Deux corps sans vie ont été découverts très tôt, dans la matinée de ce mardi 19 avril, un seul corps a été identité, mais l’autre reste inconnue. Du nom de Constantin Ndikumana, la personne tuée déjà identifiée, est un père de famille, il était également chef de cellule dans cette localité.
Selon les témoignages sur place, son cadavre était nu lorsqu’il a été découvert par des gens qui partaient faire sport. Visiblement étranglé, son corps était perforé à l’aide d’un objet pointu de nature métallique le long de son dos, au niveau de la ceinture pelvienne et des hanches.
« Il a quitté la maison aux environs de 19h, expliquant à sa femme qu’il va s’entretenir avec une personne à Kamenge », raconte un proche de la famille. Notre source confie qu’aux environs de 22h30, inquiète, sa femme a décidé de l’appeler. Elle n’a pas eu de réponse, explique notre source, son épouse a essayé de joindre les amis de son mari mais eux aussi n’ont pas pu lui dire où il se trouvait.
Les proches du défunt se demandent ce qui pourrait être le mobile de son assassinat. Parfois servant d’intermédiaire en tant que commissionnaire dans la vente des parcelles, les témoignages concordants, redoutent que son assassinat serait lié à ses activités.
D’après les gens trouvés sur place, l’autre cadavre a été découvert près de la petite rivière séparant le Quartier Gatunguru et Carama. Tué à bout portant. Unanime, la population sur place converge à dire que l’arme était pointée du bout de son nez.
Bien que ces cadavres aient été découverts presque dans un même rayon, les autorités rencontrées sur place doutent que ce double meurtre aurait les mêmes mobiles. Quant aux administratifs à la base, en attendant l’issue des enquêtes, ils demandent à la population de rester serein, en continuant à travailler de concert avec les forces de l’ordre.
En observant la photo, on a l’impression qu’observer un cadavre devient « un spectacle ». Attention aux effets psychologiques ! Et ces enfants, vont-ils banaliser cette situation ? Tuvuye he, tugeze he, tuja he ?