L’Agence financière internationale pour le développement des Etats-Unis (DFC) se dit déterminée à investir au Burundi dans les secteurs de l’énergie, infrastructures et la technologie pour contribuer au développement du pays.
« On cherche à faire des investissements dans le développement du Burundi. On est venu au Burundi pour chercher des opportunités d’investissement. Il y en a plein », a indiqué Andrew Herscowitz, responsable de développement à DFC.
Selon lui, DFC cherche des entreprises burundaises à appuyer, qui investissent dans le développement comme des petites entreprises qui créent des emplois, des projets énergétiques qui peuvent fournir de l’électricité et des projets qui peuvent approvisionner la population en eau potable.
Il confie que DFC cherche à faire des investissements potentiels dans le secteur de l’énergie : « Nous allons travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Burundi pour qu’on apporte le type d’investissement nécessaire, pour donner à la population l’accès à l’électricité ».
Andrew Herscowitz apprécie la construction d’une centrale solaire par l’entreprise américaine Gigawatt Global à Gitega au centre du pays. Pour lui, il est important de voir à l’intérieur du pays une telle centrale où l’énergie solaire est produite dans les collines et fournit de l’énergie propre aux habitants de toute la région : « Nous allons trouver des opportunités supplémentaires comme celui-ci, afin que nous puissions nous assurer que tout le monde au Burundi a accès à l’électricité fiable, et propre ».
Le responsable de développement à DFC salue aussi les réformes que le gouvernement a entrepris pour améliorer le climat des investissements au Burundi.
Créée en 2019, l’Agence financière internationale pour le développement des Etats-Unis (DFC) est l’institution de financement du développement du gouvernement des Etats-Unis. Il investit dans des secteurs tels que l’énergie, les soins de santé, les infrastructures essentielles et la technologie.
DFC fournit également des financements aux petites entreprises et aux femmes entrepreneurs afin de créer des emplois sur les marchés émergents. Il a une limite d’investissement totale de 60 milliards de dollars et 9,4 milliards de dollars d’engagements actifs en Afrique.
Merci à cette entreprise. Mais , burundais ! Faisons attention car les grandes firmes occidentales ne cherchent qu’exploiter nos richesses par tous les moyens. Alors si nous leur laissons libre cour sans retenue on verra la suite. Je prédis.
Les grandes puissances continuent leur conquête du Monde et parfois c’est bien bénéfique si l’on sait en tirer sa part. Est-ce que l’ADB [ex-API] est-elle prête à évaluer et accompagner ces investissements qui s’annoncent pour qu’ils profitent aussi vraiment aux Burundais? Est-ce que l’Etat est prêt à diversifier les partenaires économiques? Sans l’énergie pas de développement possible, sans eau potable la promotion de la bonne est impossible. Espérons que cette fois-ci l’on saura négocier et accompagner la réalisation des infrastructures solides, durables; et non teintées de corruption comme ceux devenus symboles de la corruption et malversations économiques impunément.