Cela ressort du partenariat du ministère de la Santé publique et le FNUAP pour une double protection : contre le VIH et les grossesses non désirées. L’écoulement de ce produit se fait sans entrave.
« Servez-vous ! C’est gratuit ». Peut-on lire sur les distributeurs des préservatifs installés dans deux milieux publics (jardin public et black and white au lac Tanganyika) et dans le corridor du programme national de lutte contre le sida(PNLS), depuis le 18 septembre 2015. Plus de 1500 préservatifs se sont écoulés à moins d’un mois au jardin public.
« Les jeunes (entre 25 et 30 ans) sont les premiers consommateurs de ces préservatifs. Les weekends sont les jours favoris pour eux », raconte Venant Nkunzimana chargé de l’entretien au jardin public.
De plus, ajoute-t-il, ils ne sont pas du tout complexés : « Ils se servent à l’aise sans regarder autour d’eux. Contrairement aux adultes, ils hésitent avant de s’en servir. La discrétion et la prudence les caractérisent.»
Un quinquagénaire rencontré sur place estime que la culture fait un frein : « La majorité des gens croient qu’un préservatif peut inciter les gens à la débauche et oublient qu’une relation sexuelle non protégée est un danger. »
Pour lui, le plus important serait d’informer ces jeunes qui s’en approvisionnent beaucoup sur l’utilisation correcte.
Et de conseiller : « Nous savons qu’ils ont des rapports sexuels. La preuve, ce sont ces grossesses non désirées. Le mieux serait d’assurer cette double protection. »
« Promouvoir le préservatif en se protégeant »
Dans le but de contribuer à la promotion des comportements à moindre risque au VIH et à la réduction des grossesses non désirées, le ministère de la Santé, en partenariat avec le FNUAP, a lancé une campagne « Condomize ». Celle-ci vise une large distribution des préservatifs masculins et féminins.
Selon l’enquête TRAC MAP, les jeunes ayant utilisé un condom à leur dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel passent de 49.0% en 2006 à 58.0% en 2014
« La lutte contre la stigmatisation qui entoure encore les préservatifs de qualité a été l’élément déclencheur du Condomize depuis 2010 dans d’autres pays et 2015 pour la première fois au Burundi », fait savoir Richard Manirakiza, directeur adjoint du PNLS.
Il indique que la problématique de l’accessibilité était remarquée, mais aussi l’utilisation systématique et correcte du préservatif reste un défi à relever. Il va loin : « l’utilisation d’un préservatif est une preuve de responsabilité, de l’estime de soi, de l’amour de son partenaire et de soi mais aussi de la capacité de prise de décision rationnelle. »
Avant d’ajouter : « La conservation d’un préservatif dans des endroits « discrets » ne nous a pas rassurés, d’où l’installation des distributeurs dans des milieux publics. »
Par ailleurs, note le directeur adjoint, le PNLS a un plan de distribution dans toutes les provinces, surtout dans les endroits les plus visités (bars, restaurants, hôtels, etc.)
Ntimwibagirwe ! Hari ivyaha bitatu Imana yanka urunuka. Uti ni ibihe? Hari 1) Gusesa amaraso (vyiraye i burundi), 2) Ubusambanyi ( dont prone la CICR) et afin 3) Kurogota kuri Mpwemu yera (profanation ).
Ivyo vyose mu burundi vyariraye none gayemwe mugomba tubisasire indava twemere ko préservatifs ariyo solution pour combattre le sida? Moi, je dis non. Kubwicanya bwariye i burundi twongereko kapote? Plutôt il faut fuir cette délinquance sexuelle sinon le feu ardent de Jésus nous guette tous. A bon entendeur salut!
Faites attention au recyclage possible de ces preservatifs!
Les sans scrupules pourraient collecter les produits deja utilises, pourraient les laver et remplir les machines de ces dechets pour les revendre. Au royaume de Peter rien n’est a exclure.
Toma
SIDA n’ikimenyetso kimwe mu bindi vyerekana ko imperuka iri hafi. Izo kapoti zakozwe kugirango ubusambanyi bugwire. Kuko abantu basigaye batinya gutwara inda batipfuza no kugwara Sida gusa. Ariko bibagira ko preservatif idapreserva kugwa mu muriro wateguriwe Satani n’abamarayika biwe. Dukwiye kwigisha abarundi gutinya Imana bagatinya icaham kuko gusambana, waba wambaye kapoti canke utayambaye, uba wishize mu ruhande rw’ibumoso bwa Yesu, hamwe hazoba hahagaze impene. Ngirango muribuka uko Yesu yabivuze: intama zizoja iburyo, impene zije i bubamfu. Dutinye itegeko ry’Umwami Imana, twirinde ubusambanyi
une trè bonne initiative mème si elle est venue en peu tard. Les burundais ( jeunes et plus agés) doivent changer de mentalité pour combattre ce fléau qui ravage les familles et laissent des orphelins derrière!!
nukwirinda gusanbana nayo Condom si solition.
Mbega burya ukuri kuri hehe? Ukuri kuri mu bantu canke kuri kuMana? Jewe niyumvira ko mubintu dukora dutegerezwa kwama twiyumvira ico Imana ivuga gusumba ivy’abantu. Abasore bafise testostérone nyinshi birabagora cane kwihangana muvyerekeye kurondera inkumi zo gukinisha. Ariko bamenye ko vyiza (uko Imana ibivuga), hakurenga ibwirizwa rya gatandatu ry’Imana vyoba vyiza barondeye uwo bokwubakana. Sexualité yemerwa na n’Imana muri cadre ya mariage gusa! Uwugomba gukwirikiza ivy’abantu, asanga kenshi yihenze. Usanga bahanura kugira ivyo Shetani ikunda: Nywa inzoga, ikingire na condom, sambana, ryoherwa. Amaherezo y’ivyo nayahe atari urupfu n’uguhamvya Shetani mumuriro udahera? Ico dutegerezwa guharanira kuri iyi si n’ukurondera ubutagatifu n’ubuzima budahera.
@Venant
« Ariko bamenye ko vyiza (uko Imana ibivuga), hakurenga ibwirizwa rya gatandatu ry’Imana vyoba vyiza barondeye uwo bokwubakana. »
Hari théorie hakaba na pratique! Iyo ubishize ku munzane ukabona ntibihuye uribaza igituma! Hanyuma ugaca ureka kwihuma amaso! Mu rurimi rwa Molière bakavyita hypocrisie kuza urirengagiza ibintu n’umucuko azi!
Evidemment, sur ces distributeurs oublics devrait être écrit aussi : »N’ayez pas peur, fi donc Dieu et tes commandements. »
Je veux dire publics
Brava Mme DIANE UWIMANA, Journaliste.
Espérons que le message passe.
Ni ukwamizako, nta kurambirwa ; un homme informé en vaut deux.
Vous semblez vous réjouir de cette initiative comme si elle était de la bonne éducation! Allez demander aux Ougandais ceux qu’ils en ont rapporté! Plus de malades du SIDA, plus de grossesses non désirés, plus de mort. Désillusionnés et revenus à la raison, ils font la promotion de l’abstinence et de la fidélité dans le couple comme meilleure et plus sûre protection contre le VIH-SIDA et autres IST et contre les grossesses non désirées. La promotion du préservatif, surtout chez les jeunes, est une incitation au dévergondage sexuel, rien qu’un cheval de bataille de la révolution sexuelle occidentale.