Dans le marché provisoire de Kamenge, bidons d’huile de palme côtoient allègrement les habits, pendant que des fruits se retrouvent côte à côte avec des tuyaux, voire des clous ou des sacs de ciment. En attendant la réhabilitation de l’ancien, dont les travaux prendront fin en février 2014, les commerçants soutiennent travailler à perte.
D.Y., un client rencontré sur place, indique qu’il vient de passer 1 heure en train de chercher un article : « A l’entrée, des vendeurs m’ont dit de continuer tout droit puis de tourner à droite après deux allées, mais je n’ai toujours pas trouvé mon produit. » Il déplore l’impression de tourner en rond alors que dans l’ancien marché, l’on savait où trouver tel ou tel autre produit : « Il y avait une sorte de quartier et tout n’était pas mélangé comme aujourd’hui. »
Du côté des vendeurs, c’est la même exaspération. Tous affirment travailler à perte. Selon G.M., vendeuse d’habits pour enfants, elle peut passer toute une journée sans rien vendre car se trouvant à proximité d’un stand de matériaux de construction : « Personne ne sait que je travaille ici, sauf peut être mes amis. » Pourtant, confie-t-elle, c’est surtout pendant la période de fin d’année qu’elle escompte gagner beaucoup d’argent. Du coup, ces vendeurs demandent que les travaux de réhabilitation de leur marché ne dépassent pas le délai prévu.
Iyo igihugu gitwarwa n’inyeshamba, mwashaka ordre ivuye hehe? Vyose biva mu mutwe? Ako kajagari kari hose kuko corruption naordre ntibijana. Mupfuye mukiriko. Aba DD komera, mettez le pays à fue et à sang, sens dessus-dessous, mbere na 2015 mwiyongere. Guguna n’iziri mu magi.
Kuri iyo soko mubandanije muvuza induru barayiturira aba DD ntibakina.