Les familles dont les leurs sont hébergés dans la prison centrale de Rumonge et dans le centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi craignent le pire à la suite de fortes inondations auxquelles font face ces deux établissements pénitenciers. Leurs responsables demandent que des travaux de protection soient enclenchés.
Après que le terrain de jeux, la cuisine, la porcherie et une étable de la prison de Rumonge aient été inondés, le vendredi 26 avril 2024, fut le tour des dortoirs de la prison de Rumonge. L’eau passe par l’entrée principale de la prison, indique Jean- Bosco Tuyizere, directeur ad interim de cette prison.
Il précise avec regret que ces inondations surviennent au moment où les bâtiments de la prison viennent d’être retapés par l’Obuha.
Il demande que les travaux de protection de cette maison carcérale puissent commencer.
A quelques centaines de mètres de celle-ci est érigé le centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi qui est inondé aussi.
Raphaël Ndabazaniye, directeur de ce centre fait savoir que l’eau provenant du village Mutambara s’infiltre sous le mur servant de clôture du centre inondant ainsi la cour intérieure.
Les activités sportives et récréatives ne se font plus à cause de cette inondation.
Il craint que le mur puisse s’écrouler d’un moment à l’autre si rien n’est fait urgemment pour le protéger.
Les familles ayant les leurs dans ces deux maisons de détentions demandent que des mesures urgentes soient prises pour protéger ceux qui y sont incarcérés.
Léonard Niyonsaba, gouverneur de la province de Rumonge a visité l’après-midi du vendredi 26 avril la prison afin de s’enquérir de la situation qui y prévaut.
Pour le moment, le centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi de Rumonge loge 73 mineurs et la prison de Rumonge héberge plus de 1200 détenus.