Gamaliel Nkurunziza et Joséphine Niyonzima ont été élus commissaires, ce mercredi 20 août, par l’Assemblée nationale, respectivement pour la catégorie d’expert qualifié en matière des droits de l’Homme et pour la catégorie des associations des droits des femmes.
Actuellement procureur général près la cour d’appel de Ngozi, M. Nkurunziza (36 ans) est un Tutsi originaire de Kiremba (Ngozi). Il est un magistrat de carrière. Il a été membre de la Commission Nationale Terre et autres Biens en province Kayanza (2010-2011).
Mme Niyonzima (38 ans) est Hutu originaire de Giheta (Gitega). Actuellement, elle est conseillère psycho-sociale au projet « maison des femmes au Burundi » du ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de la Personne Humaine et du Genre.
Les deux commissaires qui ont été élus à une forte majorité (76 sur 88 voix pour le premier, 75 sur 87 pour la seconde), remplacent respectivement Jean Marie Vianney Kavumbagu et Lucie Nyamarushwa qui viennent de terminer leur mandat, candidats à leur propre succession.
Signalons qu’à l’exception du député Bonaventure Niyoyankana, le vote s’est déroulé en l’absence des députés de l’Uprona. Nous n’avons pas pu joindre le député Bonaventure Gasutwa (président du groupe parlementaire Uprona) pour les raisons de leur politique de la chaise vide.
Le député Juvénal Gahungu du Frodebu Nyakuri dira que ce que veut le groupe parlementaire Cndd-Fdd, Dieu le bénit.
Il y a de ces précisions que je trouve toujours dérangeantes. Je me demande où nous menera tout ceci. Naturellement, je ne m’en prends pas au journal qui ne fait qu’appliquer la pratique désormais érigée en étendard … mais sincèrement que nous apportent ces précisions « ethniques » que personne ne peut vérifier. Pour moi les 2 personnes pouvaient bien provenir de toutes les 3 composantes de notre société et je ne vois pas en quoi ça me rassure de savoir que M. Gamaliel Nkurunziza est TUTSI et Mme Joséphine Niyonzima est HUTU.
Je me demande si tout ceci ne nous éloigne pas davantage de l’UNITE perdue. Je suis persuadé que ce n’est pas ainsi que nous (ou les générations à venir) arriverons à mettre notre BURUNDITE au-dessus de nos origines (non choisies) « ethniques ».
Mon frère ou ma soeur Fédération, tu dois savoir que si l’on identifie aujourd’hui les gens en fonction de leurs éthnies, ce n’est pas la faute au journaliste. C’est plutot la faute à celui qui a appliqué hier la politique du diviser pour régner, et surtout à celui qui applique aujourd’hui la meme politique du diviser pour régner malgré les mauvais exemples sur les conséquences de cette politique dans le passé. Ceux qui font cette politique rendent vraiment un très mauvais service à la nation. Nommer les gens en fonction de leurs éthnies c’est pas l’idéal. Mais c’est se conformer à la loi pour garantir la sécurité entre toutes les éthnies.
@Fédération : tant qu’il y aura les 60%,40% des accords d Arusha il y aura toujours cette distinction. Moi je plaide pour qu’on les supprime.
J’approuve tout ce que vous dites che(è)r(e) @Viva FNL de Rwasa.
Vous avez raison. J’espère juste que ce système de garantie n’est que transitoire et que tôt ou tard nous trouverons mieux — qui tend vers l’idéal que vous évoquiez.
Amahoro.
Est ce que cette commission est elle vraiment independante? je vais dire si elle a les mains libre pour travailler. on n l’ entend plus. certe un jour lea presumés membrea de fnl avaient été sauvés par cette commission en s’y refigeant. et depluis plus rien. on ecoute le Forsc et le focode… pas notre cher Frère! on s demande si réellement cette commission est indepenante. et aussi sa mission et ses competences. comprenez bien… on est à la veille de 2015., on veut se rassurer.
« ..ce que veut le groupe parlementaire Cndd-Fdd, Dieu le bénit. » aurait dit Juvénal Gahungu. Ce n’est pas faux mais hélas, c’est la démocratie et la loi de la majorité est ainsi faite. Par contre, il faudra aux DD un epolitique inclusive dans ce genre de chose pour plus de crédibilité. Je ne connais pas la composition de cette commission mais l’idéal serait ce que je viens de dire.
Le mensonge ne deviendra jamais la vérité, le mal ne deviendra jamais le bien et satan ne deviendra jamais Dieu par cequ´ils sont crus ( fait) par la majorité de gens. Si on ne fait pas de discussions á l´hémicycle de Kigobe et que l´on se contente de lever la main, notre démocratie restera toujour lettre morte. S´il y avait aumoins le vote secret, cela garantirait l´indépendance de nos chers élus et ainsi la démocratie s´implanterait petitit à petit dans notre cher Burundi. Sous d´autres cieux, il s´agit de la démocratie idéologique et chacun s´exprime sans crainte de qui que ce soit, alors que chez nous…