Bahati Nzeyimana a été arrêtée, mercredi 13 août, à 17h par la police qui la soupçonnait de vendre des armes aux Tanzaniens. Elle a été arrêtée chez elle au quartier Nyamugari à la 5ème avenue.
Le parquet de Gitega a confirmé le chef d’inculpation selon lesquels Bahati Nzeyimana fournit des armes à des Tanzaniens. Selon le procureur de la République au Parquet de Gitega, des agents de l’ordre l’ont appréhendée en fragrant délit de marchandage avec les fournisseurs : « Nous avions des informations selon lesquelles cette femme faisait du trafic d’armes. Nous avons déjà arrêté deux de ses complices et nous recherchons encore les autres », a déclaré le procureur sans pour autant préciser la provenance de ces armes et l’identité de ces deux autres coaccusés. « Les enquêtes continuent et nous donnerons tous les détails après », a-t-il promis.
D’aucuns se demandent si ce ne serait pas un coup monté pour arrêter certaines personnes vu la facilité avec laquelle la police l’a appréhendée et trouvé des armes chez elle. « Nous avions vu les policiers en civile qui rôdaient autour de l’habitation de Bahati. Et cette femme, qui passait tout son temps dans son restaurant était à la maison à cette heure de l’après-midi », a indiqué un habitant de la 5ème avenue. Les autres se demandent par quelle magie Bahati a tout de suite avoué qu’elle faisait ce commerce, depuis longtemps, et s’étonnent de sa sérénité avant et après son arrestation.
En attendant, cette population demande que les enquêtent se fassent vite pour éclaircir cette affaire. « Qu’ils nous montrent aussi si ces armes ne proviennent pas des stocks des forces de l’ordre », réclament-ils.
Mushatse kuvugi iki none. Nibaza ko iyo aba ari uwo muri adc amaruru yasekera . None karashize ingani abarundi tubure ifatiro ukuri muduha n’ukwahe ko ivyo reta n’inzego zikoze vyose mwamira twemere iki c’ukuri mu vyo muduha?