Le ministre de l’Intérieur, Pascal Barandagiye, a ordonné, le jeudi 29 juin, la fermeture du périmètre communément appelé ’’Grenier du marché’’, une annexe du site de l’ancien marché central de Bujumbura. Cette dernière était restée opérationnelle, excepté quelques semaines, après l’incendie dudit marché survenu le 27 Janvier 2013.
Ce membre du gouvernement évoque la délocalisation vers le marché de ’’Cotebu’’, situé en zone Ngagara de la commune Ntahangwa. «Les commerçants qui y avaient des stands seront réinstallés au marché de Ngagara II communément appelé marché de ’’Cotebu’’».
Deux jours plus tôt, Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura, avait décidé du déménagement du parking de stationnement des véhicules trans-ville vers le marché de ’’Cotebu’’.
Les minibus, quant à eux, qui stationnaient à la gare du Nord, poursuit-il, doivent déménager à l’avenue OUA en face du marché Ngagara II au parking réservé aux camions bennes.
M. Mbonimpa indique que ces dernières vont désormais déménager vers l’avenue de l’Agriculture, vers le marché dit ’’Kwa Siyoni’. Et de renchérir que les taxis voitures en partance pour Gitega, Ngozi, Kayanza, Muramvya et Kirundo doivent eux aussi déménager vers le même marché de « Cotebu ». Le maire de la ville souligne que sa mesure, en vigueur dès le 1er juillet dernier, vise la redynamisation du marché de ’’Cotebu’’.
Ce dernier, ouvert officiellement en février 2015, a été construit pour accueillir provisoirement les marchands sinistrés du marché central de Bujumbura.
Ariko abantu barazungagizwa ga yemwe. Sinari bwabone…umengo ni dutwagwa ngo dutekane. Hidagura ibi Hidagura biriya (permis karangamuntu)
sans que ns ayons l’impression ko ar’ineza y’abanyagihugu ironderwanda.
Si ce marché doit s’appuyer sur les parkings pour être rentable, la source des idées a réellement tari. Il faut savoir que les taxis, les bus, les bennes, les vélos, les motos, et… les chevaux ou les chameaux font aussi des activités génératrices de revenu. Sur quoi vont-ils s’appuyer pour leur rentabilité? Je dirais au Ministre en question que la dynamique des marchés entre dans le cadre général des affaires. Ce cadre a seulement besoin d’avoir des conditions de sécurité pour la tranquillité des opérateurs économiques et de leurs clients, des dirigeants dont des ministres aux « mains propres » du point de vue éthique et moral pour assurer la sérénité et la pérennité, un Etat de Droit pour protéger les personnes et les biens, une culture d’amour du travail et pas celui du crime, bref un climat favorable aux affaires. Ces gestes du Ministre et du Maire de Bujumbura ne sont que des signes de manque de créativité encore qu’on n’ a même pas besoin de créativité pour faire fonctionner un marché classique comme celui du COTEBU. En passant, je me souviens de la menace de sanctions proférées par le Maire contre ceux qui se soulagent sur la place publique ou les propriétaires de bistrots au lieu d’ordonner l’aménagement des lieux d’aisance. On est vraiment loin. Revenant sur l’article ci-haut, on a besoin de conditions minimales de sécurité, le reste n’est que du bruit.
Amateurisme et bidouillage sont là le deux raisons qui conduisent à l’échec. on crée une gare routière à la va vite, tout prêt d’un rond-point…. mon Dieu. je n’en reviens pas…! une gare à ciel et clôture ouvert! barushwa na Sioni… wew yahashize pavage na clôture.