L’Ombudsman burundais multiplie des consultations avec différentes parties prenantes. D’aucuns se demandent pourquoi il s’active.
Il prend son bâton de pèlerin. Il multiplie des consultations. De Kayanza, à Dar-es-Salaam en passant par Helsinki, l’Ombudsman burundais, Edouard Nduwimana, multiplie des rencontres avec les parties prenantes dans le dialogue inter-burundais.
Lors de la retraite de Kayanza au mois de juin, l’Ombudsman a réuni les leaders des partis politiques et de la société civile. Les échanges ont porté sur la situation politico-sécuritaire du pays et les perspectives pour les élections de 2020. La rencontre a été caractérisée par la diversité dans les interventions des participants.
En août dernier, à Helsinki, capitale finlandaise, l’Ombudsman était également sur place. Cette rencontre a permis le tête-à-tête entre les représentants du parti au pouvoir et ceux de l’opposition en exil, le Cnared. L’issue des pourparlers reste confidentielle. Mais, des sources concordantes affirment que les consultations d’Helsinki avaient comme objectif de trouver les pistes d’une sortie de crise.
Récemment à Dar-es-Salaam, il a rencontré le facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa. Les deux personnalités ont échangé sur le processus de dialogue inter-burundais. Le facilitateur a promis de convoquer une session en octobre rassemblant tous les partis politiques agrées au Burundi.
Initiative personnelle ou mandat du gouvernement ?
L’Ombudsman burundais soutient être dans la droite ligne de ses prérogatives. Il évoque des missions de paix, de réconciliation et de rapprochement des forces politiques et sociales.
Pour Phénias Nigaba, porte-parole du parti Frodebu, il est normal que l’Ombudsman s’implique dans la résolution de la crise. «Nous encourageons des rencontres telles que celles de Kayanza, Helsinki et Dar-es-Salaam.» Cela fait partie de ses missions.
Cependant, M. Nigaba doute de la neutralité de l’ancien ministre de l’Intérieur. Il se base sur ses propos lors de son retour de Dar-es-Salaam. Il avait notamment soutenu que «ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise ne seront pas invités lors du prochain round.»
Pour ce porte-parole du parti de l’héros de la démocratie, c’est du recul par rapport à Helsinki. Ses propos montrent qu’il est à la solde du parti au pouvoir. «A cet égard, tous ses efforts de rapprochement des Burundais seront toujours vains.»
«Son activisme ne dérange en rien. Mais là où le bât blesse, c’est qu’il a déjà pris position», indique Zénon Nimubona, président du Parena. Ce dernier estime que les consultations de l’Ombudsman devraient être orientées vers une sortie de la crise : «Elles devraient insister sur le caractère inclusif du dialogue.»
Quant à Jean de Dieu Mutabazi, président du Radebu, l’implication de l’Ombudsman est nécessaire. « Il va de soi qu’il prenne en main la question du dialogue.» Il lui demande de s’investir pour le rapatriement de ce dernier. Cela permettrait, explique-t-il, à tous les protagonistes de discuter à bâtons rompus sur des questions cruciales, telles que les élections, le rapatriement des réfugiés, la normalisation des rapports avec le Rwanda et l’Union européenne.
Gacece,Ayubu et consorts doivent jubiler lorsqu »ils voient ce qui se passe à Kampala?
Ont ils vraiement raison?
Je crains que non?
Les mauvais exemples se trouvent partout
Que du lynchage médiatique sur la place publique!
Pourquoi est-ce que j’ai cette impression que les commentateurs de cet article attenteraient à sa vie s’ils le pouvaient.
Watch your language people!… and…
Ce monsieur a au moins le merite de ne pas participer aux tueries; pas de preuves de ce que j’ecris, mais ses conseils d’expert » induisent en erreur » ses superieurs ou collegues qui commettent par apres des attrocites. Lui n’apparaitra nulle part meme apres avoir contribue a la destruction des partis politiques, composante importante d’un systeme democratique tel que nous le connaissons ou l’avons apris.
@Juju :Avant qu’il ne soit Ombusman,il était ministre de l’interieur,avec comme bilan,dedoublement des grands partis politiques d’opposition.Il est un DD convaincu,ayant participé à la degradation politique actuelle d’aujourd’hui
Ceux qui sont contre Nduwimana en tant qu’Ombudsman du Burundi n’ont qu’à nommer le leur et je crois que les candidats ne leur manqueraient pas: Ayuhu, juju, ukuri kubusi, Nininahazwe, Rurihose, PCE, Vital, kibwa, Nyangoma, karadugaritse, Nyambariza, Niyombare, Radjabu, ….
Comme ça ils ne perdraient pas leur temps entrain de critiquer le choix des autres. Critiquer pour critiquer c’est devenu une maladie pour les burundais actuels, il faut quand même donner une base solide à ses critiques, c’est ça la vraie opposition autrement ces critiques gratuites seraient comme ce chien qui aboit chaque fois qu’il voit un passant, voleur ou pas voleur.
Faites passer mon commentaire svp.
@Kirenga
Juste une réaction d’un autre acolyte à la solde du régime.On vous comprend.
@ kirenga
Si vous n’avez rien vu de concret dans les griefs portés par ces gens à l’endroit de mr nduwimana et je vous oppose un silence apaisant. C’est que vous n’avez rien compris à l’histoire. Passez votre chemin.
Hahahahaj c’est vraiment lamentable.vous pensez que cet homme peut aider a trouver solutions aux problemes burundais alors qu’il est source de ces problemes. Un ombudsman est un homme integre, honete .un homme dont tout le monde fait confience. A vous de juger si eduard a ces qualites????
Pyromane pompier: Saint Paul est de retour.
Edouard est de la trempe de Mutabazi, , Gashatsi Bigirimana ou n’importe quel représentant de l’opposition alimentaire.
Ces gens là n’ont aucun avis personnel, juste des caisses de résonnance du parti de l’aigle.
Intervieuvez le sur le dernier rapport de la CDNIH et vous verrez ses réponses.
Une autorité morale qui ne fait jamais entendre sa voix???
Il est entrain de distraire l’opinion nationale et internationale, et gagner le temps. recolter le maximum d’information pour diviser davantage l’opposition. Burundais !! Vous oubliez trop vite. Qui a mis en marche la machine « Nyakurization ». Les massacres de Gatara? Qu’est-ce Nduwimana a dit? Peut-il etre nomme Ombustman?
Mes chers compatriotes, voulez-vous que je me suicide à 95 ans???
Nduwimana Edouard n’est pas ombudsman du Burundi. Je reste convaincu que vous êtes suffisamment intelligents pour ne pas tomber dans la propagande partisane. Ce Monsieur est un fonctionnaire du parti. Il est à la recherche de l’argent……qu’il n’aura jamais……le reste n’est que discours.
Comme j’ai toujours la corde avec moi et un arbre bien solide devant mon enclos, la prochaine fois que vous me servez de cette information de mauvais goût, je passerai à l’acte.
KIbwa
Su !
@kibwa
Un humour qui me fait rire , j’adore
@PCE
« Un humour qui me fait rire , j’adore »
Il me semble qu’il il a chatouillé quelqu’un qui allait rire (traduction libre d’une expression burundaise).
@kibwa
« Il est à la recherche de l’argent……qu’il n’aura jamais……le reste n’est que discours. »
Vous êtes fort! Vous connaissez même le fond de sa poche!
Sûrement que vous avez un gris-gris super-efficace pour réaliser une telle prouesse.
Ou alors vous nous cachez que vous êtes des potes dans certains moments (privilégiés); et qu’il vous raconte tout.
Je comprends parfaitement les doutes de ceux qui se posent des questions sur la partialité et donc la probité de Nduwimana Edouard en tant qu’ombudsman lorsqu’on sait ce qu’il fut et ce qu’il fait .
D’abord sa nomination pose un gros problème .Voyons d’abord ce qui se fait dans les autres pays même si mon intention n’est pas forcément d’appliquer à la lettre ce qui se fait dans d’autres pays, je sais que certains de mes compatriotes burundais y sont allergiques pour une raison que j’ai encore du mal à cerner Dans certains autres pays ou existe cette institution comme aux Pays- Bas par exemple l’ombudsman est élu par par le Parlement et non pas nommé par une autorité politique . Il est choisi sur une liste de 10 personnalités présentées par le Vice-président du Conseil d’État, le Président de la Cour suprême et le Président de la Cour des comptes des Pays Bas.
Dans les 20 articles qui décrivent les responsabilités de l’ombudsman aux Pays Bas , nulle part il est mentionné que cette personnalité doit avoir une couleur politique tranchée, car en effet l’ombudsman doit être un homme de dialogue et de compromis . Je ne pense pas que Nduwimana ait cette carrure , il ne l’a jamais été , peut être qu’il le sera mais j’en doute fort, très fort .
Si vous vous mon avis je n’attends strictement rien de lui.
@PCE
Bonjour. Très honnêtement, je serais ravi si vous pouviez nous en apprendre davantage sur les responsabilités de l’ombudsman aux Pays-Bas. Pourriez-vous porter à notre connaissance le contenu des 20 articles dont vous parlez? Nous pourrions ainsi comparer ces responsabilités avec celles de notre ombudsman en république bananière pour bien déceler le fossé que nous devons combler dans ce domaine.
Au plaisir de vous lire et d’avance merci.
@Munyangeri
Je vous remercie de la réaction mais je ne sais pas si Iwacu acceptera de publier le dossier , je veux bien vous en donner les détails les plus importants après les avoir traduit en francais -ce qui n’est pas une mince affaire -mais je m’y emploierais. Il est , à mon avis important , qu’on puisse construire sur le succès des autres . C’est de cette manière que les économies japonaise, avec la Révolution Meiji et chinoise se sont construits et continuent à se construire : elles n’ont fait que copier les technologies occidentales au début.
Une autre chose que je souhaiterais ajouter est que , en nommant Nduwimana comme Ombudsman, beaucoup de gens de bonne foi se demandent si le pouvoir de Bujumbura est de bonne foi lorsqu’on sait que Sieur Nduwimana est à l’origine de la « nyakurisation » des partis politiques ou en d’autres termes la création des partis satellites dont le but est de diviser les partis politiques. Cette manière d’agir du pouvoir seme ainsi le doute dans les esprits et sape la confiance des citoyens. Et malheureusement ceci se retrouve même dans les représentations diplomatiques du Burundi à l’étranger . Je vous en dirais une chose au cours des jours à venir pour ne pas compromettre la vie d’un compatriote
Edouard ne lâchera jamais d’être à la solde du pouvoir.