Ils étaient réunis au Centre culturel islamique ce mercredi 2 octobre, deux semaines après la rentrée scolaire …
« Deux enseignants pour une classe sont insuffisants. Ils ne sauraient maîtriser toutes les matières. Nous voulons privilégier la qualité de l’enseignement et l’honneur des enseignants » , avance Sheikh Haruna Nkunduwiga, directeur du Lycée du Centre Culturel Islamique de Bujumbura.
Et, outre cette remarque sur le nombre de titulaires pour les classes de 7 ème, se pose la question des outils pédagogiques. Les directeurs des écoles privées souhaitent en effet qu’il y ait un point d’approvisionnement en manuels scolaires pour les établissements concernés : « A la Régie des Productions Pédagogiques, il n’y en a pas. Les enfants apprennent magistralement », déplore-t-on.
D’autant que les documents utilisés par les enseignants contiennent des fautes de fond et de forme : « Nous proposons que les enseignants sur le terrain soient associés pour leur correction », ont fait savoir les 42 participants à la rencontre.
La réunion des directeurs aura permis de critiquer le ministère de tutelle au sujet de sa position contre le triplement. Sheikh Haruna Nkunduwiga part du constat que certains professeurs préfèrent faire avancer de classe des élèves qui devraient plutôt tripler, préférant leur éviter les déboires de se voir refusés le diplôme d’établissement conséquent au triplement : « Autant les faire tripler du moment que les places sont disponibles et que les enfants sont prêts à faire l’année trois fois ! »
Pour rappel, l’école fondamentale a débuté avec la rentrée scolaire de septembre. Elle prévoit 9 années pour l’école primaire au lieu des 6 jusqu’alors en vigueur.
La méthode à la va-vite est à éviter! Yarihuse, ivyara ibihumye!!
Il faudrait rectifier à temps et ne pas persister dans l’erreur!
Bien éduquer nos enfants, c’est construire le Burundi de demain!
Il serait bon que les cours soient enseignés par ceux qui ont une formation appropriée dans le domaine! Il existe des personnes formées dans ces cours qu’on veut faire assuer par des personnes non spécialisées! Le modèle adopté au Rwanda peut inspirer les décideurs du Burundi!
Umuhini mushasha utera amabavu ariko uko umuntu abandanya awurimisha uraruha ukoroha. Ntitwihebure rero ico kibazo sic uburundi gusa nico isi yose. Le Burundi n est pas une île.
peu a peu on peut peut-etre qu’il aurait amelioration dans les annes avenir .
reka tuvyizere!mais ma question niyi,si on parvient à appliquer correctement le nouveau système dans 5 ans ,va-t-on sacrifier les 5 premières promotions?