une comédie, exclusion des libertés publiques, absence de droits.
Mbabajw nabagutoye eka yari bacemwo
hhaha… Ngo le pays vient de loin?? Ce qui est sur c’est que le Burundi de 2014 n’a rien à envier à celui d’avant 2004 à part bien sur les quelques stades construits à coup de plusieurs milliards de Fbu et les usines de STEVIA brulées comme du temps de la guerre.
JALOUX
@Hakinamani Janvier
Renseignez-vous bien, il n’y a pas encore DES USINES DE STEVIA au Burundi.
Moi j’ai lu que les malfaiteurs/saboteurs economiques/MAFIA ont brule des pepinieres de la plante Stevia.
Merci.
Ndashimye cane bivuye kumutima kumva so excellence le president avuga ko le pays a besoin des institutions fortes arandutiye uwo muri Burkina Faso yavuze ko l’Afrique a besoins des hommes forts .Nuko nyene bigoye kumva ico yagomba kuvuga kuko la correlation ntiyoroshe kubona.
Ikindi noca ndamusaba nuko atorindira umugambwe wiwe ,CENI canke Cour constitutionnel.Nabaze umutima wiwe abone ko 10 ans zikwiye agende aruhuke hama azogaruke afise ibindi vyiyumviro bishasha.Son excellence muri cari bato ha chance abandi bari muri uwo mugambwe bagerageze muzogaruka hanyuma
Niwirambire
Wise, ntuvuze neza uyiciye umurya. Ngiye mbona uwundusha gutumbereza.
Irambire na Peter
Ndakunze ukuntu uvuze. Très correct!
Ce bilan fait rigoler les burundais. Il n’y a pas de vision dans la politique de nkurunziza; c’est mieux qu’il quitte la scène avant qu’il ne soit trop tard. La loi lui donne le délai d’août 2015.
Quel bilan? Nous avons un président qui n’a jamais rassuré son peuple dans ses discours. Il est là pour mettre en garde les citoyens libres penseurs, mais pour protéger les gaffeurs de son clan. Je me suis toujours demandé pourquoi chaque fois insinuer dans ses messages à la nation les mots comme « pièges », » respect des institutions », » amour de la patrie », » le pays vient de loin »……etc. Le passé récent de notre pays est connu de nous tous, il n’est pas reluisant. Inutile donc de nous le dire sur un ton menaçant. Une chose a quand même retenu mon attention dans le discours de NKURUNZIZA ce 26/8/2014: le volume était à voix basse, avec une respiration abdominale. Aurait-il compris que crier trop fort aux gens ne sert à rien? Attendons voir comment il va parler demain.