La déclaration est sans ambiguïté. « Seuls les détenteurs d’une carte de presse, ou un document qui qui tient lieu de cette carte, sont autorisés à exercer le métier de journaliste », a déclaré M. Nestor Bankumukunzi, président du Conseil national de la Communication(CNC) dans un point de presse ce 5 novembre 2020.
Selon M. Bankumukunzi, il est question de faire « respecter la loi. » Il regrette que des journalistes remplissant les conditions pour avoir la carte, n’ont pas voulu compléter leurs dossiers pour s’en procurer. Et de les interpeller : « Nous lançons un vibrant appel aux journalistes et aux responsables des médias pour se conformer à la loi en se dotant de cette carte de presse. » Ceux qui ne l’ont pas encore eu sont priés de se dépêcher pour compléter leurs dossiers. Il a averti que tout journaliste qui n’a pas cette carte n’est pas légalement autorisé de travailler comme un journaliste au Burundi.
Selon le CNC, moins de 70% de journalistes burundais se sont déjà procuré cette carte de presse. Il a indiqué qu’il aurait dû exiger sa possession depuis septembre 2019. Nestor Bankumukunzi, estime qu’après une année, « tout le monde a eu le temps de l’avoir. »