Telle est la proposition de l’équipe des Envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs, dans un communiqué de presse sorti ce samedi 24 octobre2015.
Ils soutiennent par-là les conclusions du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (UA) du 17 octobre sur le Burundi. D’après ces Envoyés spéciaux, seul un véritable dialogue inclusif basé sur le respect de l’Accord d’Arusha permettrait aux parties prenantes de trouver une solution consensuelle à la crise à laquelle fait face le pays afin de préserver la paix et consolider la démocratie et l’Etat de droit.
Ils approuvent l’appel du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour une reprise immédiate du dialogue sous la médiation du président ougandais Yoweri Museveni. Selon eux, ce dialogue pourra se tenir à Kampala ou Addis-Abeba et sera ouvert aux Burundais tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays.
Ces Envoyés spéciaux se disent prêts à supporter l’UA, l’EAC, le président Museveni comme médiateur ainsi que toutes les parties prenantes burundaises. Ils soutiennent l’UA dans sa demande à toutes les parties en conflit de cesser immédiatement les violences. Ces émissaires affirment qu’ils partagent le constat de l’UA concernant « la nature non-inclusive et non-consensuelle des élections générales de juin et juillet 2015 et le rejet au recours à une rébellion armée pour résoudre la crise actuelle.»
Ils soutiennent également les décisions de l’UA d’imposer des sanctions ciblées contre ceux qui perturbent la sécurité et qui empêchent la sortie de cette crise. Ils appuient aussi la décision de l’UA de lancer une enquête approfondie sur les violations des droits de l’Homme et d’autres abus contre les civils au Burundi ainsi que le déploiement des observateurs des droits de l’Homme et des experts militaires.
Signalons que cette équipe est composée de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour la Région des Grands-Lacs Saïd Djinnit, l’Envoyé spécial de l’Union Africaine Ibrahima Fall, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands-Lacs Thomas Perriello, du Coordinateur senior de l’Union Européenne pour la Région des Grands-Lacs Koen Vervaeke et de l’Envoyé spécial de la Belgique pour la Région des Grands-Lacs Frank De Coninck.
Murabesha Buyoya yagiye Arusha yidoga namwe muragenda mubiganiro. Nimwe mwarukweze ntihari habuze uyundi mugabo amusunirira. Ubwibone gusa nibwo bushikanye ibintu aho bigeze
« Dialogue inter-burundais »
Pourquoi les dialogues entre les Burundais doivent-ils toujours se passer à l’étranger ? Le texte signé à Arusha a été un prétexte pour tuer nos parents. Curieux, les accords d’Arusha ont ignoré l’administration du Burundi par la Belgique comme si les problèmes sont nés instantanément après l’indépendance. On va nous amener un autre accord de Kampala ou d’Addis-abeba et après à quand un autre accord et où ?
La gestion (discutable, certes) de la Belgique s’est arrêtée en 1961. Les accords d’Arusha ont été signés plus de 40 après, à la suite d’une guerre civile. Arrêtez de tout mélanger svp
L’Accord de Kampala mettra Peter dehors par des nouvelles élections inclusives, démantèlera la milice Imbonerakure, redonnera l’honneur à nos médias et Société civile, et PC Mbonimpa recevra le titre d’héros national. Dommage qu’un parti qui ait dirigé pendant 10 ans ne puisse pas faire tout cela, et qu’il faut un Accord et des morts. Les DD genda mwaramenje !
then anyone can open rebelion then be a minister or somewhere!
where is the point of negociations ?
we will never end negociations with such lack of power and positions through any means
let wait and see if 5 yearsthe president need » 3 or 4th mandat » then you will a have a real political reason of war.
Mr Aimee,i don,t think you are right,because the 10 years of gouvernance of CNDD FDD,that means from 2005 to 2010,no body was taking guns to fight,so if people are fighting now that means there is something wrong wich must be discussed,People didn,t send up and begin taking guns,so to be realistic people must talk to finish that conflict
We need negociations to avoid war. If the international community is interested in negociations, it is not because of that they will get something, Burundi has nothing to give, but it is for peace. Remember, since independance, hunded of thousands have already died and we have to avoid it. All burundians have the right to attend in such talks. If you plan another war, then there will be no winner and only the next generations will suffer. You can destroy the country, it is very easy, but you will give a burden to the next generations for rebuilding it. Think positive and dialogue is the only solution for rescue.
Dialogue inclusive ou négociation pour le partage du pouvoir? Je suis aussi de la partie en tant que burundais. Le Burundi n’appartient pas seulement à ceux qui peuvent menacer les autorités burundaises d’entrer en rébellions.
On n’entre pas en rébellion par plaisir, mais parce qu’on y est obligé. Vous devez en savoir quelque chose. ..
Nawe ni baguhe hari ubumera bw’IMANA wamize?
VOUS LANCEZ DES MENSONGES (jusqu’au point d’etre paranoique?).
@Mimi
1. Il n’y a nulle part ou « ceux qui peuvent menacer les autorites burundaises d’entrer en rebellions » ont declare que le Burundi leur appartient a eux seuls.
2. Si reellement vous representiez (officiellement) le parti au pouvoir, j’allais dire que vous voulez lancer les memes accusations que le Gouvernement du putschiste Major Pierre Buyoya levait contre le mouvement rebelle CNDD-FDD.