La scène est d’une cruauté inouïe: « Ils ont coupé quelques doigts de la soeur avant de la tuer », raconte Rangoni Luciano, encore sous le choc. Ce responsable du centre psychiatrique à l’hôpital de Kiremba (province Ngozi) raconte que les bandits ont surgi, ce 27 novembre vers 20h30, dans le domaine d’habitation situé à quelques mètres du centre hospitalier: « Ils ont coupé le courant, ont embarqué Lucrezza Manic, une religieuse croate de la congrégation des Soeurs de la Charité et Francesco Bazzani, un médecin volontaire à l’hôpital. On leur avait demandé de nous laisser et de prendre tout ce qu’ils voulaient ». Les deux otages seront exécutés non loin de là, alors que les coups de feu tirés par les assassins alertent une position policière. Celle-ci en a informé la hiérarchie qui, actuellement, a lancé une opération de recherche des tueurs. Francesco Bazzani prestait à cet hôpital depuis trois ans et vivait à Kiremba avec son épouse.
Archives
Deux expatriés tués à Kiremba
A nos chers lecteurs
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.
Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.
Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.Je soutiens Iwacu
Lire sur le même sujet
Editorial de la semaine
Question à un million
Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)
Les billets d'Antoine Kaburahe
