Samedi 23 novembre 2024

Editorial

Diaspora bla-bla

30/07/2021 26

J’ai envie d’emprunter quelques mots à feu président tanzanien, Pombe Magufuli : « Acha maneno ! Hapa kazi tu ! » (Trêve de paroles, il faut joindre l’acte à la parole.) C’est ce que j’ai envie de dire à nos frères et sœurs de la diaspora qui promettent monts et merveilles, le temps de leur passage et durant quelques conférences.

Oh ! Que de grands mots ! Un qui avance sans sourciller que les maisons avec des toits de chaume appartiendront à l’histoire, sans dire comment et avec quels moyens il va nous construire ces maisons modernes.
Chers « come from », comme on vous appelle, c’est bien de revenir au pays, vous animez la vie, vous faites tourner un petit peu l’économie avec vos euros ou dollars.

C’est agréable, c’est réussi : à Bujumbura, tous les jours sont des week-ends, les vacanciers sont là. Je n’ai rien contre vous, frères et sœurs qui rentrent voir les familles laissées au pays, les amis, (re) découvrir les quartiers qui se sont métamorphosés, voir Buja bouger, respirer un bon coup et, surtout, sans masque, loin de vos pays d’adoption confinés.
Mais franchement, depuis 2013 et même avant, il y a eu des ateliers, des déplacements, des colloques et des recommandations en plusieurs points, il y a eu des engagements, des promesses, de notre diaspora.

Nous sommes en 2021 et la plupart des promesses faites, non tenues… Aujourd’hui, encore des conférences, les mêmes thématiques et jolis refrains autour de « la contribution de la diaspora dans le Plan national de développement. »
Et encore des recommandations. Certaines ont été déjà faites depuis quelques années. D’autres sont reformulées. Il ne sert à rien de nous promettre monts et merveilles.

Je suis étonné quand, par simple curiosité, on demande combien pèse cette diaspora. Aucune réponse. On balbutie, on tâtonne et on ne nous sort aucun chiffre. Mais une réponse vague : « Les fonds envoyés au pays augmentent chaque année de 3 % ».

Ailleurs, la diaspora à son mot à dire dans l’économie du pays. Il y a même des pays qui ont un ministère chargé de la Diaspora. J’écris le mot avec une majuscule.

Dans certains pays, la diaspora s’est organisée, elle a dépassé les minables conflits  qui gangrènent leurs pays d’origine. Ainsi, elle peut agir efficacement.

La nôtre reste politisée, très divisée, comme si elle a emporté nos vices avec elle. De retour au pays, elle courtise les grands  alors qu’elle pourrait agir de manière autonome pour le bien du pays.

De grâce, agissez, mettez en action vos beaux projets qui sonnent comme des chansons ou alors rentrez passer vos vacances tranquillement. On vous aime bien, vous n’avez pas besoin de nous faire des promesses, juste des promesses.
Ce n’est pas parce que nous sommes restés au pays que nous sommes de grands enfants à qui on vend du rêve. Trêve de bla-bla!

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. Juve

    Très bien dit Mr Abbas
    Vous avez dit tout haut ce que je pensais tout bas

  2. Yaga

    Ukuri kwose kwavuze; dispora plurielle- ces gens ne representent qu’eux memes, ces gens sont des membres du parti au pouvoir etc…
    Nashaka nongereko ko guhabwa ministere chargee de la diaspora atari bibi. Mbere ahubwo vyodufasha. We can express our griefs habaye mistreatment yaba kuri twebwe canke yívyacu. Igikuru reo il faut creer un environement ou faire du business est possible. Vyavuzwe ko twavuye hiyo mu buryo butandukanye. Ego beshi trauma bakuye hiyo baracayigenda. It can be triggered easily. Rero ni U Burundi bwatunganya kwakira umuntu wese aje hiyo neza, bakamufasha mu vyo yaje kurondera batamuryagaguye canke ngo bamwake ruswa, akagambi aranguye naho koba gato kakabungabungwa, ivyo biteze kuri iyo diaspora bike bizoba. Vyose ntibishoboka kuko abo baza ntibavugira diaspora barivugira. Ibikorwa bizokorwa mu ma actions individuelles, pas collectives kuko ntiharagera ko dukorera hamwe twese.

  3. Nshimirimana

    Cher Monsieur,
    Votre édito vaut ce qu’il vaut au niveau de la forme des choses. Il y aurait lieu d’aller puiser en profondeur pour mieux cerner les tenants et aboutissants de cette diaspora qui parle trop mais agit peu. Oui, ailleurs, la diaspora pèse. Et c’est quoi cette diaspora là? Ce sont des hommes et femmes qui ont choisi de partir -avec l’aide parfois de leur communauté- pour aller chercher le meilleur ailleurs ( des ouest africains en France par exemple mais aussi des francais du canada, des usa, de la suisse ou d’Allemagne si vous voulez). De quoi est faite la notre, la burundaise, celle que vous avez vu parader dans les rues de Bujumbura? Elle est composée d’anciens réfugiés ou de leurs descendants dans un contexte burundais que vous connaissez ( lamda règne, alpha s’exile et quand c’est le tour d’alpha, lamda paie les pots cassés et ainsi de suite…). Du coup, ce que vous vous voyez à Buja est une partie de lamda ou d’alpha et que sais-je encore. Parfois, l’autre partie de la diaspora peut être la mieux outillée, ne se sent pas encore concernée par l’appel et/ou ne sent pas concernée.
    Je connais un bout de cette diaspora et Dieu seul sait combien elle est riche, variée avec des ressources suffisantes pour contribuer au développement de leur patrie. FAUT-IL QU’ELLE SE SENTE CONCERNEE!
    Gira amahoro mugenzi/bagenzi

    • Yan

      @Nshimirimana
      « Dieu seul sait combien elle est riche,  »
      J’espère que vous parlez de richesse de coeur et non de poche. Car les 98% de la diaspora que je connais (j’y suis depuis plusieurs décennies) sont de simples personnes qui ont un travail leur permettant de vivre décemment dans leurs pays d’accueil respectifs. Dire que la majorité a des revenues excédentaires à investir dans leur pays d’origine est un peu exagérer. Je sais qu’il existe quelques personnes qui le prétendent, mais c’est pour un peu gonfler leur égo. Ils sont à peine capables d’aider leurs familles d’origine.

  4. Muvuze ukuri nk’ukurima.

  5. Balame

    Excellente de remarque de Kaburahe.
    Umwe wese nakore ivyo ashaka ashoboye. Mugabo akoreshe quelques dollars ou euros acikishijeko.
    $200 ou $300 sont des sommes colossales au Burundi.
    Des gens qui travaillent meme au SMIG en Europe ou Amérique peuvent économiser ces montants tous les 3 mois. Ikigoye ni la vision

  6. Stan Siyomana

    1. « Acha maneno ! Hapa kazi tu ! »
    2. Mon commentaire
    a). Niyumvira ko benshi mu barundi baba hanze/diaspora bavuye i Burundi banyaga amagara kubera intambara zari mu gihugu. Nko ku murundi aba muri Amerika vyogorana kugerageza gushika ku buzima bwa classe moyenne (= kugura inzu, kurihira abana biga muri za kaminuza, kuziganya amahera azogutunga wagiye muri retraite,…) hanyuma ngo uronke ayandi mahera yo guteza imbere Uburundi.
    Biratandukanye n’umusore wo muri Kenya, Mali canke Sénégal umuryango wiwe wikokoye kugira haboneke uburyo bw’uko aja kwiga canke kurondera akazi mu mahanga kugira ngo hanyuma ashobore gufasha uwo muryango.
    b). Ivy’uko ibitigiri vya diaspora vyongerekanye kuva muri 2015, birashoboka ko abo bantu bacitungaya nko mu kurondera ivya ngobwa/papiers de résidence, canke nko mukurondera ubuzi, nko mu kubandanya amashuri aho bishoboka, lero ntiharagera ko basabwa kuzana uburyo i Burundi.

  7. Muntu

    Ces gens ne constituent même pas 1/100 de la diaspora. Il faut qu’ils disent la vérité, ce sont les membres du CNDD-FDD établis à l’étranger, c’est tout. Ils savent très bien qu’ils ne représentent pas la diaspora burundaise. Ce Japhet Legentil Ndayishimiye sait bien que, en Norvège, le gouvernement ne fait pas de distinction entre les bons citoyens (abenegihugu) et les ennemis du pays, je suis sûr et certain qu’il n’a jamais corrompu un agent de l’Etat norvégien pour avoir un quelconque service. En bref, il sait ce qui fait la force et le développement d’un État et il devrait d’abord travailler avec le gouvernement burundais pour que le Burundi soit comme la Norvège sur les plans social, économique, sécuritaire, etc.

    • Yan

      Jewe mbona ko uwushoboye gufasha ab’iwabo no mutuntu dusanzwe nko kwivuza canke kuja kw’ishure aba yagerageje. Kandi benshi barabigira. Abashoboye kurenza ko ibindi ni vyiza, pour moi c’est du bonus.

  8. Jambo

    Merci e felicitations pour ton apport et ton commentaire sans démagogie.
    J ai posté un petit commentaire sur l autre article : » Des burundais de l etranger expriment leur lassitude ». Il ne s’éloigne pas de ton point de vue.
    C’est une honte que la diaspora vienne chanter que nous vivons dans le meilleur des mondes. Nibabe babwira ukuri abatware ko abo baje baba bari mu mugabwe uramutswa igihugu. Iyo bahungiye barabona igikomeje ivyo bihugu. Qu il leur disent que nous avons honte d etre le pays le plus corrompu et le plus pauvre au monde.
    Et puis que chacun de la diaspora soit une petite lumiere pour sa petite colline natale.
    Nibahere no ngaho. CNtibizoba ari bito
    Habe hari au moins un champ et une etable moderne.
    C est un objectif non demagogique

  9. Manwangari

    Merci cher Abbas, vous avez bien donné le message. Espérons que les les concernés ont fraîchement compris.
    Courage courage !!

  10. RUSHANUKA

    Bien dit Cher Abbas! Il est temps que la diaspora s’organise pour l’intérêt général de la Nation et évite de se mêler dans les mêmes divisions internes. Merci!

  11. John

    Coup de chapeau Abbas pour cette dure verite mais il fallait bien que quelqu’un le dise!!!. Qu’est ce qu’on pas entendu de cette fameuse diaspora ? Mais toujours rien de concret… Japhet Legentil a promis de prendre en main la question de Miss Burundi, et vous connaissez la suite ? On n a rien vu mais Dieu Merci Miss Burundi continue !! Et maintenant ils reclament de voir « la dimension diaspora dans le nom du MINAFET »; pour quelles merites deja accomplis ? Que du Bla Bla Bla !!!

  12. MAMBO

    Comme disait un président français, les promesses n’engagent que ceux qui les croient.

  13. Bob

    Cher Abbas,

    Tu as 100% raison!
    Nta différence nini hagati yabo bari bakoranijwe ngaho i Bujumbura n’abandi bari i Nduta/Tanzania, i Kongo canke Mahama/Rwanda.
    Benshi muribo ico boba barusha izo mpunzi zindi ni ya fillet social yongaha muri Occident.
    La diaspora burundaise est pauvre socialement (tribaliste, régionaliste, claniste,….) et économiquement.
    Mbe abagwiza matunga bari muribo nibangahe? Bari kurushi!

    Kwubaka akazu iwanyu, gufasha abawe n’ibintu biteye igomwe mugabo benshi muribo ngira bakoze ivyo, vyoshimwa. Hanyuma ibindi n’ukuri ntavyo bashoboye.

    • Léo

      Vous avez raison,
      Beshi muribo turazinanye,muzobambarize muti ukora mubiki hanze?😂😂😥😂😥s’ils ont eu la chance de profiter le système occidental nibareke kwigira abo bataribo bashitse iburundi.c’est que j’ai juste remarqué nuko hoba harimwo abobishobora kugira icobakoze peut être reta ikaba itategura ingene iborohereza.sinon c’est du blabla 😂😂kwigira Aba patriotes kukarimi gusa

      • Nganji

        « Beshi muribo turazinanye,muzobambarize muti ukora mubiki hanze? » Merci Léo. Ukuri guca muziko ntigusha !!!

    • Ivan Maxime

      Ntimubeshe kweri. Ikintu nabonye kibabaje n’uko umukinyu w’umupira ari hanze ya terrain abona cokimwe n’umukinyi ari indani kandi equipe yatsinzwe. Uyo umwinjije gukina ntaco ashobora kumarira Equipe. Jewe nibazako iyo aventure bayikora baravye uko reta yifashe kuko Reta nimba atari ubumenye buke ifise iraziko Diaspora itoshobora ivyo yemeye. Ahubwo Diaspora yarikwiye guha akarorero keza iyo Reta ikabanza ikiyunga. ibisigaye l’union fait la force

    • Libérat Ntibashirakandi

      Chers compatriotes,
      Le problème réside dans l’usage du terme « Diaspora ». Il y a un abus de langage. Une section d’un mouvement politique de l’étranger se permet de se nommer Diaspora burundaise dans ce pays. La Diaspora Burundaise n’existe pas du tout. Oui il y a les Burundais de l’étranger. Tant que ces derniers ne seront pas organisés de façon autonome, indépendante et démocratique, et en dehors de toute ingérence du pouvoir, l’on ne pourra pas parler de Diaspora burundaise. On parlera de Diaspora burundaise quand elle se structurera avec des représentants élus de façon démocratique.

      Quant à la semaine de la Diaspora burundaise organisée par le pouvoir, l’initiative est louable mais les conditions ne sont pas réunies pour que cette rencontre soit inclusive pour des raisons que tout le monde connaît. L’on ne peut pas donc parler véritablement de Diaspora. Mais plutôt une rencontre des Burundais de l’étranger en vacances ou qui séjournent au Burundi.

      Je rejoins Abbas sur le fond de son éditorial . Ces rencontres sont un éternel recommencement. J’ai participé dans la première session de 2014, eh bien on a tout dit. D’excellentes idées et recommandations. Chaque année, on redit la même chose. Et rien de plus. Bilan par rapport aux réalisations issues des recommandations, quasi nul. Oui, Diaspora bla, bla !

      Toutefois, il y a des initiatives individuelles ou de quelques organisations des Burundais de l’étranger. Groupe de presse Iwacu en est un premier exemple, il y a l’ASBL IZERE qui fait un travail remarquable, il y a ce médecin qui est aux États-Unis qui initie des projets excellents dans sa région d’origine, je connais bien d’autres qui ont construit des écoles à Mutambara, à Bujumbura, etc. sans beaucoup de bruits.

      Enfin, une des caractéristiques des Burundais en tout cas dans les pays de l’OCDE est qu’ils sont hautement qualifiés contrairement aux autres communautés Congolaises, Rwandaises, Turques, Marocaines, etc. Le parodoxe, les représentants élus à Bujumbura ne représentent pas cette réalité, une raison de plus de ne pas parler de Diaspora.

      Bref, merci à notre compatriote Abbas pour ce clin d’œil, bibwirwa benshi bikumva benevyo.

      • Je dirai à ce monsieur qui se dit président de la diaspora mondiale qu’il arrête de faire des discours démagiques. Les écoles sur leurs collines natales où les salles de classe sont dans des conditions très modestes, ils n’ont pas de pupitres ni de livres ,seulement des enseignants bénévoles qui sont payés par les pauvres parents, alors que dans les centres urbains, les enseignants sont payés par le gouvernement. Donc ,l’injustice sociale. Ils ont promis de faire des miracles pour faire aux autorités, aulieu de payer au moins les enseignants bénévoles abakutsakivi qui enseignent gratuitement et remerciés par les parents. J’ai vu un soi-disant président de la diaspora américaine promettre qu’il construira des routes lorsqu’il est contesté aux États-Unis et qu’il ne représente que lui-même. Ce président mondial de la diaspora nous donne le calendrier pour tenir ces promesses. Ensuite, les gens évalueront la réalisation en fonction de la chronologie.

      • Fadjo St-James

        Si bien dit!!

      • Yan

        « Le parodoxe, les représentants élus à Bujumbura ne représentent pas cette réalité, une raison de plus de ne pas parler de Diaspora. »

        Eh bah ! Tu veux nous dire que tous ces élus sont des analphabètes ? Là tu y vas fort en besogne.
        Par contre je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’il est difficile d’unir la diaspora. En effet, il y a des burundais qui se sont rendus compte que la gouvernance au Burundi avait des soucis déjà depuis 1960, d’autres en 1972, d’autres en 1993, et les derniers depuis 2005 et 2015. Il est presque impossible que ces gens voient les choses de la même manière. L’union de la diaspora restera donc longtemps une utopie. La diaspora garde l’image de son pays d’origine et c’est une évidence. Le dépassement des divisions entre composantes de la population se réalisera à l’intérieur du pays ou jamais!

        Mon avis

        Au fait, pourquoi cette prétention à créer UNE diaspora, sous la houlette d’un Président? Vous le dites bien pourtant. La diaspora est plurielle. Même dans un même pays, ( je vois ce qui se passe en Belgique) il pourrait y avoir plusieurs associations avec des objectifs différents mais toujours pour le développement de leur pays ou pour améliorer leurs conditions dans leur pays de résidence. Rien ne les empêcherait par contre de collaborer, chacune gardant son autonomie. Les problèmes commencent quand certains veulent se croire investis d’une mission mondiale…
        Antoine Kaburahe

        • Yan

          « Les problèmes commencent quand certains veulent se croire investis d’une mission mondiale… »

          Investis d’une mission divine, plutôt!

          Non mais, personne ne se fait d’illusion. On se comprend.

      • Basabose

        Bonjour,

        Malgré tout, cette annonce quoi que irréalisable, elle fait mal au Burundo-sceptiques/ gynes. Pole sana à mes compatriotes ( aussi moins qualifiés que ceux qui se disent inutilement hautement qualifiés.)

    • Chuck

      Ngo ni ba rugondihene!! Harabo nabonye bari kuri « Burasa » muri Canada. None à Buja ni ba mundele!!

    • Stan Siyomana

      @Bob
      1. « Nta différence nini hagati yabo bari bakoranijwe ngaho i Bujumbura n’abandi bari i Nduta/Tanzania, i Kongo canke Mahama/Rwanda.
      Benshi muribo ico boba barusha izo mpunzi zindi ni ya fillet social yongaha muri Occident… »
      2. Mon commentaire
      a). Wewe mbanje kugusabira caane ku Mana kugira ngo nawe ntuze uce muri iyo nzira y’ubuhungiro.
      b). Kugira umuntu umwe ave muri America aze i Burundi kandi ahamare nk’ukwezi vyomutwara nk’amadolari ibihumbi bine. LERO AYO MAHERA NTIYOROSHE KURONKA.
      Bivugwa ko mu banyagihugu bo muri America ibice 41% gusa aribo boshobora kuba baraziganije amadolari 1000 mugihe bogira ingorane za giturumbuka zo gukoresha imodoka yapfuye canke kuriha ibitaro mugihe barwaye.
      https://www.cnbc.com/2020/01/21/41-percent-of-americans-would-be-able-to-cover-1000-dollar-emergency-with-savings.html

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