Mercredi 17 juillet 2024

Archives

Deux journées burundaises comme touriste burundais au Burundi

05/05/2013 Commentaires fermés sur Deux journées burundaises comme touriste burundais au Burundi

Du 20 au 22 juillet, l’agence de tourisme Intore Tours fait visiter à 23 jeunes quelques sites touristiques. Iwacu les accompagne. Récit.

<doc4764|center>
Il est 10 h00 à Intore Tours au quartier asiatique. Trois jeeps embarquent les jeunes. Parmi nous, Thierry Niyongabo, notre guide. Nous empruntons la RN1 vers Bugarama. Arrivés à Bugarama, commune et province Muramvya, premier arrêt. Les jeunes touristes chantent. Sur la crête Congo Nil, on voit une partie
de la forêt de Teza et l’usine de thé. Quelques minutes après, on prend la RN 2 vers Kiganda. On arrive à l’endroit où le roi Mwezi Gisabo a signé les traités de Kiganda en 1908. Là, des panneaux résument le règne de Mwezi et un guide permanent explique aux visiteurs l’histoire du site.

Une réplique de l’enclos royal

Toujours à Kiganda, direction la résidence de Mwezi. On se perd, faute de pancarte. Les jeunes chantent toujours. On finit par y arriver. L’enclos royal a été bien reconstruit. Il y a la demeure du Mwami et d’autres cases dans l’enclos.
Étonnés, les citadins se font photographier avec différents objets, étrangers pour eux.
Non loin de là se trouvent des arbres en souvenirs ({ibigabiro}) des rois. On verra uniquement celui de Mwezi parce que le temps presse. A 16 heures passées, on se rend à Gitega. Les jeunes ne chantent plus, ils sont fatigués. Le musée
national a déjà fermé vers 18h00.
On visite quand même la tombe de la dernière reine mère Baramparaye et l’arbre indiquant le centre du pays. L’ambiance est toujours festive mais la fatigue se fait sentir.
Au Centre Communautaire de Gitega, où sont plantées les tentes l’obscurité est totale. Le délestage d’électricité frappe la 2ème ville du Burundi. 4 scouts installent
les tentes très rapidement dans la cour intérieure du Centre Communautaire avant le dîner en ville.

Des sites d’une rare beauté

Samedi, vers 9h, on décampe pour prendre le petit déjeuner et la route RN8 vers Rutana. Les jeunes s’étonnent des endroits toujours
nouveaux pour eux. A 11h40min, on est dans la commune de Musongati. Les enfants saluent chaque fois qu’ils voient des véhicules.
Les autres crient : « Agapacu» pour demander les bouteilles d’eau en plastique vides. On s’étonne des champs d’ananas nombreux dans Musongati. Dans, Mpinga-Kayove, sur une route malaisée, nous voyons des montagnes rocheuses et des villages un peu isolés. Des enfants qui gardent des vaches et qui fuient les véhicules. Comme c’est fréquent les samedi, on rencontre des gens qui portent des
bidons de bière pour les fêtes.

Aux failles dites des « Allemands », il y a 4 touristes blancs. Nos jeunes, bien couverts de poussières admirent la beauté du site.
Même les agents de l’INECN ne précisent pas la hauteur des failles. « Peut être 40m, parce que personne n’y arrive, sauf les militaires candidats au brevet commando », souligne l’un d’eux. Il y a aussi une chute d’eau qui se verse dans
la vallée. Tout près se trouve une place où campaient les militaires allemands pendant la colonisation. Un agent de l’INCN précise : « Un étranger paye 10 mille francs burundais pour franchir la barrière qui mène ici et 4 mille pour les nationaux. Ils viennent surtout les week-ends. Nos recevons entre 20 et 30 visiteurs par semaine. » Et nous embarquons pour les chutes.

<doc4765|left>Trois chutes font une

A 14h56 min, Anicet Niyongere, un agent de l’INECN nous accueille. C’est la joie immense exprimée par « Wow! » de la part des jeunes. Il y a 4 chutes : Nyakayi I, Nyakayi II et Mwaro qui se croisent pour former les chutes importantes de Karera.
Chacun prend un bâton, l’agent nous guide et un militaire nous escorte. Nous rencontrons plus de dix personnes à majorité étrangères dont une mère très fatiguée.
« Yeeeee ! », crient les 23, tous joyeux. On y passe un bout de temps pour aller à la source du Nil à Rutovu dans Bururi. « Ouf !», soupirent-ils en descendant des véhicules. Même fatigués, ils montent sur la pyramide pour des photos. L’endroit est en cours d’aménagement, il y a deux paillotes. Nous nous rendons à Rumonge pendant la nuit. Tout le monde est accablé par le voyage. Arrivé, on installe les tentes sur la plage du Tanganyika Blue Bay Resort.

Nous voici autour du feu, avant de nous coucher après le dîner. Le matin, c’est la natation dans l’eau claire du lac. Après la visite et une réception tout près du port de
Rumonge, c’est le retour à Bujumbura, en passant par la pierre Livingston et Stanley à Kabezi. L’aventure prend fin avec des images plein la tête, et des promesses de reprendre l’aventure …

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Dépités par nos députés

En décembre dernier, une députée a revendiqué, lors d’une séance de questions au ministre de l’Énergie, une station-service réservée uniquement aux élus, se plaignant d’être méprisée lorsqu’elle devait faire la queue. Ces propos ont profondément choqué l’opinion publique et ont (…)

Online Users

Total 3 103 users online