Par Abbas Mbazumutima, envoyé spécial à Arusha
«Il faut un nouveau cadre à travers lequel les Burundais peuvent s’asseoir pour trouver la solution à la crise», ont notamment recommandé les opposants au pouvoir de Bujumbura dans leur ‘‘proposition pour une sortie de crise’’.
Tatien Sibomana, l’un d’eux, l’a fait savoir ce lundi 29 octobre, jour de clôture de ces pourparlers tenus en l’absence du gouvernement, du parti au pouvoir et de ses alliés.
Il appartient désormais au sommet des chefs d’Etat de la région d’apprécier si le médiateur doit continuer à jouer son rôle. Si le sommet ne le fait pas, poursuit-il, l’Union africaine et les Nations unies devront intervenir. «Même si elles n’ont pas fait un clin d’œil à temps à la communauté Est-africaine qui avait accepté le mandat de résoudre la crise burundaise en leur lieu et place, c’est le moment de le faire».
Dans le communiqué final, David Kapya, conseiller principal du facilitateur, a indiqué que la «Feuille de route consensuelle» soumise au facilitateur, en plus de celles produites à Entebbe et à Kayanza, fera l’objet d’une évaluation et le facilitateur en rendra compte au médiateur Museveni.